Faille entrouverte, silencieuse fenêtre.
Mais jamais complètement, le gouffre demeure.
Un vide inextinguible, une part d'elle affleure.
Ici où la souffrance s'enroule en spirale,
Un immense amour brûlant se noie, abyssal.
Elle ne ressent pas de gêne face au vide,
Ni du clair-obscur qui en elle coréside.
Accepte-t-elle l'enfer sans chercher à fuir ?
Elle choisit d'y mourir au lieu d'y fleurir.
S’enveloppant de douleur, dressant les murmures
Des vents d’ailleurs qui s’insurgent dans ses fissures,
Elle décrit la honte, son aura mouvante,
Assise dans l'antre de cette plaie vibrante.
Elle recueille la fleur tombée dans l’abîme,
L’amour se révèle pur, dépouillé, intime.
La guérison éclot au cœur des carapaces,
Tissée dans les fils d’art, l’étrange mort s’efface.
😍
RépondreSupprimerCette fleur d'ombre, qui de souffrance s'épanouit.
RépondreSupprimerAccepter notre part d'épreuve pour guérir...
Poème très profond, personnel qui parle du mal être,
mon mutisme dont cette fleur témoigne.
Je ne connaissais pas le verbe "corésider".
Publié: Il y a 33 minutes Citer vertical_align_bottom
RépondreSupprimerMagique poème qui interpelle et dérange
Ma carapace en est toute ébranlée
"Tissée dans les fils d’art, l’étrange mort s’efface."
Maxence ce poème est beau , et réveille car son sens reste, somme toute, encore très secret:
comme les insectes, les animaux, les humains, les fleurs sont très étranges.............
sans tomber dans le jaïnisme......
l'humble artisan d'écrits
Bien à elle !
RépondreSupprimerbravo
RépondreSupprimerVotre écriture ressemble à la beauté "Combien de lunes" de Laura El Makki.
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