Faille entrouverte, silencieuse fenêtre.
Mais jamais complètement, le gouffre demeure.
Un vide inextinguible, une part d'elle affleure.
Ici où la souffrance s'enroule en spirale,
Un immense amour brûlant se noie, abyssal.
Elle ne ressent pas de gêne face au vide,
Ni du clair-obscur qui en elle coréside.
Accepte-t-elle l'enfer sans chercher à fuir ?
Elle choisit d'y mourir au lieu d'y fleurir.
S’enveloppant de douleur, dressant les murmures
Des vents d’ailleurs qui s’insurgent dans ses fissures,
Elle décrit la honte, son aura mouvante,
Assise dans l'antre de cette plaie vibrante.
Elle recueille la fleur tombée dans l’abîme,
L’amour se révèle pur, dépouillé, intime.
La guérison éclot au cœur des carapaces,
Tissée dans les fils d’art, l’étrange mort s’efface.
😍
RépondreSupprimerCette fleur d'ombre, qui de souffrance s'épanouit.
RépondreSupprimerAccepter notre part d'épreuve pour guérir...
Poème très profond, personnel qui parle du mal être,
mon mutisme dont cette fleur témoigne.
Je ne connaissais pas le verbe "corésider".
Merci et pour le verbe "corésider" je pense qu'il ajoute une profondeur à cette réflexion sur le mal-être.
SupprimerBien à elle !
RépondreSupprimerbravo
RépondreSupprimerVoilà un signe d'approbation ou d'appréciation... une manière simple et visuelle de montrer son soutien ou son enthousiasme
SupprimerOn va dire plus largement que cela peut aussi refléter une connexion positive avec le message et/ou les émotions véhiculées par ce poème comme dirait l'auteur merci
Votre écriture ressemble à la beauté "Combien de lunes" de Laura El Makki.
RépondreSupprimerEau... Merci... Pour le // extatique de Laura lol
SupprimerMagique poème qui interpelle et dérange
RépondreSupprimerMa carapace en est toute ébranlée
"Tissée dans les fils d’art, l’étrange mort s’efface."
Maxence ce poème est beau , et réveille car son sens reste, somme toute, encore très secret:
comme les insectes, les animaux, les humains, les fleurs sont très étranges.............
sans tomber dans le jaïnisme......
l'humble artisan d'écrits
Merci pour ce commentaire. Je suis ravi que le poème ait su éveiller en vous des émotions et des réflexions. La beauté de la poésie réside souvent dans son mystère et sa capacité à nous toucher de manière inattendue. :angevole
SupprimerVotre mention des insectes, des animaux, des humains et des fleurs souligne la richesse et la complexité de la vie qui nous entoure. Chacun de ces éléments a sa propre histoire, son propre secret, et c'est ce qui rend notre monde si fascinant.
L'idée de ne pas tomber dans le jaïnisme tout en explorant ces thèmes montre une belle nuance dans votre réflexion. La poésie peut nous inviter à contempler la vie sous différents angles, sans nécessairement adopter une vision extrême.
J'ai voulu dans ce poème explorer avec profondeur la dualité entre souffrance et amour, révéler une quête de guérison au sein du vide. Avec des images puissantes et des métaphores délicates qui évoquent une lutte intérieure, et où la beauté émerge des blessures les plus profondes.
Merci et continuez à explorer ces mystères à travers vos propres écrits !
Bonjour James
RépondreSupprimerTrès beau partage pour ce vertige des fleurs tout en beauté
Capucine... Merci pour votre compréhension... Revenue sur terre le temps d'un col.
SupprimerCes quatrains d'alexandrins sont-ils une métaphore ou n'évoquent-ils que le destin d'une fleur ?
RépondreSupprimerCette ambiguïté donne au poème tout son sel.
Lire n'est-ce pas déchiffrer l'ambiguïté ?
SupprimerUne question engendre parfois plus de questions que de réponses...
Merci
simplement un sublime poème qui à un double sens et cela le rend unique, bravo, douce journée bisous
RépondreSupprimerMerci
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