Parce que je me sens si souvent seul,
Je ne suis pas malade.
Je suis un écorché,
Mais il y a une joie profonde à persévérer,
Je ne compte plus les fois
Où mes doigts, sans effort,
Ont frôlé le clavier,
Sans le saisir encore.
Je t’écris.
Si mon instinct me conduit,
Inexorable vers tes mots,
Mes actes et ma peine,
Évoquent mon fardeau.
Interdit, je demeure,
Par inertie, j’avance,
Je n’ose pas, je tremble,
Dans le puits de vérité.
Guide mes pas incertains,
Et emporte-moi loin,
Dans ce reflet partagé,
Cherche-moi sur le chemin.
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