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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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samedi

Aubépine piquera t-elle mon coeur

Cette nuit je ne te verrai pas
Cette nuit je verrai tout le monde
Mais je ne te verrai pas
Au point du jour de ce nouveau monde

L'hiver s'achève
Le printemps sort du lit
Comme une déesse dans mes rêves
Revit sous le soleil de mes envies

Aubépine mon amour flamboyant et cruel
Immobile toute chancelante devant la porte
Aurais-tu peur de quitter ton nid d'hirondelle
Pour t'envoler dans les sillons de mon eau-forte

Aubépine à la fois rude et combative
Prude et gustative
Verdoyante et éclatante
Parfumée et bienfaisante

J'ai traversé le crépuscule
Comme le vent soufflant ses derniers mots de misère
Dans le couchant j’embrasserai ce tronc solitaire
Epineux serais-je percer sa mystérieuse bulle

Eclair éphémère d'Aubépine
Sous tes seins j’attendrai l’aube Ô maîtresse
Petite jolie cénelle d’Aubépine
Sur le divan rouge de la grande déesse

Il coule mes mains d'esclave
Dans le soir qui s’éteint cavaleur
Aubépine libère ce dernier fruit rouge sous ton enclave
Ouvre moi la porte de ton coeur

17 commentaires:

  1. Un texte aux parfums sensuels...
    J'ai aimé Aubépine, elle m'a bien piquée...
    Toujours de belles images, des mots enveloppés de subtilité.

    Merci James pour ce partage.
    Bonne soirée à vous.
    Lil"

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  2. Une image me traverse la tête,

    je vois plein de petits coeurs à la place des graines qui se balancent
    au gré du vent, oublions les épines
    Minalisa

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  3. Superbe aubépine, bel arbre flamboyant d'automne. Nuage souffle blanc rosé au printemps.... et de si belles épines....
    Belles images, sensualité teintée de mélancolie... un coeur qui a soif, quémande quelques bontés de cette belle après laquelle il soupire....
    Superbe lecture, merci James

    Amicalement
    Martine

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  4. Un poème aux images délicates, tendres ,avec un fond de mélancolie...
    Des vers épineux pour un amour un peu capricieux...


    galaspina

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  5. On se perd avec ivresse dans la personnalité de ton Aubépine... Est-elle femme, est-elle arbrisseau... Est-elle comme l'arbrisseau difficile à soumettre... En tout cas, un texte d'une belle élégance pour le dire, et l'invité à se dévêtir... J'aime le fécond de votre imagination...
    PS: Cenelle et Aubépine n'est ce pas la même chose? Pourquoi cenelle d'Aubépine...?
    Merci de ce très beau partage...
    Amitié
    Stephan

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  6. J'aime beaucoup ces références à la nature distillées dans ce poème d'amour..le printemps voit le renouveau des arbres comme des fleurs, que l'amour en fasse de même ! Je m'éloigne peut être du sujet abordé, en tout cas, je trouve cette lecture agréable, avec ce qui ne gâche rien, de jolies rimes.
    Aubépine s'expose de par la grâce de ton talent !
    amitiés sincères à toi.
    pyc.

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  7. Très beau, je te félicite pour l'inspiration.
    Saby

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  8. Lilania "Aubépine, elle m'a bien piquée" Ou
    Minalisa "Une image me traverse la tête" Cela fait-il mal, je me suis toujours posé la question
    Arabesques Dans le jardin certaines cenelles résistent alors que les bourgeons les poussent à partir
    Galaspinosa ou prunus spinosa petit arbre fruitier à l'écorce noir l'art du jardin c'est tout un art comme savoir aimer
    Stephan réponse c'est le fruit la cenelle de l'aubépine
    Pyc je sais que la nature est ta seconde nature
    Saby L'inspiratrice de mes sens interdits ... Merci

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  9. Oui très beau sensuelle plein de flagrances d'effluves un grand bravo
    Elfeémer

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  10. Appétissant tout ça De la sensualité, de la passion... J'aime

    Merci pour ce partage

    ¤Amicalement Magalie

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  11. vive l'aubépine !!!
    j'ai aimé te lire Lady satin

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  12. Il sent bon les fleurs ton poème, et il laisse des jolie images
    Amitiés. Naig

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  13. Lady satin "j'ai aimé te lire" et moi j'ai aimé l'écrire

    Naig Une fleur sur laquelle on se pique si tu t'y prends mal

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  14. Tu sais James px mon cher poète que je suis une grande amoureuse des fleurs et plantes et lorsque celles-ci s'apparentent à la déesse de l'amour alors, je ne peux qu'adorer

    Alex

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  15. L'aubépine n'est elle pas un rosier qui se meurt, par manque d'attention...humm... mince j'ai cassé le romantisme

    J'ai adoré, en James amoureux où j'en ai respiré toutes les fragrances (du jardin)

    Sélénaé bizzzzzzzzzzzzz

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  16. Alphonse Blaise Coeur d'artichaut même froid mais l'écureuil c'est faire des réserves pour passer l'hiver au chaud sous les yeux et la barbe de Jeannot (Je n'ai pas dit le lapin).
    Merci pour ton passage délicat.

    Sélénaé A St Brioche l'aubé pine pas car elle ne perd pas ses épines ... la mienne ... et les roses non plus

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  17. toujours égal à toi même James, j'mmmmm
    Nano

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