...Pouvons-nous être une poule qui pond l'œuf ou une autruche qui plante sa tête
dans le sable ; certes bêtes à plumes mais fixées au sol comme nous...
Pouvons-nous alors nous mettre une plume pour faire l'avion, sans réaction,
juste pour être contemplatif, être un vieu coucou à hélices aux pays des
merveilles !
Le tout est de choisir le bon endroit pour faire décoller la
colonie du parchemin, sans en perdre en chemin, car la route des airs est
sablonneuse et aride...
Et verrais-je un lac ou est-ce un mirage... Et c'est
le vol au dessus d'un lac à la rencontre du troisième type...
C’était le jour du départ sous un grand ciel bleu
Un bleu outremer intense couronnant les montagnes brunes vêtues d’une couverture blanche
A l’horizon une ligne épaisse grise et franche
Annoncerait-elle déjà l’arrivée du mauvais temps au profil inquiet de mes yeux
Je les ferme un instant pour oublier et décolle sans en connaître la raison
Libéré de la gravité je gagne l’apesanteur sans contre-épreuve
Mon corps fait corps avec cet esprit invisible en combinaison
Venu d’ailleurs les bras et les jambes écartés comme l’homme de Vitruve
Je flotte comme la plume d’un cygne au dessus du lac d’Annecy
Serais-je en train de danser à mille pieds le ballet de Tchaïkovski
Lecteur rappelle-toi de la visse aérienne de Léonard de Vinci
Serais-je vu de la terre habillé de cette invention d'un blanc immaculé et toujours en vie
Ou suis-je tout simplement un fou du volant en plein ciel nerveux
Un être à la fois pur tendre léger volatile voluptueux et nuageux
Je ne suis pas Alphonse de Lamartine au bord du lac du Bourget mais un ovni
Croisant pavillon sur la passion des poèmes pour mon culte éternel à la poésie
Et d'elle de mon manège romantique et virtuose
Qui ne s’achèvera pas ici en plein vol si j’ose
En névrose
Pour proclamer mon amour fidèle à la chose
Je n'ai plus aucun trouble
Même les pieds dans l’eau
Je les garde sur terre avec mon petit oiseau
Sans appréhender le moindre nouveau trouble serais-je devenu son double
j'ai pas tout saisi mais l'ambiance que tes mots véhiculent me plaît je suis née sur Vénus, il faut pas oublier.
RépondreSupprimerl'espace est mon domaine privilégié.
bonne route sur la route des étoiles.
merci.
vénusia
Tu poses d'abord le décors tout en contrastes forts. Puis tu fermes les yeux et ton corps astral met les voiles.... sur l'océan de LPDP.... ensuite... je suis un peu perdue . Qu'importe, la lecture est plaisante et j'ai bien apprécié, merci
RépondreSupprimerAmicalement
Martine
Une envolée aérienne et poétique nous transportant dans le monde
RépondreSupprimerimaginaire et onirique de la poesie avec en toile de fond la passion
des poemes, double revelation symphonique....
Mystic
une rencontre du troisième type pourrait en faire délirer plus d'un...et toi, j'ai la sensation que ta plume a su partir dans des profondeurs délirantes pour écrire avec ce style si personnel ! On ressent en effet ton empreinte dans ces vers ! C'est un poème qui mérite qu'on s y attarde pour mieux en saisir le sens, même si les commentaires aident à le saisir !
RépondreSupprimerUne lecture appréciée.
amitiés sincères à toi.
pyc.
Des vers intenses et colorés. Ovnissimo
RépondreSupprimerSniffff !!!! Désolé James , je n'arrive pas à comprendre ton poème ...
RépondreSupprimerje repasserai le lire , peut être ....en fin de semaine
Agnès
Tu serais en face de moi cela serait plus simple
RépondreSupprimerLe rêve la machine a remonter le temps création et invention pour retrouver l'équilibre dans les airs sur terre et la plénitude des lacs coiffés d'une pointe de romantisme et un soupçon extra terrestre qu'il exsiste une vie meilleure ailleurs la rencontre du troisième type (mon double ou triple) ... bref je suis là un matin au bord du ravin le mauvais temps est annoncé (métaphore) je remplace le ravin par le lac je ferme les yeux je m'envole je me pose des questions je trouve certaines réponses je redescends les pieds dans l'eau et la chose redevient moi mon double qui n'est que moi toujours la même crise passagère ? ... Ouf toujours difficile d'essayer d'expliquer avec des mots par écrit et oralement cela serait plus facile plus long et plus court bref tu vois tu me suis ...
le lac des cygnes ... de Tchaïkovski
La rencontre du troisième type ... Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi.
Dans l'Indiana, pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit une "soucoupe volante" passer au-dessus de sa voiture. D'autres personnes sont également témoins de ce type de phénomène : Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route.
Cherchant à savoir d'où proviennent ces ovnis, Roy Neary se heurte aux rigoureuses consignes de silence imposées par le gouvernement fédéral. Obsédé par ce qu'il a vu et hanté par une image de montagne qu'il essaie désespérément de reconstituer, il est abandonné par sa femme Ronnie et ses enfants. Il n'y a que Jillian, la mère de Barry, qui le comprenne.
Parallèlement à ces événements, une commission internationale conduite par le savant français Claude Lacombe s'efforce d'en percer le mystère. Une évidence s'impose bientôt à eux : une forme d'intelligence extraterrestre tente d'établir un contact avec les Terriens.
L'homme de Vétruve ... Vinci le génie et l'homme les bras et jambes écartés modèle de base humaine pour tracer l'anatomie Terrienne humaine pour les générations futrurs pour la recherche ou envoyé plus tard dans une capsule dans l'espace vers des éventuels extra terrestres comme le Modulor pour le Corbusier dans les années 20 pour l'architecture et la visse aérienne ... Vinci le génie (prototype un hélicoptère 400 ans avant le vrai)
Et pour conclure quand l'explication est plus longue que le poème c'est qu'il n'est pas si nul ... ou l'inverse pour en justifier le vide ! je laisse libre vos critiques ...
Wouahh !! Dis donc James c'est une véritable réincarnation que tu nous écris là ! Superbe, grandiose même !!
RépondreSupprimerBravo à toi
Bisous d'Emma
La poésie sert à se lâcher sinon à quoi bon...
SupprimerUn vol en apesanteur au dessus de l'irréel de la poésie... original et superbe!
RépondreSupprimerj'ai vraiment aimé cet étrange voyage du dédoublement!
bisous James
Celui de voler a toujours suscité chez l'homme des idées incontrôlables. Il y a des hommes plus ingénieux intuitifs que d'autres ou tout du moins essaient de vivre leurs rêves d'aller jusqu'au bout et parfois même les partagent les réussissent...
SupprimerSinon en toile de fond un peu de réflexion d'amour et de dérision...
I comme Icare, s'envoler, haut haut tellement haut à s'en brûler les ailes et se dédoubler pour être à la fois acteur et spectateur de sa vie et de celle des autres.
RépondreSupprimerLes regarder se batailler et s'envoler dans sa sphère poétique, j'aime bien l'ensemble de ton poème et je n'ai pu m'empêcher un petit sourire devant le quatrième vers du quatrième quatrain...
Bisous
Au départ je pouvais aussi rajouter ça : Pouvons-nous être un canard dans le coin Coin Des Poètes, un serpent à plume sur Jepoème, une licorne sur Murmure ou simplement une poule qui pond l'œuf ou une autruche qui plante sa tête dans le sable...
Supprimerici planète terre vous volez dans un zone secrete , vous devez aller plus loin pour vous reposer ,
RépondreSupprimeret en un clin d'oeil il a disparu , et depuis la naza cherche la clé de cette chose extra terrestre
mais on n'a un oeil sur toi lolllllllllll
Toi qui chasse les vers
RépondreSupprimersans terre
sans voler
sans plonger
c'est quoi
comme oiseau un Ké bec oie...
James px,
RépondreSupprimerj'ai bien aimé cette construction de poésie, voler comme un oiseau c'est tellement beua mais si irréalisable qu'en rêve et la musiqye euh j'adore
amitiés à toi d'ysangrin
Voler c'est le verbe le plus onirique qu'il soit car l'homme est cloué au sol et quand l'homme ne peut faire ce qu'il veut, il fait tout pour y arriver et Vinci en est la preuve bien réel de cette quête de s'envoler...
SupprimerQuant à la musique rien de plus exaltant...
Une belle envolée, pour le moindre
RépondreSupprimerLe poète plane très haut, aujourd'hui,
attention au soleil, il n'apprécie guère les cires
qu'ils soient gais ou tristes
je garde mes pieds dans la boue, c'est là où l'on trouve le plus de vers
Merci pour ces questions, James
A plus
JM
La boussole sur terre et la parabole pour les airs, le tout est de garder la tête à l'endroit pour ne pas finir à l'envers...
SupprimerCa plane pour moi
RépondreSupprimerSur la piste des vers j'y ai pris mon envol
M'appuyant sur la rime et mon avion décolle
Brume de poésie où les mots font la fête
J'observe ce doux monde ouvert à nous poètes
Amicalement
Christophe61
Bonjour un lundi presque au soleil je redescends au bureau...
SupprimerBonjour, j'aime, merci James, un bel après midi, Emelle.
RépondreSupprimerCoucou salut et bonne semaine...
Supprimermerci
RépondreSupprimerMerci pour le com. Je me méfie toujours du vent qui dort mais jamais de son air !
Supprimersuperbe envolée j'adore
RépondreSupprimerParfois il faut lâcher du leste pour refaire le plein d'oxygène...
Supprimermoi je decolle souvent mais l'atterissage se passe tjrs bien !! et mes pieds sont bien ancrés au sol parfois il est bon de planer et de redescendre sur terre mais le reve est permis
RépondreSupprimerTout est permis si on a le code de la route et du ciel.. Amen
SupprimerJ'aime bien le côté surréaliste...
RépondreSupprimerMoi aussi un peu de dérision dans un monde où l'homme se croit sérieux !
Supprimerje retiens la chute
RépondreSupprimerb journée
La chute libre est le moment le plus court du vol lorsque le parachute a oublié de s'ouvrir...ute libre est le moment le plus court du vol lorsque le parachute a oublié de s'ouvrir...
Supprimer