
La Sinfonietta de Chambord
De bâbord à tribord
Je navigue le cœur bohème
Elle réveille mon océan intérieur
Pour s'échouer à l’extérieur
L’équinoxe de printemps
Nargue le solstice d'été à présent
La pluie m’adresse une page blanche
Je vois l’oiseau poser sur ma branche
Il interpelle la rose rouge
Et tout bouge
A l’épicentre de mes vers
Parti de travers
Pour lui dire que je n’aime pas le gris
Même s’il me sourit
Pour lui dire que je n’aime pas les épines
Même si elle me taquine
Est-ce que je l’aime
La Sinfonietta de Chambord
De bâbord à tribord
Je navigue le cœur bohème
Elle me transperce les sens
Pour nourrir mon innocence
L’équinoxe de printemps
Nargue le solstice d'été à présent
Le soleil me recouvre la page jaune
Je vois la plume caresser ma faune
Elle réunit la branche à la fleur
Et c’est le bonheur
A l’épicentre de mes vers
Parti vers un bel univers
Pour lui dire que je l’aime aussi
Parce qu’elle me sourit
Pour lui dire que je l’aime à la folie
Parce qu’elle m’éblouit
Mozart: Clarinet Concerto: II. Adagio
http://www.youtube.com/watch?v=Z93WV_xk_bM