La prison de ton enfance
Aux rideaux de fer
Désormais
S'oxyde en poussière
D'autres gens ont reconstruit le monde
Eteint la mèche
Allumé la lumière
Tu es passé au-dessus
En avion
Et sans bruit d'ailes froissées
Ton cœur a perdu pied
Je me pose
A côté de toi
Juste pour t'accompagner
Qui te guérira
Sinon la blessure
Et qui t'abritera
Sinon la demeure
Errante des mots
A l'est du mur
Le soleil brille
A l'ouest
Il se couche
L'ombre ne change pas
Seulement toi tu changeras
Bonjour, j'aime, merci, une belle fin de journée, Emelle.
RépondreSupprimerEt à l'est d'Eden...
RépondreSupprimer« Voici pour quoi je me battrai : la liberté pour l'esprit de prendre quelque direction qui lui plaise. Et voici contre quoi je me battrai : toute idée, religion ou gouvernement qui limite ou détruit la notion d'individualité. Tel je suis, telle est ma position. Je comprends pourquoi un système conçu dans un gabarit et pour le respect du gabarit se doit d'éliminer la liberté de l'esprit, car c'est elle seule qui, par l'analyse, peut détruire le système. Oui, je comprends cela et je le hais, et je me battrai pour préserver la seule chose qui nous mette au-dessus des bêtes qui ne créent pas. »
Steinbeck
Bonsoir, j'aime, merci.
RépondreSupprimerC'est très beau à l'est du mur...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
Valérie
Il jouait du piano debout...
SupprimerLes pieds dans la boue !
Mon toutou.
ELLE jouait du piano assise
Supprimerles pâtes de velours, insoumise,
il ne lui manque que la chemise...
Miaou miaou dit sa chatte à son pantalon sans sa chemise... De nuit !
Supprimeron ne peut changer les évènements, mais on peut encore changer le regard que l'on pose sur l'Histoire,
RépondreSupprimermerci pour ce joli mais triste poème,
sylvie
L'ombre ne change pas
RépondreSupprimerSeulement toi tu changeras
c'est ça
la demeure c'est dans ce cœur
Supprimerb journée
Aussi beauté que c'est triste ! Survoler ce que nous avons été pour devenir ce que nous sommes...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
Bisous d'Emma @+
« Est, ouest, sud ou nord, il n'y a pas de différence. Peu importe votre destination, assurez-vous seulement de faire de chaque voyage un voyage intérieur. Si vous voyagez intérieurement, vous parcourrez le monde entier et au-delà. » (Elif Safak)
SupprimerMon père me disait quand j'étais petit, "à l'est de Zagreb il n'y a plus rien !" j'ai toujours pas compris ce quil voulait me dire...
RépondreSupprimerRéfléchit encore un peu car apparemment ton miroir ne t'a pas encore donné la réponse !
SupprimerEt comment ne pas changer après un tel changement ....
RépondreSupprimerQui s'incruste dans le coeur ...dans le corps ....juste le temps laissera au temps de panser les blessures ....et encore
Et l'on dresse tant de nouveaux murs à d'autres endroits qu'il faudra bel et bien à faire tomber un jour aussi, étrange comme les hommes ne tiennent pas compte des erreurs déjà commises par le passé, les murs ne protègent pas...
RépondreSupprimerCordialement,
Philippe
Pas plus à Berlin qu'ailleurs les murs n'ont empêché les idées de passer. Je suis allé deux fois à Berlin Est quand le mur existait et j'ai été marqué par la résignation qui semblait régner coté oriental.
RépondreSupprimerBonne soirée: Yvon.
Oui...
RépondreSupprimerseul toi peux changer
RépondreSupprimerOui !
SupprimerJ'ai vécu à l'Est, du côté du mur où il y avait des miradors...
RépondreSupprimerJ'ai quitté Berlin trois mois avant que le mur ne tombe.
J'y suis retournée en mai dernier, tout a beaucoup changé...
Voilà mes impressions concernant Berlin-Est à mon arrivée :
Drôle de ville
???
La nuit tombe doucement sur la ville,
Tout semble calme et tranquille…
Seule, l’âme baignée de langueur,
Je respire du soir la sereine douceur…
En face, alors que tout s’endort,,
Veille la sentinelle en son mirador.
Par-delà le parc où la verdure abonde,
Un morceau du MUR, blanc de honte
M’apparaît au loin, me rappelant
Que la Liberté n’est pas de tous les camps…
En face, tout reste bien illuminé,
Pour mieux surveiller ceux qui veulent s’évader.
Drôle de ville, coupée par moitié…
D’une part, un semblant de sécurité,
Là-bas, richesse étalée, comme pour narguer
L’autre moitié plus pauvre d’aspect….
Drôle de situation, impalpable carcan,
Autre monde étrange, autres temps…
Je n’ai rien compris, ni saisi le pourquoi…
Faut-il approfondir ou bien en rester là ?
L’avenir sans doute nous l’apprendra
Je choisis de ne voir que le positif,
Oublier un peu l’autre monde agressif
Duquel j’ai fui, car tout n’est pas rose.
Par ci, par là, trop de bombinettes explosent
Moi aussi j’aurais fatalement éclaté,
De ma substance, totalement vidée !
Ici, paradoxalement, je trouve la paix
Premiers pas sur la route de Ma Liberté.
Pourtant, à tant de Bien je renonce
Et la nostalgie me chatouille et me ronge..
Sans doute suis-je morte… un peu
Pour ressusciter, pour revivre mieux !
Comme les chats, aurais-je sept vies ?
La bonne aubaine ! Sûr, je la saisis !
Marie-Claire
Leipziger Strasse le 22/07/1986
"Ich bin (ein) Berliner", comme disait Kennedy. Intéressant voyage dans le Berlin d'autrefois, des deux côtés du mur.
RépondreSupprimersympatique - Marie-Rose - godetia68 - yvon d'ore
RépondreSupprimer« Est, ouest, sud ou nord, il n'y a pas de différence. Peu importe votre destination, assurez-vous seulement de faire de chaque voyage un voyage intérieur. Si vous voyagez intérieurement, vous parcourrez le monde entier et au-delà. » (Elif Safak)
On change seulement si l'on a envie ! sourire
RépondreSupprimerBelle lecture James
Merci
J'adore
Douce soirée
On change le plus souvent sans s'en rendre compte...
SupprimerJames
RépondreSupprimermerci pour ce poème
force, sensibilité des mots comme un murmure
bravo
fechama