Sans rien attendre
Narrateur sous le pont
De son autofiction
Jagachandra regarde couler
Ses larmes imagées
Il est un arbre mort
À l'écorce amère
Tombe de ses pores
Entre ciel et chair
L'écume grise de son cœur
Il cherche en son sein l'épaisseur
Ses racines ses adresses
Respire l'air de sa détresse
Il ne se sent pas bien
Et ô combien
A l’heure orange
Nappé de couleurs froides
Comme le feu bleu d’un ange
Il irait brûler son escouade
Manger là sa plume
Pour changer l’amertume
De sa peau son histoire
Et comme dans trop d'histoires
Quand le silence vogue en mer
Nos langues ont le goût de terre
Et il ne se sent pas mieux
Alors il vous dit juste adieu
Prenez le temps pour assoupir
RépondreSupprimerL'instant de l'adieu ... !
Assouplissons le temps pour qu'il devienne moins raide et inévitablement pesant
SupprimerBonjour JamesPx,
RépondreSupprimerPartir c'est mourir un peu et renaître à soi... sur un beau paquebot, ou une autre galère
C'est drôle, quand je vous lis, j'ai l'impression d'être dans une autre dimension. Un peu comme si je lisais du Maxime Chattam (l'autre monde, rire)
Très belle journée à Vous;)
Maxime Chattam je ne connaissais pas
Supprimermaintenant je vais le connaître