Depuis
l'artifice d'un astre
Est mort à son
tour
Une surdose
excessive
A répandu sur
sa couche
Une poussière
infertile
Sans fleurs ni
arbres
Songe délavé d’un enfant
Songe délavé d’un enfant
Sur le
manuscrit du jour
Ceinturé de
barbelés
Des oiseaux
épouvantails
Guettent cette proie
au corps nu
Ses yeux de
mammifère jouent
À la poupée
d’ocre rouge
L'harmonie
mineure
Qui les
enveloppait
A noirci alors
la portée
De son espoir
innocent
Sous le toit du mirador
Sous le toit du mirador
Invisible est
le cauchemar
D’une lune
devenue sa sœur
Le diable lui
perce
Son sommeil
clair
La plante des
pieds
Barbare de ses
miettes acquises
Et de son sang
froid
L’éponge gorgée
d'or et de rêve
Soupire comme
autant d'églises
L’enfant de
cœur
Ne brille plus au soleil
Ne brille plus au soleil
À la fenêtre
La peau inutile
De son dernier
souffle
Les diluviennes
tranchent
De cette noce
acide
Sur le marbre
imaginaire
Un cortège
d’étoiles
Attendent
l’heure noire
Un règne
d'amarres
Et d'ocres nuages
Où l'enfant attend la nuit
La lune sa sœur
Et d'ocres nuages
Où l'enfant attend la nuit
La lune sa sœur
Les enfants atteints de xeroderma pigmentosum, une maladie génétique rare, sont surnommés les enfants de la Lune car cette maladie les oblige à éviter le soleil à tout prix (ils ne sortent que la nuit). En France, elle concerne une naissance sur un million... Et une poésie.
RépondreSupprimerEnfants ne sortant que la nuit fuyant la lumière du jour
RépondreSupprimerTristes maladies sur cette terre
merci du partage James
Belle journée à toi
La maladie est comme la vie : universelle !
SupprimerIl faut vivre avec et non pas la fuir...
merci james
RépondreSupprimer"Profile" je ne suis plus en veille...
SupprimerC'est triste...Mais une poésie superbe et un sujet extraordinairement abordé Bravo James et merci !
RépondreSupprimerje sens un cœur en or !
Il y a des enfants de la balle d'autres de la lune...
SupprimerLa sphère poétique n'est pas pour tout le monde aussi ronde !
La poésie c'est la manière douce d'évoquer les choses dures de la vie !
Supprimerbelle soirée James
L'empathie est une vertu publique obligée alors que l'indifférence est un vice privé
SupprimerC'est la maladie du vampire ? Il y a des cas au Québec. Tes images sont très fortes.
RépondreSupprimerL'empathie est une vertu publique obligée alors que l'indifférence est un vice privé Jean-Luc Dion.
SupprimerOui vampire si on peut dire une maladie ad vitam æternam
Les mots doivent frapper à nos portes quand l'ennemi est à l'extérieur pour qu'ils entrent en nous.
Cette maladie génétique rare se caractérise par une hypersensibilité aux ultraviolets : le moindre rayon sur la peau entraîne brûlures et lésions cancéreuses. Les cas se concentrent là où la consanguinité est forte, en l'occurrence dans les pays du Maghreb.
bel hommage sur un bel écrit
RépondreSupprimerAbsolème ... poésie qui aide à relativiser une ampoule au pied gauche !
SupprimerMerci beaucoup James
RépondreSupprimerune douce soirée à vous
si on peut dire une maladie ad vitam æternam
Supprimermerci pour
RépondreSupprimercette peau inutile
b soirée
Une poésie qui aide à relativiser une ampoule au pied gauche
SupprimerD'une tristesse à défleurir les fleurs
RépondreSupprimerSonge délavé d’un enfant
RépondreSupprimerSur le manuscrit du jour
Ceinturé de barbelés
Des oiseaux épouvantails
Guettent cette proie au corps nu
Ses yeux de mammifère jouent
À la poupée d’ocre rouge
L'harmonie mineure
Qui les enveloppait
A noirci alors la portée
De son espoir innocent
...mais les autres images ne sont pas moins tragiques et percutantes...
une inspiration troublante, dramatique...triste.
galatea
Bonjour
RépondreSupprimerComme c'est nostalgique et triste...
Merci de ce partage !
Mes amitiés
Sybilla
Des pulsations du coeur qui tambourinent sous la puissance de cette beauté à l'encre triste où coulent des perles d'émotions.
RépondreSupprimerC'est superbe...
Et si poignant...
écrit avec les tripes
RépondreSupprimerUn poème magnifique par l'émotion qu'il dégage, même si la tristesse voire plus se pose sur chaque strophe...
RépondreSupprimerSonge délavé d’un enfant
Sur le manuscrit du jour
Ceinturé de barbelés
Des oiseaux épouvantails
Guettent cette proie au corps nu
Ses yeux de mammifère jouent
À la poupée d’ocre rouge
L'harmonie mineure
Qui les enveloppait
A noirci alors la portée
De son espoir innocent
Sublime!!
Amicalement
Pauline
Un poème triste est un triste poème
RépondreSupprimerAucune valeur
Ni de degré
Juste la vérité
Juste la douleur
Un poème triste est un triste poème
Peu importe la beauté
Peu importe l'horreur
La vie est ainsi enchevêtrée
Et Dieu qu'elle est belle
Malgré tous ces calvaires
Un bel écrit sur un sujet assez difficile à traiter de façon poétique.
RépondreSupprimerTu l'as fait et bien...