La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
« La poésie de nos jours Est une lutte pour respirer »
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Version 2
Son âme vacille dans le néant d'une suspension.
Elle transperce le mur de l'opprobre, Ses yeux enflammés de sang. Une poésie aux mille facettes Se reflète en mille autres, Comme si sa vie Était tragiquement traversée Par deux flux électriques : L’un, Vibrant de positivité et de joie ; L’autre, Imprégné de désespoir abyssal.
Elle inscrit sur chaque face du mur Ses rêves épars, Ses heures interminables d'humiliation. Une poésie aux mille vers, Un corpus pour une paix future. Comme un mille-pattes Cherchant inlassablement, dans l'océan du vide, Les parties manquantes Pour arpenter le monde Sans jamais abdiquer sa liberté.
Elle pulvérise le mur de l'opprobre Avec son ultime arme : Une poésie revolver, Ne tirant que des balles d'amour, Comme si une balle bienveillante Avait traversé sa poitrine Réanimant son cœur avant l'agonie, Un dernier souffle de vie.
Ralentissons pour accueillir les choses, Celles qui dévoilent l'absurdité : « La poésie contemporaine Est un combat pour respirer. »
Des poètes il en est venu Des quatre coins du pré vert Et même de l'autre côté de la mer Aucun n'a su répondre à ses vœux Il en restait un en mémoire Le poète émérite qui habilement S'est acquitté de la tâche L'œuvre lui tenait à cœur
Entre poésie et voyage
Je n'ai pas choisi
Un bras d'honneur à la mort
Un baiser dans l'œil à la vie
L'un et l'autre se confondent
À côté de son corps
Toujours plus loin
À l'horizon du Nord
La silhouette d'un d'ange
Une jeune femme aux seins nus
Une île vierge suspendue
Ou encore une scène d'amour
Entonnent ma page
Une histoire belle à vivre
Ici dans l'inconnu d'un été pourri
L'amour doit frapper à toutes les fenêtres
Avant de parvenir à rentrer
Dans l'étrange lueur du couchant
La coursive aux colonnades de bois
Prend des allures fantasmagoriques
D'une forêt dépenaillée
Je me déshabille
Et glisse contre les parois humides de ses os
Des feuilles de papier jonchent le sol
Et se recroquevillent sur les mots répétés
De ma plume en elle
La fureur emporte ses traits
Et dans son regard d'encre
Les pupilles encore dilatées
N'en finissent pas d'attirer mon sujet
Une nouvelle nuit étoilée
Succombe à la noirceur du jour
L'intensité est à son comble
Le lac est semblable à la mer
Son ombre délimite la frontière du réel
Et s'invite dans l'alcôve
Mon sang se fige au cœur de la liberté
Et impassible s'empare de ma plume
Sous ses yeux noirs grand ouverts
J'enclenche d'un geste souverain
Le plus extraordinaire envol
Qu'elle n'osait espérer
Je déroule posément à ses pieds
Un parchemin blanc
Comme un champ poudré de givre
Dans ses veines elle ne vit pas ermite
Dans un paysage contemplatif
Elle n'écoute que le seul battement de son pouls
Pour échouer encore au fond du gouffre
Après cette dernière bouffée
Aussi essentielle qu'une respiration
Elle sort ses bagages
Et avoue d'une traite
Sa passion pour ma plume
Et rejoint le ciel avec ses vertiges
Il s'agissait de deux papillons de nuit
À travers un ballet de nuages
Tous animés par une salve de bleus
De violines de rouges
Sur des visages aux traits gommés
Et mon imaginaire en un clin d'œil
Prend les couleurs d'un autre climat
Des poètes il en est venu Des quatre coins du pré vert Et même de l'autre côté de la mer Aucun n'a su répondre à ses vœux Il en restait un en mémoire Le poète émérite qui habilement S'est acquitté de la tâche L'œuvre lui tenait à cœur
Si tu es une joueuse de poker Sache que je ne suis ni un roi Ni un as ni même un joker Juste une peinture fauve Dans le cœur de l’été Accrochée à un mur Baigné de chaux Au fond d’une alcôve Sombre et encore fraîche
Attirées comme un aimant Par ce cadre précieux Au plus près des étoiles Tes pupilles fusent Derrière mes reflets
T'aimerais me découvrir
Mais je suis un voyageur Lié à la matrice Peint d’ombre et de lumière Tu as frappé à toutes les portes Avant de parvenir à la mienne Tu m’observes comme je t’observe Et tu t’amarres au port de mes yeux Il y a du vert du jaune du bleu Des nuages un corps des cheveux La mer du sable un oiseau en cage Et la liberté au bout du champ de blé
J'adore ce rouge carmin J’adore cette ligne de démarcation J'aimerais la franchir Torse nu bouche ouverte Mais tu pointes un fusil À la place de tes lèvres Sur mon cœur qui se meurt
Il en va de la liberté comme de l’amour L’une des mains se charge toujours De conduire l’autre Et si la main nous échappe Le mur nous frappe
Un jour cette friche sera la nôtre Le soleil brillera sans brûler La pluie nourrira sans noyer Nous cultiveront jour et nuit La beauté des êtres