Des poètes il en est venu
Des quatre coins du pré vert
Et même de l'autre côté de la mer
Aucun n'a su répondre à ses vœux
Il en restait un en mémoire
Le poète émérite qui habilement
S'est acquitté de la tâche
L'œuvre lui tenait à cœur
Entre poésie et voyage
Je n'ai pas choisi
Un bras d'honneur à la mort
Un baiser dans l'œil à la vie
L'un et l'autre se confondent
À côté de son corps
Toujours plus loin
À l'horizon du Nord
La silhouette d'un d'ange
Une jeune femme aux seins nus
Une île vierge suspendue
Ou encore une scène d'amour
Entonnent ma page
Une histoire belle à vivre
Ici dans l'inconnu d'un été pourri
L'amour doit frapper à toutes les fenêtres
Avant de parvenir à rentrer
Dans l'étrange lueur du couchant
La coursive aux colonnades de bois
Prend des allures fantasmagoriques
D'une forêt dépenaillée
Je me déshabille
Et glisse contre les parois humides de ses os
Des feuilles de papier jonchent le sol
Et se recroquevillent sur les mots répétés
De ma plume en elle
La fureur emporte ses traits
Et dans son regard d'encre
Les pupilles encore dilatées
N'en finissent pas d'attirer mon sujet
Une nouvelle nuit étoilée
Succombe à la noirceur du jour
L'intensité est à son comble
Le lac est semblable à la mer
Son ombre délimite la frontière du réel
Et s'invite dans l'alcôve
Mon sang se fige au cœur de la liberté
Et impassible s'empare de ma plume
Sous ses yeux noirs grand ouverts
J'enclenche d'un geste souverain
Le plus extraordinaire envol
Qu'elle n'osait espérer
Je déroule posément à ses pieds
Un parchemin blanc
Comme un champ poudré de givre
Dans ses veines elle ne vit pas ermite
Dans un paysage contemplatif
Elle n'écoute que le seul battement de son pouls
Pour échouer encore au fond du gouffre
Après cette dernière bouffée
Aussi essentielle qu'une respiration
Elle sort ses bagages
Et avoue d'une traite
Sa passion pour ma plume
Et rejoint le ciel avec ses vertiges
Il s'agissait de deux papillons de nuit
À travers un ballet de nuages
Tous animés par une salve de bleus
De violines de rouges
Sur des visages aux traits gommés
Et mon imaginaire en un clin d'œil
Prend les couleurs d'un autre climat
Des poètes il en est venu
Des quatre coins du pré vert
Et même de l'autre côté de la mer
Aucun n'a su répondre à ses vœux
Il en restait un en mémoire
Le poète émérite qui habilement
S'est acquitté de la tâche
L'œuvre lui tenait à cœur
Wooow ! J'ai adoré o_o
RépondreSupprimerC'est bien écrit, c'est beau, c'est... WOW !
Oui parfois les mots glissent sans retenue au fil des jours comme une évidence ...
Supprimermerci
Il faut que je le relise, pour l'instant je le remonte, belle soirée à vous, je vous souhaite la bienvenue.
RépondreSupprimerIl faut que je le relise... Pourquoi pas !
SupprimerMerci...
Tout simplement superbe !!!
RépondreSupprimerparfois des oeuvres emerites ne sont pas comprises...
RépondreSupprimerbon été !
gala
Toile émeri grain 800 et des poussières...
SupprimerUn papier pas comme les autres pour arrondir les angles et mettre à vif la sensibilité des ânes !
Radio carotte vous salue
C'est un poète amoureux qui écrit aussi bien.
RépondreSupprimerLe rouge et le noir se mélangent subtilement dans ton texte.
Que dis je
Tu es toujours amoureux.
Bonjour jamespx
Juste un petit coucou entre deux bagages.
Lynda
Comme un parchemin........
RépondreSupprimerComme une envolée.........
Un parcours sans été
Ce passage est vraiment beau :
-"Entre poésie et voyage
Je n'ai pas choisi
Un bras d'honneur à la mort
Un baiser dans l'œil à la vie
L'un et l'autre se confondent
À côté de son corps"
Comme toujours, je reste attirée par tes images
aussi bien celle qui est en haut de ton poème que
celles glissées dans ta poésie.
Merci de ce partage.
C'est magnifique.
RépondreSupprimertrès beau poème !
RépondreSupprimerO²roche merci² fois !
SupprimerMagnifique ! Le poème est long, mais une fois la lecture entamée, je n'ai pas vu le temps passer !
RépondreSupprimerMistake court long et carré sans perdre pied... Histoire de rythme... Merci
SupprimerQuel travail !
RépondreSupprimerpour un bien beau rendu en effet.
Une invitation au voyage !
joli vertige mais un peu long, car on finit par y tomber, quand on n'est pas sur le bord du précipice , il peut finir par nous entrainer avec lui
RépondreSupprimerTu deviens un fainéant
Supprimermais si tu es tombé
tu devrais te relever
avec une jambe en plus...
ça sert toujours une roue de secours
quand tu crèves lol
Du grand art !
RépondreSupprimerLa liberté du poète entre rêve et mots. Un beau moment partagé.
RépondreSupprimerMes amitiés
Michèle
La réalité dépasse parfois le rêve
Supprimerde quelques heures
pour revenir se cacher
sous son nuage d'été
Attendre l'heure propice
J'aime beaucoup...
RépondreSupprimerUne grande tendresse merci pour ce vertige.
Des chamallows roses et bleus...
SupprimerUn voyage tout en émotion au centre du rêve d'espoir et de liberté du poète
RépondreSupprimerUne union magnifique entre l'homme et cette muse qui guide son idéal
J'adore
Ce vertige a été le troisième et dernier de l'année 2014
SupprimerUn très beau poème, je n'ai pas eu de mal à le lire en entier Wink
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce voyage poétique Smile
Le poète a su atteindre son but pour sa belle et ses lecteurs, j'ai aimé
Chaque voyage mérite le déplacement
SupprimerElle si intense, si fragile, si passionnée, qui me fait penser à la liberté dans toute sa splendeur.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
Les mots glissent sans retenue comme une évidence !
Supprimerde ricochet d'image en ricochet d'émotion, un poème de haute couture !
RépondreSupprimerLa couture est réservée aux doigts de fée
SupprimerTrès beau voyage guidée par une plume fine et haute en émotions
RépondreSupprimerMerci pour la lecture
Amitiés