Ni d'Eve ni d'Adam
Ou une histoire de lutin
Entre deux chevauchées
Une ivresse intense me détourna
Comme un fleuve
Vers l'écrin d'un autre lit
Son flux herculéen
Me tailla la berge
Encore inconsciente
Proche d'une fontaine de jouvence
Se laisser aller
Dans le silence du vent
Pour ne pas s'écorcher
À la merci du septième ciel
Ma sommité turgescente
Quasi fluorescente
Voyagea éclairée à l'abri du sommeil
Pour harceler le rayon de mercure
Se mélangea à ses gorges saintes
Se mélangea à ses ailes lavande
Se mélangea à la lumière noire
Chaque envol
Me poignarda le cœur
Enflamma le feuillage
De cet incommensurable vertige
L'œil au bord du gouffre
Longuement soupira
Et l'ivresse glissa son emprise
Hors de la mienne
Rejoindre le refrain du cavalier
Son deuxième amour
Sur le dos d'un cheval bai
Ni d'Ève ni d'Adam
Ou une fable de kobold
Mais l'instant d'un murmure
Entre deux chevauchées.
Une ivresse intense me détourna,
Tel un fleuve,
Vers l'écrin d'un autre lit.
Son flux herculéen
Sculpta la rive,
Encore inconsciente,
Où l'argile errante
S'échouera bien plus tard,
Près d'une fontaine de jouvence,
Sur le delta
D'un papillon de nuit.
Se laisser aller,
Dans le silence éolien,
Pour ne point s'écorcher
À la merci du septième ciel.
Ma sommité turgescente,
Quasi fluorescente,
Voyagea illuminée à l'abri du sommeil,
Pour harceler le rayon de mercure,
Se mêla à ses gorges sacrées,
Se mêla à ses ailes lavande,
Se mêla à la lumière noire.
Chaque envol
Me poignarda le cœur,
Enflamma le feuillage
De cet incommensurable vertige.
L'œil au bord de l'abîme
Longuement soupira.
Et l'ivresse glissa son emprise,
Hors de la mienne,
Pour rejoindre le refrain du cavalier,
Son second amour,
Sur le dos d'un cheval bai.
Joli
RépondreSupprimerj'ai écris sur la nuit
une nuit plus noire que les autres....
merci
Lynda
magnifique
RépondreSupprimerUn cheval chuchotait
RépondreSupprimerAu bord d’une fontaine
Fredonnant un refrain
Pour le petit lutin
Perdu dans le feuillage
A l’odeur de lavande
Un rayon silencieux
Sortit de son écrin
Illumina mes yeux
Et m’éveilla enfin.
très bel ecris
RépondreSupprimerjolie série ces mots imposés !
RépondreSupprimervivement Août
Bonjour James Px
RépondreSupprimerLe langage produit un phénomène
éveille des images et des sonorités
l’émotion se met en mouvement
affecte l’affect comme quant après
avoir contourné les montagnes du lac
on débouche sur les toits bleus et rouge
de l’illustre Saint-fondateur du pays
et je me souviens de façon parfaite et claire
de ces temps où je me faisais une joie rien qu'à l'idée
de venir m’imprégner de cette fabuleuse atmosphère
Mes amitiés sincères. L.
Merci Cerise d'avoir relevé ce défi à ton tour en en faisant une chevauchée de sentiments.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
Le repos de la guerrière profite au guerrier.
RépondreSupprimerPierreJ.
Un poème initiatique on dirait...mais Leontine semble avoir trouvé la clé.
RépondreSupprimerbeau avec son mystère.
gala
BEAU, beau, terriblement beau
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