Qui ne dit pas son nom
Voyage au bout du ciel
L'amour roule sur l'air
Comme une langue vierge
Va et vient illusoire
J'ai bien compris et vu
L'heure serrer le coup
Des enfants émigrés
Le cœur à la dérive
Le pavillon déchante
Leur vie est un cargo
Sans destination fleuve
Une moisson de crabes
De tambours de trompettes
L'urgence est en retard
Vidée d'humanité
L'état dort sur l'oreille
Gauche et droite du fil
Devenu un instant
Réceptif aux tensions
Et pour combien de temps
Le spectacle n'est pas une obole volée
Qui ne dit pas son nom
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RépondreSupprimerMerci james d'avoir pensé aux enfant émigrés.
RépondreSupprimerLeurs vie est un enfer.Bonne nuit .
C'est bon poème. Une cause humanitaire. Beau partage.
Merci, c'est un beau poème sur une triste réalité.
RépondreSupprimerTa façon d'écrire me fait (un peu) penser à Richard Bohringer
RépondreSupprimeret j'aime cette écriture à l'arraché
amicalement
Bernard
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RépondreSupprimerMerci James magnifique manière de soulever ce manque d’humanité vis à vis des enfants émigrés,très beau texte et magnifique musique !
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RépondreSupprimerTrès beau, léger dans les mots pour un sujet d'actualité
RépondreSupprimerLa mer à boire, la chose cachée...
Ceux qui ignorent, qui minimisent...
Et la souffrance réelle.
Zigzag... Tout fini tout commence le tout est d'être
SupprimerL'urgence est en retard
RépondreSupprimerVidée d'humanité
Il met de la peine au plus profond de l'âme ce poème... merci James pour cette plume qui se déguise en belle épée de justice !
yubanca... Faire semblant de ne rien voir et récupérer les lambeaux pour en faire son manteau d'audience c'est que l'on appelle faire de la politique politicienne
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