La nuit
Sont pleins de neige
Pour ensevelir
La tragique réalité
Se lever à l'aube
Lorsque le noir est noir
Pour travailler
Vingt pour cent
De mon temps
Sans bicyclette
Pour payer
Impôts
Taxes
T.V.A.
Je ne peux être toujours gentil
Les élus sont des bandits
On nous attaque
Avec des promesses
De pollens congelés
On nous réconforte
Avec des balles
En laine de silex
C’est peut-être ce dédoublement
Tragique d’une réalité
Calme mais furieuse
Qui est responsable du fait
Que j'écrive ce poème
Sans complexe
En moi ma révolte
S’engage
Mélancolique
Comme un méchant écolier
Désobéissant
Que de vent
Que de neige
Ni riche
Ni pauvre
Injustice
On nous pique
Les veines
La parole
La soupe
Devant moi
Un exosquelette
À la matraque
Danse la valse du roi
Une vague de feu
Sur la neige
Qui ne veut pas fondre
Éclaire un dernier poison
Qui souhaiterait me tuer
Donnez-moi la main
S'il vous plaît
Indépendance
Justice
Mes rêves
La nuit
Sont pleins de neige
Pour ensevelir
La tragique réalité
Ne cherchez pas la souris
Mes vers ne sont pas rayés
*
Sont gorgées d'injustices,
Pour ensevelir l'âpre vérité.
Se lever à l’aube,
Quand l’obscurité est abyssale,
Pour œuvrer,
Vingt pour cent de mon existence,
Sans soleil,
Pour acquitter
Droits, taxes, T.V.A.
Je ne peux toujours être bienveillant,
Les élus, des voleurs masqués.
On nous assaille
Avec des serments
De pollens gelés,
On nous console
Avec des bonbons
Enrobés de mort aux rats.
Peut-être ce dédoublement
Tragique d’une réalité
Sereine mais enragée,
Est la cause de ces vers
Que j’écris sans entrave.
En moi, ma révolte
S’éveille,
Mélancolique,
Tel un écolier rebelle,
Désobéissant.
Que de tempêtes,
Que de pluie,
Ni opulent, ni démuni,
Injustice,
On nous perce
Les veines,
La voix,
La soupe,
Devant moi,
Un exosquelette
Armé d’une matraque,
Danse la valse du souverain.
Une onde de feu
Sur la merde immuable,
Éclaire un poison ultime
Qui désirerait m’anéantir.
Tendez-moi la main,
S’il vous plaît,
Liberté,
Équité.
Mes chimères nocturnes
Sont gorgées d'injustices,
Pour ensevelir l'âpre vérité.
Ne cherchez pas la souricière,
Mes vers ne sont pas éraflés.
Merci pour ce partage Evenos
RépondreSupprimerGaby
Merci d'avoir lu à l'heure du thé et du petit LU
SupprimerCeux qui parlent de révolution ne sont pas dans les clous et vont finir comme JC... Ils ne faut pas tout confondre...
Ce qui est révolutionnaire ce n'est pas la révolution en elle-même mais c'est qu'elle se passe en plein cœur d'une démocratie... Ce qui pourrait tendre l'issue infranchissable et tragique pour ceux-là même qui veulent s'échapper... Le riche sera toujours riche et le pauvre encore plus pauvre.
J'envie le bernard l'hermite bien qu'il soit aussi en danger... Dû à une réelle pollution démocratique irréversible et mondialiste...
De tout temps il a été dit que les riches resteront riches et les pauvres pauvres.
SupprimerOn donne la même somme d'argent à un riche et à un pauvre ; au bout d'un mois le riche aura doublé son capital et le pauvre n'aura plus rien
Sacré déversement de bile,
RépondreSupprimerLibération du prisonnier,
Tes vers ni débiles
Ni rayés !
Ne sombre pas
Prends donc ma main
Pour mieux vivre demain...
Et pour traverser
La rue de l'autre côté :
La liberté ?
Egalité,
Fraternité
Mots oubliés...
Un bon choix de musique...
RépondreSupprimerPour un écrit écrit tranchant et réaliste...
La machine est lancée
Ils nous tiennent au collier
Révolution ne servirait pas à grand chose
Il faut travailler pour toucher 3 francs 6 sous
Bah oui faut se loger,
Faut se chauffer
Faut manger
Sans compter quand on a des enfants d'âge modéré...
Les prix deviennent exorbitants...
Faut se serrer la ceinture disent-ils...
Ben voyons pendant que ces messieurs vivent dans le luxe...
Avec toi
RépondreSupprimerIl va falloir s'accrocher comme la bernique à son rocher mais comme le bernard-l'hermite elle aussi est en danger
RépondreSupprimerOn devrait mieux s'occuper de l'environnent qui se dégrade à vu d'œil... à quoi bon vivre sur un sol mort...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPar contre Eminem pas tout le monde...
RépondreSupprimerHeu par chance je passe tôt...
le pot est chargé...
le sanibroyeur est cassé
alors inutile de lui en rajouter
il manque d'ailleurs de la main d'oeuvre ...
la cruauté est de croire qu'on va les imiter... Les tardigrades...
aurons-nous le temps ?
Bref aucune crise de tachycardie
en vue
Ensemble pour le même combat
RépondreSupprimerAmitiés
Tes vers ne sont pas rayés
RépondreSupprimerIls sont beaux justes et percutants
Merci James !