Calme et libre
Recroquevillé
Dans ma coquille d'émail
Les genoux écorchés
Par l'esprit de piété
De la chapelle en vers corps
Qui résonnait
Le long des plinthes
En carreaux d'aimant
À la sueur de soi
Une pluie chaude se déverse
Sur ma nuque mon visage
M'obligeant de fermer les paupières
Me ramène à la nuit
Et à penser à la douceur
À la douceur de la flanelle
De la peau d'elle
D'une belle mélancolie
Mon regard s'éblouit
À l'intense rai de lumière
Qui réfléchit
Sur l'impalpable transparence
Du nouveau jour qui naît
À la fenêtre découverte
Une bergeronnette
Perchée sur l'aubépine
Picore une cenelle
D'un rouge vif à lèvres
Un ruisseau cristallin
Frangé de givre
S'écoule rejoindre la mer
Où le soleil percera
L'opalescence du ciel
Et le plafond de verre
Qui nous sépare
De ses ondes célestes
L’amour s’achève sous la vapeur
Comme des statues silencieuses
Cœur rougeoyant
C'était un matin d'hiver
Calme et accueillant
Merci James pour cette oeuvre en trois prolongements ou dimensions, les ramifications des domaines dialoguant par le truchement du beau poème. C'est une belle proposition.
RépondreSupprimeril y a des matins ou disparait le chagrin et laisse apparaitre un regard au lendemain !
RépondreSupprimertrès bien cet écrit !
Dieu merci les jours se suivent mais ne se ressemblent pas si l'on met un peu de volonté à dispar' être pour mieux réappa'être...
SupprimerUn vrai matin d'hiver en fonte douce
RépondreSupprimerOui... Bien que je sois à l'abri ce matin au chaud dans un bureau...
SupprimerQui pouvait bien avoir fait ces traces minuscules dans le sable?Je viens de découvrir l'auteur.C'est une bergeronnette.Quelle histoire!
Supprimergrise...
SupprimerMatière...éminence ? Grise de bord de mer.C'est juste.
SupprimerUne superbe plinthe poétique
RépondreSupprimerà ras du sol on voit le monde immense
Supprimervu du ciel tout petit
le juste milieu est là où tu vis
entre terre et ciel...
Dans la vapeur des sens
singuliers et pluriels
...
C'était bien agréable ce matin là,
RépondreSupprimermatin d'hiver calme et accueillant.. du côté de la Chapelle en Vercors...
D'une belle mélancolie
Mon regard s'éblouit
À l'intense rai de lumière
Qui réfléchit
Sur l'impalpable transparence
Du nouveau jour qui naît
a attribué +1 : Vapeur hivernale
RépondreSupprimerL'ensemble de ta composition se lit avec délices....et sans modération
RépondreSupprimerje me suis arrêté sur ces vers....
L’amour s’achève sous la vapeur
Comme des statues silencieuses
Cœur rougeoyant
et merci de tes coms fleuves sur mes pages!!!
amitiés
RP
L'impalpable transparence du jour qui nait ... C'est beau.
RépondreSupprimermerveilleuse lecture .
Mélancolie d'un matin a inspiré ce bel écrit.
RépondreSupprimerIl y a toujours de l'espoir dans la brume du matin.
J'ai aimé cette atmosphère vaporeuse.
a attribué +1 : Vapeur hivernale
RépondreSupprimera attribué +1 : Vapeur hivernale
RépondreSupprimerUne ambiance particulièrement bien dépeinte.
RépondreSupprimerPlume de la ravissante Bergeronnette frissonnant au son de cette
RépondreSupprimermusique .Les matins d'hiver parfois sont une sorte de bonheur
car ils apportent une paix intérieure .
Flanelle ,peau d'elle ,on se souvient, de moment ou l'amour
embrase corps et cœur ,les yeux fermés ,c'est enivrant .Frangé de givre ,comme certains vitraux ,que le soleil transforment en symphonies, et qui eux aussi sont des miroirs célestes .
Un matin d'hiver accueillant l'Amour ,pourquoi faut -il qu'il s'achève ?
Merci JAMES !
a attribué +1 : Vapeur hivernale
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