Il y a un ciel sans couleur
Je n'ai plus de souvenirs
Comme si je n'avais jamais existé
Je vais me libérer les mains
Pour l'heure
Je n'ai aucune idée
Mais elle n'est pas loin
Par ici par là ailleurs
Il y a un ciel sans clameur
Je n'ai plus de fous rires
Comme si je n'avais jamais pleuré
Je vais balancer des confettis
Pour l'heure
Je n'ai plus rien à aimer
Mais je pense à l'extraverti
Par ici par là ailleurs
Il y a un ciel sans bonheur
Je n'ai plus de voix
Comme si je n'avais jamais chanté
Je vais étrangler le virus
Pour l'heure
Je n'ai aucune destinée
Mais s'approche le terminus
Par ici par là ailleurs
Il y a un ciel sans cœur
Je n'ai plus de croix
Comme si je n'avais jamais prié
Je vais tuer la mort
Pour l'heure
Je n'ai plus envie d'être blessé
Mais la plaie coule encore
Un poème très fort James Px. Pour moi il exprime des états particuliers, intimes, et en même temps il exprime avec virtuosité des sentiments mitigés. Je le trouve vraiment subtil, merci et bravo !
RépondreSupprimerOlivier RACHET... Merci je suis dans une situation mitigée entre une séparation un nouvel amour et le confinement qui m'empêche d'effacer pour recommencer autre chose et non pas la même chose voir pire... c'est un peu comme le film où le héros revit chaque matin la même scène et qu'il essaie de la corriger... La fin est proche mais laquelle !
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RépondreSupprimeroui... un point de non retour
Supprimervoilà où est le problème
RépondreSupprimerdans le mouvement perpétuel
l'absence de recueillement
moi qui suis confinée seule depuis deux ans
je n'ai aucun problème
sauf celui de l'humanité
pour le reste je me débrouille
marinette... oui pour toi le confinement n'a pas de sens
Supprimerle sens de la vie est l'amour porté et reçu
que l'autre puisse te saisir te comprendre...
et le malheur est là dans l'indifférence
dans l'incompréhension des silences
oh je t'embrasse James
Supprimersi tu savais à quel point on en est
merci
marinette... je sais savoir
Supprimeret je suis certain
que tu es une prophète
une femme qui marche devant et profère
c'est là
ta force et ta faiblesse...
sans parler de ton fantôme et amour
rien qu'ici le nombre de rasoir qui te coupe les veines dès qu'ils sentent que tu as le sang plus bouillant qu'eux...
Mais que savent-ils de la vie...
Un confinement de malheur pour les uns, de bonheur pour les autres... Il oblige à s'occuper d'une manière qu'on avait oublié ou pas encore connue... La vie professionnelle nous occupe environ 1/3 de notre temps, et donne l'impression d'y consacrer la majeure partie ! C'est par temps de pandémie qu'on redécouvre qu'on peut passer du bon temps chez soi... Ne pas sortir de chez moi ne me dérange pas !
RépondreSupprimerBeau poème, James !