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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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Dis mars et ça repart

Les fleurs blanches parfumées de l'oranger
paraissent en grappes serrées
à l'aisselle des feuilles
Leur fragilité se recueille
sur la rosée du matin
sous les yeux des chats de la maison
Et tandis que le soleil déjà
se colle à la façade
l'ombre de la cheminée
brûle encore
sous la causerie de quelques goélands
 
Et si la lune n'a pas lu son dernier roman
la rue s'est vidée
de ses vieilles roues à essence
et libère la perspective
sur le cimetière
immobile
face à la mer
 
Un masque bleu est à terre
comme tous les jours
à deux pas d'une poubelle
proche du distributeur de sac à crottes
pour animaux de compagnie
La prochaine pluie l'enverra
masquer les dauphins bleus ou communs
les dernières étoiles de mer

Dis mars et ça repart
 
 
 
 
Publié par James perroux à mars 11, 2021

6 commentaires:

  1. zucmars 11, 2021

    situation étrange que le confinement la crise du COVID, il est vrai que durant le premier confinement du printemps dernier la nature et les animaux ont repris leur droits ont respiré, et il est regrettable effectivement de voir un peu partout en balade voir des masques dans les fossés ou sur les trottoirs laissés au vent, et des déjections canines un peu partout, mais pour ce dernier crise du covid ou pas c'est un problème récurent que le civisme de certain promeneurs de chiens

    RépondreSupprimer
  2. Polymniemars 13, 2021

    Beau poème qui parle
    à chacun et bientôt nous n'aurons
    plus de nouvelle, c'est nous,
    les disciplinés qui dirons d'avance :
    A vos masques et sans rades!!!!
    C'est cela faire de la philosophie!!!!
    Il faut croire que le vent souffle
    toujours dans le même sens
    pour déplacer les masques à terre
    Que l'on soit près des poubelles où
    près d'une grande surface, traîne
    le souvenir d'un masque à laver
    seulement!!!!!!!!

    Amitiés, Poly

    RépondreSupprimer
  3. Anonymemars 14, 2021

    Bonjour James,
    Vos mots m ont fait penser aux mots d'une artiste que j'ai pu lire sur la promenade d'un lac de ma région, Melanie Bart, elle a écrit à la craie des petits messages poétiques sur toute la promenade j'ai trouvé ça magnifique et son idée originale ...
    Et même si la pluie les a effacé, ceux et celles qui les ont lu en gardent un soleil dans le cœur...
    Bon week-end...

    RépondreSupprimer
  4. Ninaïe Prigentmars 14, 2021

    🌿💙🌿

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  5. Anonymemars 20, 2021

    La nuit retient son souffle.
    Le vent s'est arrêté .
    Il a remis ses moufles
    Son voile de légèreté.
    Sur la plaine endormie
    Je le revois encore
    Ce grand phare qui luit
    Sur la mer qui s'endort.
    La nuit retient son souffle
    Le vent s'est arrêté
    Il a posé ses moufles
    Un pont tout de  clarté...

    RépondreSupprimer
  6. Anonymemars 20, 2021

    promenade cette fois au rocher de l ' edelweiss , la nature est vraiment source de poésie. .
    Merci James, j'avais vraiment besoin de changer d'air..

    RépondreSupprimer

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