Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

Fragment

Pourquoi désirer ton amour,
Quand son cœur naufrage dans le néant ?
L'amour, n'est-il pas cette flamme éphémère
Ce volcan de tendresse qui s’éteint à l’aube des rêves ?
Pourtant, te trouver dans la chair,
Il s’épanouirait sans hésitation,
Comme la rosée embrasse l'épiderme d’un désert,
Sous le ciel constellé d’un voyage enivrant.

On dit que « ce qui ne le dévore pas le couronne ».
Il est plus cintré que tu ne l’imagines,
Plus résilient qu’une peau griffée de crépuscule,
Comme une caravane voguant sur des routes sans fin.

Tu n’as pas encore goûté ce qu’il est.
Il est la semence des lèvres scellées,
Le vertige des corps enlacés,
Le murmure des souffles retenus,
Il est l’extase brute,
Dans l’or d’un matin qui s’éveille sur l’horizon,
Et pourtant,
Il n’est qu’un fragment,
En quête de sens et de vérité,
Cherchant l’abîme et l’origine du désir,
Comme un voyageur errant,
Sur les sentiers des aires et de l’infini.



 
 
 


dimanche

Fée d'hiver


Les murmures du monde s'évanouissent, laissant place à un instant de grâce, un souffle à appréhender. Dans le jardin d'hiver, où les roses se courbent avec délicatesse, les larmes de la fée scintillent telles des perles de cristal. Autrefois légère, elle danse maintenant sur la brume éthérée, mais la glace s'estompe, et son éclat s'affaiblit. Les mots, vibrants et sincères, s'éveillent sur la page, formant des strophes d'amour, de joie et de douce mélancolie. Chaque vers murmure des promesses éphémères, tandis que l'amour, en silence, se languit.

Pourtant, au cœur de cette tristesse, une lueur émerge : un rayon de soleil perce les nuages gris. La fée retrouve son sourire, sa douce ardeur, et le saule, en écho, se met à danser à ses côtés. Les souvenirs s'entrelacent, tissant des rêves où joie et peine s'unissent en une harmonie délicate. Dans ce jardin d'hiver, où l'espoir s'élève, l'amour, bien que meurtri, renaît en une symphonie envoûtante.





vendredi

Amour résonnant

Résonner, s'attarder sur les échos d'antan, 
n'est-ce pas comme piloter un rêve errant ? 
Les yeux mi-clos, rivés sur des reflets passés, 
tandis que l'avenir bleu s'éclipse, effacé. 

Dans le miroir des souvenirs, elle s'égare ; 
chaque regard en arrière, un nouveau départ. 
Mais la route s'assombrit, le destin s'impose. 
L'accident guette, tel une ombre qui explose.

Laisse les ombres se mouver, s'évanouir,
embrasse l'horizon, laisse-toi conquérir. 
Car avancer, c'est beau, c'est vivre et s'élever. 
Dans le présent dynamique, apprends à aimer.
 
 

 
*
Illustration d'après Les amants de Magritte 


mardi

Le poids des masques

Dans un royaume où l'ombre façonne des rêves,
Ma main trace une prose, émouvante et légère,
Des standards inaccessibles flottent dans l'éther,
Comme des étoiles en trêve, ou des guirlandes oubliées.

Ces idéaux, nourris de filtres et d'illusions,
Créent des mirages d'argent,
Vendre des glaçons à un pingouin,
Un défi absurde dans ce monde en déroute.

Les réseaux sociaux tissent des toiles fragiles,
Où l'âme se perd dans un ballet d'images,
Un chat cherchant son reflet,
Dans un jeu de lumière et d'ombre.

Visages sculptés par des mains invisibles,
Chimères et désirs indicibles,
Le souhait d'une chaussette assortie,
Dans un univers de désordre et de quête.

Sous un ciel de néons, la vérité s'efface,
Les cœurs se consument dans une danse profane,
Une soirée où les pas sont oubliés,
Sourires en carton, rires en écho, masquent les blessures.

Dans cette société de verre, l'authentique s'estompe,
L'être se déplace dans un miroir déformant,
Les selfies deviennent caricatures,
Mais au-delà des illusions, la lumière attend.

Comme un enfant cherchant la dernière part de gâteau,
Retrouver l'essence de nos vraies passions,
Car qui a besoin de filtres,
Quand être soi-même suffit, même avec des cheveux en bataille,
Et des chaussettes dépareillées.
 
 
 
 
Illustration Jaya Suberg


samedi

L'opéra des ombres

Il n'y a aucune anomalie, juste une illusion, peut-être un souffle de vie suspendu dans l'air. Les vitraux de la cathédrale, avec leurs reflets, révèlent une femme qui, en secret, perd sa poésie. La mort, spectatrice silencieuse, attend dans l'ombre, s'accoutumant à son spasme, se faisant nombre.
Sur une façade grise, au bout d'une rue, gît un dentier, vestige d'un sourire disparu. Si le pan de la bibliothèque venait à s'effacer, un silence sanguin s'installerait, créant une atmosphère éthique. Les yeux clos, baissés sous l'étoile polaire, on pourrait imaginer un clair de lune s'effondrant sur la terre.

Faut-il autant de noir pour espérer le blanc ?

Elle cherche lentement, patiemment, le violon. Ici, les silhouettes dansent, légères, tandis que des poèmes et des cœurs s'élèvent en prière. C'est un opéra vertical, à la corde bleue, une dernière vague d'un miroir mystérieux et précieux.

Je passais par là, par hasard, et je t'ai croisée, ressentant une énergie folle mêlée à l'unicité.
 
 
 

lundi

L'encre des instants

Érudite, envoûtante, elle captive mon souffle,
L'âme de l'harmonie entre cuivres et zéphyrs,
Mon corps, cet instrument vibrant,
Résonne sans cesse de ses accords les plus exquis.
Lorsque la discrète se révèle,
Envoûtée par le raffinement,
L'élégance, la courtoisie, l'aisance,
Le fruit de l'instant est mûr.

J'affectionne l'équilibre du cocon,
Où l'envie s'érige dans une atmosphère
Sensuelle et haletante,
Où le désir s'élève en crescendo,
Les cotons d'iris exaltant la clé des sens,
Où le corps à corps sulfureux fluctue,
Et où le plaisir submerge la raison,
Tatouant l'essence d'une encre indélébile,
D'instants voués à l'ouragan,
Intraitable dans mes armes,
Cérébrale dans l'assaut,
Insatiable dans l'ardeur de l'intrigue,
Gourmande quand la pitance a du goût.

Je suis rose pâle, noir ou arc-en-ciel,
Délicatesse ou indécence,
Ou tout de rêves dénudés.
Et j'aime me perdre sous vos griffures félines,
Fauviste, adepte d'effleurements passionnés,
De plaisirs intenses, de jeux audacieux,
De complicité partagée,
Dans la plus grande des déférences et défiances.
Je serai votre éternité ou chimère.


 
 

vendredi

Le mot fin n'existe pas

Je ne stimule plus l’imaginaire de mes doublures.
Alors, je reprends de tes ailes, cher libellule.
Mon cœur s’étire, avide de renaissance.
L’art, omniprésent, s’invite à ma table,
Comme un ami fidèle, il s’installe.
Quelques baisers en papier, vestiges d’un amour,
Flottent dans l’air, dans le silence de mon oreille.
Je n’accueille que l’écho des murmures
Que mon cœur peut accumuler, souvenirs chuchotés par le vent.

Dans l’alcôve où l’effervescence s’éveille,
La libellule, nerveuse, danse sous le ciel vermeil.
Son vaisseau, un dirigeable aux voiles enchevêtrées,
Transporte un recueil, éclat de mystère.
L’étrange s’évapore, perdu au milieu de mes vers,
Naviguant, tel un rêveur, parmi les nuages.
Je file, insouciant, dans cette guerre des étoiles,
Cherchant à récupérer d’autres mots à panser,
À peine cousus entre eux, sagesse ancienne.

Leurs candeurs, telles des fruits mûrs,
Donnent un air d’abondance à l’instant présent.
Une promesse de renouveau, mais un fracas soudain :
La pluie se déchaîne, j’heurte une page blanche.
Pourtant, l’âme est en vie, me relevant, tranquille.
J’esquisse un sourire, pas d’embrouille, pas de cris,
Juste l’art de m’en sortir, malgré les soupirs.
Il est difficile de ne pas s’indigner,
Mais demain, tel un phénix, sera un autre jour,
Une toile vierge prête à accueillir les couleurs de l’espoir.

Fuite spirituelle

Si elle m'aperçoit, paisible, en secret,
La tête penchée,
Les mains dissimulées sous son manteau de velours,
Tandis que nous nous évadons,
Nous entamons désormais notre envol céleste.

Mon corps s'anime
Avec une grâce envoûtante,
J'enlace son cœur pour le préserver,
Alors que tout devient crucial,
En vagues éthérées.

À travers la vitre de la baie, je discerne la clarté,
Elle dévoile deux orbes argentés
Et mon serpent aquatique,
Une paire d'yeux, une brise légère,
Légendes multiples, une onde énigmatique.

Je sens que l'instant est propice
Pour te demander un baiser.
Ne t'éloigne pas, ma sublime chimère.
Si je m'harmonise
Avec la voûte étoilée de manière espiègle,
Pourrais-tu effleurer ma barque et mes ailes ?
Nous avons toujours débuté sur une note incertaine.

Je bondis d'un astre à l'autre,
Tu enveloppes mon cœur de tes bras,
Comme pour murmurer
Que tu es tout ce dont j'ai besoin.
Le citronnier, la fontaine isolée,
L'éclat sous la vitre de la baie,
Des regards égarés, un ciel pourpre,
Récits éphémères, une mélodie sauvage.

Je sens que l'instant est venu,
Ne pars pas, ma sublime chimère,
Accorde-moi ce désir précieux.

mercredi

Voyage au-delà des Rêves

La poussière s’élève le sable s’envole
Qui donc resterait alors immaculé
Et qui saurait m’interdire
D’exhaler mon odeur
Alors que déjà lavé
Je sors, enfin propre…
De grâce ne vous vantez
Avec vos ailes non souillées
Alors que vos crânes glougloutent
D’un trop plein de pus de boutons
De grâce ne faites point l’arrogant
Et ne me jugez ici trop malin
Moi qui, ma vie durant, ai manqué de bain
La poussière s’élève le sable s’envole
Qui donc resterait alors immaculé
Et qui saurait m’interdire
D’exhaler mon odeur
Alors que déjà lavé
Je sors, enfin propre…
De grâce ne vous vantez
Avec vos ailes non souillées
Alors que vos crânes glougloutent
D’un trop plein de pus de boutons
De grâce ne faites point l’arrogant
Et ne me jugez ici trop malin
Moi qui, ma vie durant, ai manqué de bain
La neige s'est empilée
Comme des rêves oubliés,
La fleur s'est fanée,
Spectre d'un été évanoui.

Qui, encore, oserait séduire ?

Tu es devenue une étoile fugace,
Dans le silence des galaxies,
À l'abri des tempêtes de l'âme,
Pour plonger dans l'étreinte de mes pensées.

Sous ce ciel d'acier et de velours,
Viens à moi,
Ma sylphide des nébuleuses,
Partageons l'aube,
Ce tissu d'ombres et de lumières,
Des murmures d'éternité
Qui valsent dans le cosmos.

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