Quand son cœur naufrage dans le néant ?
L'amour, n'est-il pas cette flamme éphémère
Ce volcan de tendresse qui s’éteint à l’aube des rêves ?
Pourtant, te trouver dans la chair,
Il s’épanouirait sans hésitation,
Comme la rosée embrasse l'épiderme d’un désert,
Sous le ciel constellé d’un voyage enivrant.
On dit que « ce qui ne le dévore pas le couronne ».
Il est plus cintré que tu ne l’imagines,
Plus résilient qu’une peau griffée de crépuscule,
Comme une caravane voguant sur des routes sans fin.
Tu n’as pas encore goûté ce qu’il est.
Il est la semence des lèvres scellées,
Le vertige des corps enlacés,
Le murmure des souffles retenus,
Il est l’extase brute,
Dans l’or d’un matin qui s’éveille sur l’horizon,
Et pourtant,
Il n’est qu’un fragment,
En quête de sens et de vérité,
Cherchant l’abîme et l’origine du désir,
Comme un voyageur errant,
Sur les sentiers de l’amour et de l’infini.
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