La tête penchée,
Les mains dissimulées sous son manteau de velours,
Tandis que nous nous évadons,
Nous entamons désormais notre envol céleste.
Mon corps s'anime
Avec une grâce envoûtante,
J'enlace son cœur pour le préserver,
Alors que tout devient crucial,
En vagues éthérées.
À travers la vitre de la baie, je discerne la clarté,
Elle dévoile deux orbes argentés
Et mon serpent aquatique,
Une paire d'yeux, une brise légère,
Légendes multiples, une onde énigmatique.
Je sens que l'instant est propice
Pour te demander un baiser.
Ne t'éloigne pas, ma sublime chimère.
Si je m'harmonise
Avec la voûte étoilée de manière espiègle,
Pourrais-tu effleurer ma barque et mes ailes ?
Nous avons toujours débuté sur une note incertaine.
Je bondis d'un astre à l'autre,
Tu enveloppes mon cœur de tes bras,
Comme pour murmurer
Que tu es tout ce dont j'ai besoin.
Le citronnier, la fontaine isolée,
L'éclat sous la vitre de la baie,
Des regards égarés, un ciel pourpre,
Récits éphémères, une mélodie sauvage.
Je sens que l'instant est venu,
Ne pars pas, ma sublime chimère,
Accorde-moi ce désir précieux.
Si la libellule vous aperçoit et prête quête spirituelle,
RépondreSupprimerLe corps devient lui-même nuage
Et à travers la baie vitrée, les étoiles tombées,
Tout se présente sauvage et mélopée à qui sait l'entendre poétiquement
Merci.