Il n'y a aucune anomalie, juste une illusion, peut-être un souffle de vie suspendu dans l'air. Les vitraux de la cathédrale, avec leurs reflets, révèlent une femme qui, en secret, perd sa poésie. La mort, spectatrice silencieuse, attend dans l'ombre, s'accoutumant à son spasme, se faisant nombre.
Sur une façade grise, au bout d'une rue, gît un dentier, vestige d'un sourire disparu. Si le pan de la bibliothèque venait à s'effacer, un silence sanguin s'installerait, créant une atmosphère éthique. Les yeux clos, baissés sous l'étoile polaire, on pourrait imaginer un clair de lune s'effondrant sur la terre.
Faut-il autant de noir pour espérer le blanc ?
Elle cherche lentement, patiemment, le violon. Ici, les silhouettes dansent, légères, tandis que des poèmes et des cœurs s'élèvent en prière. C'est un opéra vertical, à la corde bleue, une dernière vague d'un miroir mystérieux et précieux.
Je passais par là, par hasard, et je t'ai croisée, ressentant une énergie folle mêlée à l'unicité.
Un poème qui se lit comme un rêve, avec cette étrangeté qui vous couvre les yeux et vous emmène là où vous n'irez jamais...
RépondreSupprimerDes images fortes qui s'éloignent de la banalité du réel...
Amicalement...
Hubix.
Comme dirait l'homme impalpable :
Supprimer« Dans le doux murmure des mots, laissez-vous porter par des visions éthérées, là où l'imaginaire danse avec l'infini.» :z
Merci.
Ce texte poétique explore des thèmes profonds tels que la vie, la mort, la mémoire et la quête de sens. À travers des métaphores puissantes, comme les vitraux d'une cathédrale symbolisant la fragilité de l'existence, Jamespx crée une tension entre la beauté et la présence de la mort. Des éléments visuels, tels qu'un dentier sur une façade grise, évoquent la perte et le passage du temps, tandis que le silence qui suivrait la disparition d'un pan de la bibliothèque souligne l'importance de la mémoire. La réflexion sur le noir et le blanc met en lumière la nécessité de l'obscurité pour apprécier la lumière, symbolisant l'espoir et le désespoir. La quête du violon, symbole d'harmonie, et les silhouettes dansantes célèbrent la vie et l'art. En somme, ce texte invite à explorer les nuances de l'existence à travers une écriture lyrique, capturant des émotions complexes et réfléchissant sur notre rapport à la vie et à la mort.
RépondreSupprimerMagnifique. J'ai adoré, autant le dentier vestige que le violon désiré. Et si la bibliothèque s'effaçait...
RépondreSupprimerMerci pour cet opéra gratuit...