L’art, omniprésent, s’invite à ma table,
Comme un ami fidèle, il s’installe.
Quelques baisers en papier, vestiges d’un amour,
Flottent dans l’air, dans le silence de mon oreille.
Je n’accueille que l’écho des murmures
Que mon cœur peut accumuler, souvenirs chuchotés par le vent.
Dans l’alcôve où l’effervescence s’éveille,
La libellule, nerveuse, danse sous le ciel vermeil.
Son vaisseau, un dirigeable aux voiles enchevêtrées,
Transporte un recueil, éclat de mystère.
L’étrange s’évapore, perdu au milieu de mes vers,
Naviguant, tel un rêveur, parmi les nuages.
Je file, insouciant, dans cette guerre des étoiles,
Cherchant à récupérer d’autres mots à panser,
À peine cousus entre eux, sagesse ancienne.
Leurs candeurs, telles des fruits mûrs,
Donnent un air d’abondance à l’instant présent.
Une promesse de renouveau, mais un fracas soudain :
La pluie se déchaîne, j’heurte une page blanche.
Pourtant, l’âme est en vie, me relevant, tranquille.
J’esquisse un sourire, pas d’embrouille, pas de cris,
Juste l’art de m’en sortir, malgré les soupirs.
Il est difficile de ne pas s’indigner,
Mais demain, tel un phénix, sera un autre jour,
Une toile vierge prête à accueillir les couleurs de l’espoir.
Et je suis la première, à passer devant cette toile vierge aux couleurs de l'espoir, juste avant qu'un couple de chouettes du jardin des curés, me fasse la grâce de hululer pour moi , j'ai aimé vous lire bien sûr, ai-je encore besoin de l'écrire ? je vous souris, Belle saison automnale.
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