Ma main trace une prose, émouvante et légère,
Des standards inaccessibles flottent dans l'éther,
Comme des étoiles en trêve, ou des guirlandes oubliées.
Ces idéaux, nourris de filtres et d'illusions,
Créent des mirages d'argent,
Vendre des glaçons à un pingouin,
Un défi absurde dans ce monde en déroute.
Les réseaux sociaux tissent des toiles fragiles,
Où l'âme se perd dans un ballet d'images,
Un chat cherchant son reflet,
Dans un jeu de lumière et d'ombre.
Visages sculptés par des mains invisibles,
Chimères et désirs indicibles,
Le souhait d'une chaussette assortie,
Dans un univers de désordre et de quête.
Sous un ciel de néons, la vérité s'efface,
Les cœurs se consument dans une danse profane,
Une soirée où les pas sont oubliés,
Sourires en carton, rires en écho, masquent les blessures.
Dans cette société de verre, l'authentique s'estompe,
L'être se déplace dans un miroir déformant,
Les selfies deviennent caricatures,
Mais au-delà des illusions, la lumière attend.
Comme un enfant cherchant la dernière part de gâteau,
Retrouver l'essence de nos vraies passions,
Car qui a besoin de filtres,
Quand être soi-même suffit, même avec des cheveux en bataille,
Et des chaussettes dépareillées.
Une image transparente de notre société en escalade .
RépondreSupprimerCe poème propose une réflexion profonde sur l'impact des réseaux sociaux et des idéaux inaccessibles sur notre perception de nous-mêmes et des autres. À travers des métaphores évocatrices, Jamespx souligne l'absurdité des attentes sociales et la manière dont notre image est façonnée par des influences extérieures, souvent au détriment de notre authenticité. L'idée que l'authenticité s'estompe dans une "société de verre" met en lumière la fragilité de notre identité face aux apparences. La quête de nos vraies passions, symbolisée par un enfant cherchant la dernière part de gâteau, nous invite à revenir à nous-mêmes, à accepter nos imperfections et à rejeter les filtres déformants. En somme, le texte critique notre époque et nous encourage à réfléchir sur notre rapport à l'image et à l'authenticité, tout en rappelant que la simplicité et l'acceptation de soi peuvent mener à un véritable bonheur dans un monde chaotique.
RépondreSupprimerEn fait je suis bien entré dans le texte mais n' en ai pas trouvé la sortie, poème à charge mais pas si légère.
RépondreSupprimerDans un royaume ou l'ombre façonne des rêves, j' ai du mal à choisir entre l'ombre, le côté obscur qui peut façonner même en plein jour et l'ombre pour ce qui se tient dans l'ombre .
La conclusion : "quand à être soi-même suffit même avec des cheveux en bataille et des chaussettes dépareillées" rend à nouveau inutile ce désir chimérique du milieu de texte ," le souhait de chaussettes assorties dans un univers de désordre.et de quête ". Mais les cheveux en pétard et les chaussettes mélangées c'est justement l'image symbolique d'un univers de soi en désordre revendiquée qui plus est .
Dès lors comment voir le texte comme un appel à l' action et à l'engagement sinon celui de l'anarchie car vouloir remettre de l'ordre au dehors à partir d'un désordre intérieur, ça me semble compliqué même en métaphores.
C'est là où je me perds : une dénonciation des idéaux manipulés, d'une mauvaise influence des réseaux sociaux et la lumière qui attend ( de se faire ) mais pas de remise en question d'un soi qui se trouve bien de la tête aux pieds ( des cheveux aux chaussettes ) dans l'image du désordre ou d'une certaine image du poète engagé ou non.
Dans une autre analyse l 'ombre serait l'inconscient et ce qui s'y tient qui nous façonne et la lumière la conscience . Mais l'inconscient qui revendiquerait de paraître à la lumière dans ce qu'il est y étendrait son royaume je pense.
Une anecdote à propos de vendre des glaçons aux pingouins mais inversée . Du temps de la glorieuse France Afrique le fils de Charles Pasqua y avait une société qui vendait des frigos y compris à des villages dépourvus d' électricité. Et le papa était bien placé pour que ces villages touchent l'aide au développement versé par la France pour pouvoir les acheter. C'était donc nos impôts qui les payaient à Pasqua .
Aujourd'hui dcd il aura eu pas mal de condamnations pour des délits financiers . Un drôle de pingouin lui aussi .
Bref, je repars chercher la bonne sortie de ton texte . . . . .