Blogger me signale trente huit
abonnés
Et une vingtaine de disparus
Et j'attends le soixante et un
Twitter est absent de mes gazouillis
Pourtant j'aime bien le petit oiseau bleu
Mais je suis trop bavard
Chaque tweet publié
Est limité à cent quarante caractères
Il contraint l'utilisateur à être un
éjaculateur précoce
De la langue de Molière
Ou de celle de Michel
Houellebecq
Ce qui est le plus probable
Ne pas confondre avec Danny Welbeck
Un mouton à cinq pattes qui court après un ballon
Qu’est-ce que je fais ici
Et si je lui plumais le bec et le bec
Pour dire que Michel
Aime tweeter pour la presse Belge
« Les morts sont habillés en bleu
Et les Bleus habillés en morts
Toujours un endroit où il pleut,
Pas de vie au-delà des corps… »
Google+ quarante cinq cercles rouges
Me
suivraient dans l’ombre
Contre cinq en plein soleil
Près d'un million deux cent milles passages
Entre deux insectes
Le compteur cherche mes vers de terre
Au pied de mon lit et aucun survivant
Toute ma vie j'ai voulu être
Comme celui
qui est devant moi
Je me lève et je le salue
J'ai toujours voulu être dans sa lumière
Toute sa vie il a voulu être plus petit
Il se baissait et se voûtait
Il a toujours voulu être dans l'ombre
Il a réussi enfin presque
Tu parles de Michel Houellebecq
Il a de l’humour de l’humour noir
Ce qui résiste le mieux sur terre
Pourtant le
comique est parmi nous
Ce qui
résiste le mieux sur internet
C'est la
solitude
Pourtant la
foule est devant nous
Un voyage de la tribu du rêve aveugle
Rappelons-nous
qui nous sommes
Car qui oublie ses racines
N'atteind jamais sa destination
Là se
tient une clé sans serrure
Un trou
une toile d'araignée
Un poisson rouge dans son bocal
Une cougar dans une Ford mustang
Le vertige
de la domination
Le besoin
d'être au-dessus de la mêlée
De maîtriser
en vain amour et douleur
Un mas isolé
quelque part en Provence
Si froid
l'hiver si chaud l'été
Une
plume clouée au-dessus de la porte
Indique l'encre noire qui coule sur les
murs
Où en catimini les portraits
changent
Et partout
de la fine poussière
Où le temps égrène la réflexion
Sur
le bahut une poésie d'Anna Akhmatova
Cette chose
qui occupe ma place à moi
Je n'ai pas encore saisi cet
acharnement
Je dois vraiment les emmerder
Ah le modérateur quel crétin
Un avorton de la pluie et du
beau temps
Un poinçonneur de papiers toilette
Imbibé d'eau de Cologne de chez Tati
Juste un règlement de compte
On imagine
on échafaude on théorise
Et puis il
faut confronter tout cela à la réalité
C'est à ce
moment-là que les poètes bâtissent des révolutions
S'accrochent à
la muse de chair ou d'air
Presque tous
les poètes en ont besoin
Des
révolutions tout droit sorties des laboratoires
Que se
passera-t-il demain
Pour le
savoir vivons l’expérience d'une révolution
Choisissons la nôtre et ouvrons
les portes
Travail accompli
Au tourbillon des mots
Je plonge au fond des plénitudes bleues
La poésie est une suspension qui éclaire le monde
on théorise comme on terrorise ;;;tout en avançons la bêtise humaine encore se précise qu'on le dise
RépondreSupprimersourire
b journée
Mon fils a un parfum de paix
Supprimerquand je me penche sur lui...
Les insensés resteront des insensés
RépondreSupprimerLe monde tourne avec eux et par eux du moins ils le croient
Je ne crois plus à l'homme providence
Supprimeret je n'approuve pas le bashing
si les fondations ne sont pas solides
La solution est collective
si l'on reste libre de ses gestes
Oui absurde
Mais c'est ça qui donne de l'espoir
Bon week-end
La Revolution Des Crabes
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=DdLehwjV4pc
Vive le crabe
SupprimerJe lui serre la pince...
Je reste muet l'assemblée est sourde
Ils faudrait créer des sièges valsant au sein du grand isoloir pour que le chant de l'oreille reste libre d'écoute.
Supprimerqq sièges éjectables et un grand vide
Supprimerune terre neuve
"« Transformer le monde », a dit Marx ; « Change la vie », a dit Rimbaud : ces deux mots d’ordre pour nous n’en font qu’un."
Heureusement qu'on est libre et qu'il nous reste l'espoir!
RépondreSupprimerquel texte...C'est fort
Merci A
Sourire
bonne journée
Une sémantique satirique
Supprimersur les nouveaux moyens de communiquer
ou de non communiquer
ou les moyens de se dévoiler
en s'isolant du monde
pour éviter les baffes...
enfin chacun voit
et comprendra ce qu'il veut...
merci !
Les baffes font mal mais ne nous empêchent pas d'avancer...
SupprimerJe comprends
Belle journée a toi
Ne pas confondre avec les baffles qui rendent audibles
Supprimerles malentendants...
un engagement, oui, il y a plusieurs façon de le faire, notamment dans le travail. Il y a tant d'enfants, de vieillards, de malheureux qui voudraient qu'on les accompagnent. Désolé, ma remarque est un peu cul-cul, mais pour moi la première révolte part pour eux, après j'en créerais bien une autre...
RépondreSupprimerrespectueusement
Je crois que c'est l'élite qui est un peu cul-cul
SupprimerLe charisme comme la vertu a fuit l'Élysée
où les morts ont fermés les portes...
Créons un nouvel endroit
où il fait bon vivre
Et pourtant je te suis de loin
RépondreSupprimerC'est connu plus on a d'amis, plus on est seul
Excellent !
RépondreSupprimerIl a toujours voulu être dans l'ombre
RépondreSupprimerIl a réussi enfin presque
Tu parles de Michel Houellebecq
Non de dieu
Il a de l’humour de l’humour noir
Ce qui résiste le mieux sur terre
C'est la tristesse
Pourtant le comique est parmi nous
Ce qui résiste le mieux sur internet
C'est la solitude
Pourtant la foule est devant nous
Voilà c'est dit et même la poésie ne peut pas masquer ce qui doit être avoué.
J'aime ça et d'autres moments de ton poème - cordialement Solweig