La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Qu'est-ce
qu'un poète en 2014 ? Cela me dit rien, sans doute un utopiste de plus et
qu'au-delà des formules et des définitions toutes faites, je dirais qu'un poète
sans positions c'est comme faire l'amour sans plaisirs... Alors je baise le
ciel du lit et la rivière coule jusqu'à la mer !
La poésie
pure est la pure liberté de l'esprit. Elle se joue de toutes les frontières, du
vrai et du faux, du réel et de l'irréel.
Le poète
a toujours le même rôle qu'hier mais il a des adversaires en face de lui
visiblement stupides ou inversement trop intelligents pour savoir l'écouter et
qu'il est noyé dans la jungle numérique sans pouvoir ni boussole !
De toute
façon, je m'en fous de savoir où le poète doit se situer car ma poésie
n'est-elle pas un hymne lyrique dans lequel je rêverai de me libérer de toutes
servitudes ?
Elle est
inconditionnellement liberté pure.
L'erreur
n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation.
Je dis
qu'elle est l'expression ultime de mon moi, de mon pouvoir démiurgique en
transformant le monde à l'image de mon désir. J'avoue je gonfle de la cheville
droite et alors on ne vit qu'une fois !
Après ce Laïus ou manifeste échevelé, il n e me reste plus qu'a définir
ce qu'est la « liberté pure ». Chaque
fois qu'un homme invente ou crée un grand éclair poétique jaillit... La poésie
pure vainement cherchée à l'école de Valéry c'est la « liberté pure » de
l'imagination telle que je l'ai rencontré chez Rimbaud et Lautréamont.
Je
pourrais poursuivre mais j'ai faim.
Illusion ?
Peut-être selon ce qu'il y a
dans le frigo, elle se joue de tous les interdits au-dessus des formes épiques
ou tragiques ou bucoliques et devient un hymne lyrique qui se rêve délivré de
tout régime alimentaire à toutes servitudes. Elle est inconditionnellement
liberté pure.
La poésie est la pure liberté de l'esprit.
Il est
vrai que l'homme a deux visages, l'un qui interroge l'avenir et l'autre qui
veut retourner dans le passé... Moi je remonte à mon enfance où la liberté
était ni idéalisée ni une prédilection juste une évidence une fenêtre de
naïveté dans laquelle je m'amuse encore. Et là, le propre du pur poète c'est la
liberté pure. Le déchaînement inconditionnel des images sans aucun soucis des
lois et je reviens à dire que c'est le pur exercice de l'imagination comme
exercice de la liberté dans le ravissement. La poésie est toujours belle, il n'y a même que la poésie qui soit belle.
Incantada ou Ucello ? Je me trompe désolé je marche dessus aie ! La valeur de cette muse, c'est la somme d'éloquence contenue dans ses phrases, c'est l'habileté suprême de ses combinaisons de culs bénis... Ou de pains perdus... On peut rire de tout si on a assez de recul... Ami ou ennemi la mer est toujours salée !
la poésie passée la trentaine, c'est foutu Lis de jeunes poètes contemporains Il y en a d'extra un site pour découvrir: "www.toutelapoesie.com lis le pseudo sérioscal il est inventif et créatif dans sa poésie sérielle amitié Jo
Le sang, série N 27 - Le sang, vous ? - Oui, oui, c'est bien ça. Le sang. - Et quoi le sang ? - Quoi le sang ! Quoi le sang ! Quoi ! Quoi ! - Hum. Vous délirez. - Mais il y a du sang, là ? - Où, là ? - Non, rien, non. Je n'ai rien dit. - Il n'y a rien, alors ? - Non, rien. - Ah.
Je connais l'hôpital de la Tronche de Grenoble sinon je rejoins Amélie non pas Poulain mais Nothomb la dame en noire à la peau blanche et aux lèvres écarlates qui souligne qu'il y a quelque chose de mal digéré au sujet de la beauté : tout le monde est d'accord pour dire que l'aspect extérieur a peu d'importance, que c'est l'âme qui compte etc. .. Or on continue à porter au pinacle les stars de l'apparence et à renvoyer aux oubliettes les tronches de mon espèce. Oui, je sais tu parlais de l'intérieur uniquement... Je suis gâté « pile ou face » par chance grâce à Dieu pourtant je ne l'ai jamais croisé Dieu merci !
À minuit je me transforme en tourterelle Ecrivez vite sans sujet préconçu, assez vite pour ne pas retenir et ne pas être tenté de vous relire... A breton zut minuit une !
L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. " c'est curieux cette phrase j'ai l'impression de l'avoir déjà lu ...elle fredonne ds ma tête comme une note de musique !
Sans doute je l'ais déjà utilisé dans un autre texte après me suis-je inspiré de l'aspirateur de la femme de méninge du seizième aucune idée l'art est un courant avec lequel on peut attraper un virus même dans les beaux quartiers d'orange, de Périgueux ou de Montcuq... Bien à vous
Ah bon ! Ma définition du bonheur L'inertie... Je ne crois pas Quand à la poésie déjà dit Une autre forme de bonheur Serait l'apesanteur Se placer au-dessus de tout Quelle liberté
Qui Docteur popaul Consulte la bouche cousue Teresina des Tom Tom Est son ventriloque cartographe Saviez-vous Pour devenir lui-même Il a dû boire De l'huile de morue Chaque soir Lorsqu'il avait les dents du petit Poucet Non qui poussaient Me souffle l'huître De mon casier mémoire La perle noire De mon savon Ushuaïa Depuis il a une haleine de poisson Qui Docteur Folamour Consulte le nez bouché Teresina des Tom Tom Est son métronome ventilatoire Saviez-vous Pour devenir lui-même Il a dû respirer De l'huile de ricin Chaque matin Lorsqu'il avait la goutte au nez Non au pied Me souffle l'huître De mon rayon mémoire La perle noire De ma bouteille à la mer Depuis c'est un robinson Qui
beresina ou teresina d'inter"pole" interpelle un pêle-mêle de mots contrecollés d'un véritable amour qui ne connaît ni le soupçon ni la méfiance... Action !
L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. La force d'un poème est pzut être, justement, dans le fait que chacun peut s'approprier son interprétation ? Amicalement
La poésie est une suspension qui éclaire le monde... Elle éclaire chaque lecteur de manière différente selon sa culture, chaque lecteur à sa propre interprétation de la lumière qu'il reçoit.
Merci pour ce beau texte que j'ose inscrire dans une volonté de réhabilitation du statut de poète qui parle le langage du coeur qui a ses raisons que la raison ignore comme le dit Pascal. Platon, réduisant l'homme à la raison a jugé inutile la présence dans sa citée idéale des poètes (utopistes) selon lui, et Pascal est venu montrer cet autre dimension de l'homme que sont ses sentiment, ses émotions et toute la richesse intérieure qui est vécue par tout un chacun et qui a donc plein droit de s'exprimer. Merci encore pour cet important sujet bellement soulevé. Amitiés Kader.
À force de chercher la vérité Platon est mort... Intox ou vérité... Bref je suis plus dans l'art de plaire, la vérité n'est jamais loin, il faut aussi savoir s'amuser de la vérité pour rendre la vie comestible.
Le poète n'a pas d'âge pour moi, ni d'époque, ni de mode, la poésie sera toujours poétique, le Rimbaud d'aujourd'hui me fait autant d'effet aujourd'hui qu'hier, sinon ce n'est plus de la POÉSIE, merci pour ce questionnement qui ne manque pas d’intérêt, Isabelle.
A propos de Rimbaud... Pour un poète qui n'a pas écrit beaucoup et longtemps, il y a une liste interminable de critiques, de biographies et de films. A contrario a dit Camus c'est parce qu’il avait tout dit ! La critique aime les histoires courtes pour fantasmer davantage et gagner un peu de beurre au passage... Je constate en effet qu'il fait vivre un nombre illimité de critiques semblables ou aléatoires ! Un peu comme Marilyn Monroe et tant d'autres. L'homme aime cultiver le mythe, avoir une référence en tête et la garder comme si elle était unique et immortelle... Une idolâtrie presque incarnée. Pour autant est-ce que "la matière du mythe" en vaut la chandelle, est-elle plus lumineuse qu'une autre ! Parfois même à l'insu de "l'auteur" le mythe naît à travers un acharnement médiatique ou de rumeur qui la cultive et qui rapporte plus d'euros que de fleurs sur la tombe de l'héros du mythe. Un dernier exemple avec la sculpture de bronze réalisée taille réelle en hommage à Amy Winehouse en est l'illustre démonstration... Au-delà de l'amour (C’est comme l’immortaliser dans un beau moment de sa vie. Nous espérons vraiment que les fans d’Amy aimeront la statue selon un fan), il y a surtout le business derrière de la part des protagonistes ou agents ou autres spéculateurs... Rien n'est innocent comme pour Rimbaud même si son talent n'est pas à démontrer.
Bonne lecture ! Mais suivez d'abord les traces du poète avant de savoir qu'il chausse du 42...
Merci pour ce commentaire on ne peut plus "détaillé" lorsque j'ai lu Rimbaud je n'avais pas la moindre idée de son parcours cela m'a plu tout simplement j'avoue que bien souvent par leur parcours atypiques et romanesques certains personnages sont "montés" en épingles, merci et bonne journée à vous Isabelle.
Je dis qu'il rapporte plus aux vivants qu'aux morts le poète disparu... Mais c'est un métier, difficile mais un métier... la preuve... L'actualité avec Yvon Le Men poète en fin de droits qui attaque Pôle emploi... Il faut activer le mécénat vers le poète... Quand on parle d'exonération d'impôts, le loup sort les griffes et il est prêt à épargner une brebis... j'aime le jeu du saute mouton quand le mouton est une tirelire !
ah! oui...Je ne savais pas... 10/06/2014 Interrogé par Le Figaro, Yvon Le Men raconte ce qu'il s'est passé: «J'écris et lis des poèmes sur scène depuis 1972, et de façon professionnelle depuis 1974. J'ai évidemment mal vécu financièrement pendant longtemps, je n'ai jamais pu vivre de mes droits d'auteur, sinon je serais mort de faim. En 1986, j'ai obtenu le statut d'intermittent du spectacle. Je travaillais en collaboration avec une association qui s'appelle Chant manuel, subventionnée par la ville de Lannion et le département des Côtes-d'Armor, et également avec Étonnants voyageurs, dirigé par Michel Le Bris. En 2013, j'ai eu 60 ans et demi. À cet âge là, un intermittent peut demander un «droit de maintient» qui lui permet de continuer jusqu'à 65ans, ce que je m'apprêtais à avoir. Mais, ce jour-là, je ne sais pas ce qui est arrivé, peut-être que Pôle emploi voulait effectuer des contrôles de façon plus sévère, et ils ont conclu que ce que je faisais n'était pas de l'ordre du spectacle. Ils ont immédiatement suspendu mes indemnités»
La poésie est peau de chagrin Festive amoureuse engagée naïve comme le temps qui nous couvre comme la vie qui nous découvre comme la mort qui nous recouvre...
Chaque fois qu'un homme invente ou crée un grand éclair poétique jaillit... Bref la poésie pure vainement cherchée à l'école de Valéry c'est la liberté pure de l'imagination telle que je l'ai rencontré chez Rimbaud et Lautréamont. Je pourrais poursuivre mais j'ai faim. Illusion, peut-être selon ce qu'il y a dans le frigo, elle se joue de toutes les frontières au-dessus des formes épiques ou tragiques ou bucoliques et devient un hymne lyrique qui se rêve délivré de tout régime alimentaire à toutes servitudes. Elle est inconditionnellement liberté pure. La poésie est la pure liberté de l'esprit. Il est vrai que l'homme a deux visages, l'un qui interroge l'avenir et l'autre qui veut retourner dans le passé... Moi je remonte à mon enfance où la liberté était ni idéalisée ni une prédilection juste une évidence une fenêtre de naïveté dans laquelle je m'amuse encore. Et là, le propre du pur poète c'est la liberté pure. Le déchaînement inconditionnel des images sans aucun soucis des lois et je reviens à dire que c'est le pur exercice de l'imagination comme exercice de la liberté dans le ravissement. Bon appétit.
Et bien un poète qui sera reconnu quand il sera mort !!!
RépondreSupprimerOu pas du tout !
je veux bien un plateau de fruit de mer sans coquillard mdr
Incantada ou Ucello ? Je me trompe désolé je marche dessus aie !
SupprimerLa valeur de cette muse, c'est la somme d'éloquence contenue dans ses phrases,
c'est l'habileté suprême de ses combinaisons de culs bénis...
Ou de pains perdus...
On peut rire de tout si on a assez de recul...
Ami ou ennemi la mer est toujours salée !
Ce texte est magnifique... A souligner Michèle Poulain !
RépondreSupprimerCela fait plaisir...
la poésie passée la trentaine, c'est foutu
RépondreSupprimerLis de jeunes poètes contemporains
Il y en a d'extra
un site pour découvrir:
"www.toutelapoesie.com
lis le pseudo sérioscal
il est inventif et créatif
dans sa poésie sérielle
amitié
Jo
Le sang, série N 27
Supprimer- Le sang, vous ?
- Oui, oui, c'est bien ça. Le sang.
- Et quoi le sang ?
- Quoi le sang ! Quoi le sang ! Quoi ! Quoi !
- Hum. Vous délirez.
- Mais il y a du sang, là ?
- Où, là ?
- Non, rien, non. Je n'ai rien dit.
- Il n'y a rien, alors ?
- Non, rien.
- Ah.
...
ça sent bizarre...
Quelle tronche de cent (poètes)...lol
SupprimerTu possèdes
Je connais l'hôpital de la Tronche de Grenoble sinon je rejoins Amélie non pas Poulain mais Nothomb la dame en noire à la peau blanche et aux lèvres écarlates qui souligne qu'il y a quelque chose de mal digéré au sujet de la beauté : tout le monde est d'accord pour dire que l'aspect extérieur a peu d'importance, que c'est l'âme qui compte etc. .. Or on continue à porter au pinacle les stars de l'apparence et à renvoyer aux oubliettes les tronches de mon espèce.
SupprimerOui, je sais tu parlais de l'intérieur uniquement... Je suis gâté « pile ou face » par chance grâce à Dieu pourtant je ne l'ai jamais croisé Dieu merci !
j'ai lu et même relu
RépondreSupprimersans faute
sourire
b soirée
Mon conditionnel emprisonne mon futur... Mais j'ai été quand même libre de pisser sur la tombe de Picasso à Vauvenargues !
SupprimerMinou Drouet était douée
RépondreSupprimerTt...:)
À minuit je me transforme en tourterelle
SupprimerEcrivez vite sans sujet préconçu, assez vite pour ne pas retenir et ne pas être tenté de vous relire... A breton
zut minuit une !
L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation. "
RépondreSupprimerc'est curieux cette phrase j'ai l'impression de l'avoir déjà lu ...elle fredonne ds ma tête comme une note de musique !
Sans doute je l'ais déjà utilisé dans un autre texte après me suis-je inspiré de l'aspirateur de la femme de méninge du seizième aucune idée l'art est un courant avec lequel on peut attraper un virus même dans les beaux quartiers d'orange, de Périgueux ou de Montcuq...
SupprimerBien à vous
Ah bon !
SupprimerMa définition du bonheur
L'inertie... Je ne crois pas
Quand à la poésie déjà dit
Une autre forme de bonheur
Serait l'apesanteur
Se placer au-dessus de tout
Quelle liberté
Deux secondes...
Voilà...
J'y suis...
premiere question???
RépondreSupprimerqu'est ce qu'un poete???
Si la poésie c'est écrire de belles choses qui ne veulent rien dire...ALORS NON je suis loin d'être poéte!!!
je ne l'ai jamais prétendu d'ailleurs!!
par contre s'il faut écrire sur les TRAVERS de l'Humain...sur la TOLERANCE ou sur le RACISME???
JE SERAIS DAVANTAGE POUET!!!rires
BFDS
jk
A propos des "pouet-pouet" pour la suite il faudra attendre à jamais deux mains !
RépondreSupprimerJ'ai un faible pour le travers de porc sans tolérance pour le cochon rose noir gris d'inde ou du Pérou avec ou sans poil...
SupprimerJe ne suis pas raciste !
Une belle réflexion sur la poésie.
RépondreSupprimerJe reviendrai pour une seconde lecture.
Belle journée
Amitiés
Je ne poinçonne plus
Supprimerles tickets modérateurs
le poil dans la main
après 17.00 heures...
joel méfiez-vous de A
RépondreSupprimeril est un feu filopathe
mais pas méchant
humour anglais décliné
Qui
SupprimerDocteur popaul
Consulte la bouche cousue
Teresina des Tom Tom
Est son ventriloque cartographe
Saviez-vous
Pour devenir lui-même
Il a dû boire
De l'huile de morue
Chaque soir
Lorsqu'il avait les dents du petit Poucet
Non qui poussaient
Me souffle l'huître
De mon casier mémoire
La perle noire
De mon savon Ushuaïa
Depuis il a une haleine de poisson
Qui
Docteur Folamour
Consulte le nez bouché
Teresina des Tom Tom
Est son métronome ventilatoire
Saviez-vous
Pour devenir lui-même
Il a dû respirer
De l'huile de ricin
Chaque matin
Lorsqu'il avait la goutte au nez
Non au pied
Me souffle l'huître
De mon rayon mémoire
La perle noire
De ma bouteille à la mer
Depuis c'est un robinson
Qui
beresina ou teresina d'inter"pole" interpelle un pêle-mêle de mots contrecollés d'un véritable amour qui ne connaît ni le soupçon ni la méfiance... Action !
SupprimerL'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation.
RépondreSupprimerLa force d'un poème est pzut être, justement, dans le fait que chacun peut s'approprier son interprétation ?
Amicalement
La poésie est une suspension qui éclaire le monde...
SupprimerElle éclaire chaque lecteur de manière différente selon sa culture, chaque lecteur à sa propre interprétation de la lumière qu'il reçoit.
Merci pour ce beau texte que j'ose inscrire dans une volonté de réhabilitation du statut de poète qui parle le langage du coeur qui a ses raisons que la raison ignore comme le dit Pascal.
RépondreSupprimerPlaton, réduisant l'homme à la raison a jugé inutile la présence dans sa citée idéale des poètes (utopistes) selon lui, et Pascal est venu montrer cet autre dimension de l'homme que sont ses sentiment, ses émotions et toute la richesse intérieure qui est vécue par tout un chacun et qui a donc plein droit de s'exprimer.
Merci encore pour cet important sujet bellement soulevé.
Amitiés
Kader.
À force de chercher la vérité Platon est mort...
SupprimerIntox ou vérité... Bref je suis plus dans l'art de plaire, la vérité n'est jamais loin, il faut aussi savoir s'amuser de la vérité pour rendre la vie comestible.
Le poète n'a pas d'âge pour moi, ni d'époque, ni de mode, la poésie sera toujours poétique, le Rimbaud d'aujourd'hui me fait autant d'effet aujourd'hui qu'hier, sinon ce n'est plus de la POÉSIE, merci pour ce questionnement qui ne manque pas d’intérêt,
RépondreSupprimerIsabelle.
A propos de Rimbaud...
SupprimerPour un poète qui n'a pas écrit beaucoup et longtemps, il y a une liste interminable de critiques, de biographies et de films.
A contrario a dit Camus c'est parce qu’il avait tout dit !
La critique aime les histoires courtes pour fantasmer davantage et gagner un peu de beurre au passage...
Je constate en effet qu'il fait vivre un nombre illimité de critiques semblables ou aléatoires !
Un peu comme Marilyn Monroe et tant d'autres.
L'homme aime cultiver le mythe, avoir une référence en tête et la garder comme si elle était unique et immortelle... Une idolâtrie presque incarnée.
Pour autant est-ce que "la matière du mythe" en vaut la chandelle, est-elle plus lumineuse qu'une autre !
Parfois même à l'insu de "l'auteur" le mythe naît à travers un acharnement médiatique ou de rumeur qui la cultive et qui rapporte plus d'euros que de fleurs sur la tombe de l'héros du mythe.
Un dernier exemple avec la sculpture de bronze réalisée taille réelle en hommage à Amy Winehouse en est l'illustre démonstration...
Au-delà de l'amour (C’est comme l’immortaliser dans un beau moment de sa vie. Nous espérons vraiment que les fans d’Amy aimeront la statue selon un fan), il y a surtout le business derrière de la part des protagonistes ou agents ou autres spéculateurs... Rien n'est innocent comme pour Rimbaud même si son talent n'est pas à démontrer.
Bonne lecture ! Mais suivez d'abord les traces du poète avant de savoir qu'il chausse du 42...
Merci pour ce commentaire on ne peut plus "détaillé" lorsque j'ai lu Rimbaud je n'avais pas la moindre idée de son parcours cela m'a plu tout simplement j'avoue que bien souvent par leur parcours atypiques et romanesques certains personnages sont "montés" en épingles, merci et bonne journée à vous
SupprimerIsabelle.
Que dire...Un texte acide et incisif.
RépondreSupprimerce thème engendre le débat!
Cette question tourne
parfois, autour deJEMÔa
et puis...
Poète est ce un métier, une profession de Foi?
"-Dis moi si l'herbe sent le vert?..."
✫•*¨`*•.¸(¯`✫Douce et créative semaine✫´¯)¸.•´*¨`*•✫
Je dis qu'il rapporte plus aux vivants qu'aux morts le poète disparu...
SupprimerMais c'est un métier, difficile mais un métier... la preuve... L'actualité avec Yvon Le Men poète en fin de droits qui attaque Pôle emploi...
Il faut activer le mécénat vers le poète... Quand on parle d'exonération d'impôts, le loup sort les griffes et il est prêt à épargner une brebis...
j'aime le jeu du saute mouton quand le mouton est une tirelire !
ah! oui...Je ne savais pas...
Supprimer10/06/2014
Interrogé par Le Figaro, Yvon Le Men raconte ce qu'il s'est passé: «J'écris et lis des poèmes sur scène depuis 1972, et de façon professionnelle depuis 1974. J'ai évidemment mal vécu financièrement pendant longtemps, je n'ai jamais pu vivre de mes droits d'auteur, sinon je serais mort de faim. En 1986, j'ai obtenu le statut d'intermittent du spectacle. Je travaillais en collaboration avec une association qui s'appelle Chant manuel, subventionnée par la ville de Lannion et le département des Côtes-d'Armor, et également avec Étonnants voyageurs, dirigé par Michel Le Bris. En 2013, j'ai eu 60 ans et demi. À cet âge là, un intermittent peut demander un «droit de maintient» qui lui permet de continuer jusqu'à 65ans, ce que je m'apprêtais à avoir. Mais, ce jour-là, je ne sais pas ce qui est arrivé, peut-être que Pôle emploi voulait effectuer des contrôles de façon plus sévère, et ils ont conclu que ce que je faisais n'était pas de l'ordre du spectacle. Ils ont immédiatement suspendu mes indemnités»
C'est indigne...Que faire?
La poésie est universelle
RépondreSupprimerLe poète aussi
Un peu comme un enfant qui ne vieilli jamais...
Belle journée
Amicalement
G.
La poésie est peau de chagrin
SupprimerFestive amoureuse engagée naïve
comme le temps qui nous couvre
comme la vie qui nous découvre
comme la mort qui nous recouvre...
Un passager 014...
RépondreSupprimerAprès ce Laïus ou manifeste échevelé, il ne te reste plus qu'a définir ce qu'est la "liberté pure"...
RépondreSupprimerChaque fois qu'un homme invente ou crée un grand éclair poétique jaillit... Bref la poésie pure vainement cherchée à l'école de Valéry c'est la liberté pure de l'imagination telle que je l'ai rencontré chez Rimbaud et Lautréamont. Je pourrais poursuivre mais j'ai faim. Illusion, peut-être selon ce qu'il y a dans le frigo, elle se joue de toutes les frontières au-dessus des formes épiques ou tragiques ou bucoliques et devient un hymne lyrique qui se rêve délivré de tout régime alimentaire à toutes servitudes. Elle est inconditionnellement liberté pure. La poésie est la pure liberté de l'esprit.
SupprimerIl est vrai que l'homme a deux visages, l'un qui interroge l'avenir et l'autre qui veut retourner dans le passé... Moi je remonte à mon enfance où la liberté était ni idéalisée ni une prédilection juste une évidence une fenêtre de naïveté dans laquelle je m'amuse encore. Et là, le propre du pur poète c'est la liberté pure. Le déchaînement inconditionnel des images sans aucun soucis des lois et je reviens à dire que c'est le pur exercice de l'imagination comme exercice de la liberté dans le ravissement.
Bon appétit.
hymne lyrique qui se rêve délivré de tout régime alimentaire
SupprimerRires !