Sous le voile obscur de l’horreur
Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Poignant ce texte ! Pourquoi sommes-nous allés semer la mort en ces lieux ? Cela fait tant d'années que nous zappons sur l'horreur que je ne sais plus s'il faut choisir la folie ou la fuite ! Le gavage médiatique ne semble pas gêner les journaux et les chaînes de télévision : la kalachnikov devient l'outil de communication , la haine s'étale sans pudeur, les crétins dirigent le monde et les usines d'armement embauchent : viva la muerte !
RépondreSupprimerJe retiens que les crétins dirigent le monde...
SupprimerSans exagérer
c'est trop souvent le cas
et à défaut
Ils ne sont que des marionnettes
Aux services de phalanges despotiques
et sanguinaires
Et il y en a très proche de nous
si proche que l'on oublie les enfants
qui subissent en pleine face
leurs saloperies éphémères
car au final sans queue ni tête
et il faudrait aussi que les médias
se censurent pour éviter l'effet papillon
ce qui se passe est inhumain
RépondreSupprimermais sont nous vraiment humain
Un écrit poignant pour une actualité bien triste et sombre.
RépondreSupprimerpourquoi faut il toujours faire couler le sang?
La beauté se cache souvent dans le malheur...
SupprimerSi la beauté du ciel est dans les étoiles
La sienne restera dans mes yeux...
Merci pour elle
Pour eux
et aussi pour nous
miroir...
Evocation de l'inhumanité dans ce qu'elle offre de plus insoutenable aux hommes qui ont du cœur. Il parait que le monde diffusait des images semblables il y a cinq mille ans déjà. Non nous n'avançons pas.
RépondreSupprimerPierreJ.
Mais au delà de tout, pour moi, une société, quelques soient ses croyances (ou pas) et/ou son Histoire, qui ne sait plus protéger ses enfants est une société qui met en danger l' humanité toute entière !
RépondreSupprimerTon poème est poignant !
Un cri qu' on préférerait, je crois, ne jamais avoir à pousser !
Malheureusement , en ce moment, il y a de quoi hurler !......
Merci pour ce très beau et terrible (é)cri (t)
Malou
terrible
RépondreSupprimerIl y a des réalités
Supprimerqui nous laisse impassibles
et des réalités
qui nous laisse extrasensibles
Syrie s'il pleure le poète
RépondreSupprimerSyrie
S'il pleure le poète
Sale temps pour rire
Ton dernier occupant beau pays
C’était la France
Aujourd’hui c’est la liberté unique
D’un parti qui t’assèche les os
Et la terre
Je ne dis pas que la France était un modèle
Serait-ce la peur de l'air et du vent
Ou la peur de la page blanche
Ou la peur de perdre la vie
Face à la tyrannie
Alors ta sagesse te cache
Toi poète anonyme Syrien
Morte depuis longtemps est notre amie poète
Maryana Marrash
D’Alep
A-t-elle des trous dans la tête
Continuons de creuser son lit
Pour espérer
Demain elle ressuscitera
Assise au pied d’un bas-relief Assyrien
Sans aucun doute morte de peur
De voir ces atrocités
La Syrie est en sang
Et le charpentier s’active
Un Araméen de Maalouda
Façonne des cercueils
Pour de la chair assassinée
Bien trop pensante
Bien trop dérangeante
Bien trop pour le despote
Serait-ce la jouissance de l’autorité
Où en toute intimité
En place publique
Loin d'un champ de bataille honorable
Le pouvoir en plein jour
Civil et militaire
Bat l'homme à mort
A coup de matraques
A coup de pieds
A coup de rien et de tout
Au bord du lit de l’Euphrate
La Syrie te lance un appel
A toi poète anonyme de France
De ton lit n’oublie pas cette scène
Elle te supplie
Ecrit
Au pire
Maryana Marrash
La pionnière
Prisonnière du désert
Te lira
Au cœur d'un pays qui a perdu
Depuis longtemps sa poésie...
Écrit le 04-08-2011
J'ai vraiment adoré ton poème dans la manière où tu arrives à transmettre ces images remplies de tristesse; et c'est une belle histoire que tu nous raconte ^^
RépondreSupprimermerci
un texte contre l'idiotie des hommes qui ne connait pas la crise, elle...doit-on applaudir ? Je ne sais même pas, mais je trouve ton texte admirable.
RépondreSupprimerEn principe rien n'unit aussi fort que la poésie
Supprimersi ce n'est l'amour l'amitié et l'admiration
pour d'autres c'est la haine qui remplace la poésie
et ce triptyque universel
Encore une fillette -inoubliable- terrorisée par une humanité qui ne se reconnait pas dans l'Autre.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage sensible et beau.
gala
terrible et émouvant
RépondreSupprimerun écrit de la douleur
un cri
Merci pour ce partage
.
Au bout de la scène
Supprimeril y a le ciel
Un ciel bleu c'est si beau
que certains le préfèrent rouge
Ta poésie est tout ce que j'aime : elle dit les mots devant l'horreur sans tabou ni rien oublier et elle fait mouche à chaque fois que je te lis
RépondreSupprimerJ'ai relevé entre autres cette strophe pour la grande émotion que j'ai éprouvé à sa lecture mais tout est beau et malheureusement vrai dans ton poème
L'œil vif puéril mais parsemé
Je vois les bras d’une fillette
Se soulever face à un téléobjectif
Je ne sais pas qui elle est
Ni où je vais
Mon cœur me supplie
De la prendre dans mes bras
Comme l’amante douce de mon enfance
Quelle tendresse pour ces enfants martyrisés par ces guerres et ces atrocités en tous genres
merci pour cette plume en forme de plaidoyer
Amicales pensées
Je suivrais le commentaire du Savoyard, ce sont les médias qui nous vendent de la kalachnikov à longueur de journée, ce n'est plus de l'ingérence. On fout la merde dans ce monde par pur intérêt et c'est bien de le dénoncer
RépondreSupprimerTes mots ne sont pas lâches, ils mettent en évidence cette barbarie, cette part sombre que chacun de nous entretient. Soit par nos non-dits et ce confort qui nous agrée face à cette enfance violée et bafouée. Face également aux protagonistes de ces horreurs encore perpétrées de nos jours. Oui l'homme croit avancer mais en fait, il ne fait que répéter sa propre histoire bâtie sur la violence et la destruction.
RépondreSupprimerTragédie à ne pas oublier
RépondreSupprimerQue restera-t-il de la Syrie après cette guerre, après ces massacres? Que restera-t-il après?
RépondreSupprimerUne poésie pour continuer à s'indigner. Nécessaire
Hélas sur cette terre qui s'enflamme il n'y a pas que la Syrie qui saccage l'enfance. Un poème efficace et tellement vrai
RépondreSupprimerj'apprécie votre évocation poignante qui n'a rien d'une évocation lâche quoique vous en disiez
RépondreSupprimerJacou... les hommes diffèrent entre eux
Supprimercomme le ciel et la terre
et les terroristes comme le ciel et l'enfer
je n'ai rien d'autre à dire qu'il faut lire et relire votre écrit sans modération...
RépondreSupprimerichini a noté Syrie s’il pleure encore.
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