La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Au pied du cercueil
Une filière d'or
Guette le nuage bleu
Un quart d'heure Américain
Tout se rêve sans rêver
Dans les vents de mes semailles
Tangue un rocking-chair en paille
Venu chanter depuis la Nouvelle-Orléans
Au sud des Dolomites rocailleuses
Se destine la Commedia dell'arte
Tout se joue sans jouer
Un acte d'ingéniosité
Une rampe de lumière sans feu
Fantôme masqué et naïveté
À l'air d'un trompe l'œil travesti
Dans la neige maquilleuse
Se love à la misère de l'instant
Colombine
Sur son Facebook théâtral
Dans ce gouffre Google
Sur l'album Instagram
En cachette
Espiègle
Elle t'observe à l'envers
T'ausculte les veines
Te berce les tympans
T'agite le vibrato
Bouscule tes conventions
Augmente tes contraventions
Je ne suis pas un Polichinelle
Juste singulier et pluriel
Un serviteur de la langue
Un Arlequin virtuel
À la vertu aphrodisiaque
Qui s'émancipe de la ponctuation
Je sais que tu n'as pas disparu
Après le rond point de mes interrogations
Ni dans la terre
Ni dans le ciel
Même dans le plus haut des cieux
J'attendrai le mur du son de ta voix
Éternellement anxieux
Alors tends-moi la main
À travers le bois qui nous sépare
Je te prendrai le bras
Tends-moi tes lèvres
Sur l'heure la plus rare
Je prendrai ton cœur
Mon arbre généalogique
Est taillé par un chasseur
Parfumé par un cueilleur
À un poil près
Il est devenu sédentaire
Rien ne le rendra triste
Rien ne l'abattra
Il ira sous la neige
Quérir la fleur d'oranger
Sous le soleil
Briser la glace
La barbe
S'esclaffe la pin-up
Aux bas qui grésillent
Sur une fréquence
Sans racines ni feuilles
Revenons à la source vive
Temporaire ou définitive
Ma barbe est ma signalétique
Mon moyen de transport
Mon ticket de métro
Ma barbe évolue
Longue ou courte
Selon le tempo
Une musique qui a de l'allure
Elle n'est pas armure
Ni cache misère
Ni marque de reconnaissance
Peut être bijou naturel
Argentée
Par le temps qui l'embrasse
Me révèle
M'affirme
Avec elle
Je gagne du temps
Bien soignée
Régulièrement taillée
Une fois par semaine
Plus la peine
De se raser
Tous les jours
La barbe
Et si vous me parliez maintenant
De votre tumescence pénienne nocturne
La censure vous inquiète
Alors
Qu'est-ce-qui donne à la pluie
Cette odeur si particulière
Sans doute
L'intention des tissus
Avant l'amour
Ma barbe vous salue
Simple hypothèse
Je vous trouve un charme fou
Quelques jours avant le drame, Matteo, a fait part de son mal-être dans une vidéo postée sur Youtube
: «... Il y a aussi la discrimination, oui je le crie fort, j'en ai
beaucoup souffert, mais il n'y a pas que moi. La vie est une lutte, il
faut résister... ».
J'ai été à l'internat pendant quatre dans ce collège... Et ça me bouleverse...
De plumes en mots
Corbeaux
Outrage du temps
Ont volé au passage
Mon ciel d'été
Ma libellule d'argent
Comme une roue tournante
Qui tourne tourne tourne
Sous des étoiles
Aveuglées par la neige
Qui tombe tombe tombe
Son manège de buis éternels
Se recouvre d'une pellicule d'ange
Perdue dans ce labyrinthe éphéméride
Rompra-t-elle le rhizome
Qui la greffe à l'indicible
Où son échelle à deux branches
S'appuie contre l'arbre dénudé
À ses poèmes déchirés
En-dessous du ciel froid
Brille une lumière d'hiver
Qui déplie l'air
À l'iris bleu
Je voudrais déconstruire ce silence
Les yeux en feu
Avec ma roche translucide
Les fissures que le temps perdu
T'a creusé sur la peau
Comme l'heure de vérité
Sur le visage d'un condamné
Le velléitaire
A coagulé l'hystérie des ronds-points
Tu as affronté la marée noire
Pourtant tu as fléchi
Devant l'animalcule
L'inévitable t'a soudé les semelles
À ne plus pouvoir avancer
Vers l'essentiel
Tu repars
La tête sanglante
La bouche pleine de déchets
Misérable partition
La musique sort vaincue
Version 2024
Tu existes face à l'hiver, Comme une blessure blanche. Je te consolerai, en enveloppant mes poèmes, Qui invitent la tendresse sur mes cils. Je saupoudrerai d'or Les fissures que le temps a creusées sur ta peau, Comme l'heure de vérité Sur le visage d'un condamné.
Le velléitaire a figé L'hystérie des ronds-points. Tu as affronté la marée noire, Pourtant, tu as fléchi Devant l'animalcule.
L'inévitable t'a soudé les semelles, Te rendant incapable d'avancer Vers l'essentiel. Tu repars, La tête sanglante, La bouche pleine de déchets.
Chacune de nos particules
Œuvre à construire
Ses propres métastases
Ne pas croire à tout ce que j'entends
Soulage mon angoisse
Comme mes pensées bleues
Sèment toujours le bonheur
Quand honorer les promesses de la vie
Ombre silencieuse
Qui marche dans le clair-obscur
Titube et s'effondre
Personne ne la relève
Pourquoi cette lassitude
Qui ne devrait pas exister
Elle se redresse
Et piétine à pas aveugle
Les brûlures de son époque
L'asphalte sanguinolent
Des slogans barbares et inconscients
Derrière elle
Quelqu'un marche en cadence
Elle avance
Il avance
Elle court
Il court
Tout est vivant et délibéré
Elle se retourne
Personne
Quand l'un cherche l'autre
Comment l'âme creuse le visage
Comme un alphabet
De sons et de maux
Violents et doux
Une aspiration qui prétend
Que le temps à lui seul
Soignerait tous les symptômes
Le temps est neutre
Elle essaie d'aller plus loin
Détacher le nœud
Ce nœud qui l'étouffe
Plus un souffle
La vie écoute les éléments
La mort
Clarté silencieuse
Qui marche dans les ténèbres
Au lendemain du trouble digestif national
Un paysan de la confédération consulte
Accompagné de sa campagne
Pour une crise de goutte
Son tracteur marche à la canne à sucre
Son médecin Roumain Dracula lui prescrit
Une liposuccion de ses vers moulus
Après avoir retiré toutes vos économies
Votre jambe de bois s'enflammera plus vite
Qu'une feuille de soin
Non remboursé par la sécurité insociable
La connerie est tout ce qu’on ne voit qu'après
Tout ce qu’on ne veut pas
Tout ce qu’on n'aime pas
Tout ce qu’on ne sait pas
Tout ce qu’on ne croit pas
Tout ce que l’on ne désire pas
En soi-même
Pourtant elle est là
Déguisée en mépris
La connerie
Ah ils avaient tous un joli rôle à jouer
Mais lorsque le mollet dépasse l'oreille
On finit par perdre pied
Avec les racines de son lit
Dans la fente de son boxer
Non je terminerai plus vite cette fois-ci
Je me prépare pour le Téléthon
Si la jaunisse du gilet de mon voisin
N'a pas trouée
Toutes les poches du bien portant
Illustration d'après une photo de la marque de chaussons de danse Repetto qui a donné une œuvre composée de 250 ballerines rouges, cousues et assemblées dans les ateliers de Saint-Médard-d’Excideuil.
Chaque souffle destiné
Comme si demain
L'indigence nous tuait
Magistère épris
Nébuleuse fantasmée
Partielle aperçue
Généreuse plaidoirie
Cruelle énergie
Toutes turbulences
Résonnent dans les cœurs
Noués ou libérés
Il suffit d'être deux pour s'aimer
Fervent coup d'épée infaillible
Nourrissant l'inspiré
Tous ces vers pleuvront
Où les rivières se marient
Où les langues se délient
Où les mains se touchent
Où les épaules s'embrassent
Où le corps à corps s'enlace
Où le feu brûle l'horizon
Où virevoltent les papillons
Où chante l'oiseau lyre
Où dansent les ombres vierges
Où la mort se condamne à vivre
Dois-je crever
La bouche asséchée de bave absurde
Attaché à un arbre mort d'avance
D'une transhumance révolutionnaire
Où la grande gueule
N'a aucun scrupule
D'abandonner son fidèle compagnon
Un salaud anonyme de plus sur la liste
Je m'éloigne de la fluorescence vindicative
Qui voudrait me transfuser
À son tissu utopique
Pour continuer mon propre destin
Filmer mon étrangeté intérieure
Ou mon défaut d'être
Respirer la chair du monde
Comme bon il me semble
Debout sur une colline sang et or
Ou sur une montagne noire et blanche
Écrire au clair de lune
Rejoindre mes incontournables
Sur l'épaisseur de ma plume
Sous un ciel dégagé de toutes pollutions
Je pars boire un vin chaud
Et quitte le vide sidéral
Me remplir de sérénité
Sérénité délicieuse de toute une vie
Où le cosmos danse en moi
Une vie que je mène
Comme je peux
Avec mon amour
Mes enfants et mes chiens
Premier soir du reste de ma vie
J'ai fini d'écrire
Du balcon à la campagne
Qui a dit
Le dernier roi de France est Charles X
Ne pas confondre avec le roi du X
Dort celle qui n'a pas froid aux yeux
Avec tous les cul-bénits de l'ascension
Bien qu'ils ne portent pas la chasuble
Juste quelques casseroles au derche
Nous avons en tête de liste des dissolubles
Les scouts de l'assemblée nationale
Cause toujours tu m'intéresses
Au rond point des girouettes
Après un premier pas à gauche
Gilbert Collard à droite toute
Avec son gilet pare-balles en kevlar
Danger risque d'inflation
Fait face à Mathilde Panot
Soumise sans tomber dedans
Après le massacre de l'arène
Au milieu d'une marre de sang
Le marchand de sable de l'Élysée
Dans son gilet d'or et d'urine
El Juli fonce sur Bénédicte Taurine
Finir son travail de charcutier traiteur
Le gilet d'identification
Du fils du peuple en textile Dacron
De Gérald Darmanin
Et le gilet polaire zippé
D'un dénommé Nicolas l'Eskimo
Chasseur cueilleur de la terre de feu
Partent à la chasse à courre en deux chevaux
Flinguer le dernier fameux gilet en cachemire
Sans gilet ni filet
Le Philosophe Desiderata presque tout
Du haut de ses nombreux printemps
Me confiait
Si hier la nature
Remplissait nos cœurs d'amour
À la vitesse où l'homme la saccage
Il n'y aura plus que la poésie
Pour qu'elle revive sous nos yeux
Plus j'avance dans la vie
Plus j'ai de chagrin
De voir tous ses abrutis
Qui étaient destinés
À être les rois de la terre
De ses trésors
Et de se libérer eux et nous
De la folie de l'argent
Sommes nous devenus les esclaves
De ses quelques vautours
Absurdes et désaxés
De la réalité sincère des choses
Le contraire nous affligera
L'errance misérable
Dans l'éventail
D'une probable révolution
Information de dernière cuvée
À l'épicentre du Beaujolais nouveau
L'inconnu Didier Guillaume
Né à Bourg-en-péage ça ne s'invente pas
Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
Avance marqué au fer rouge
Coincé dans son gilet tactique
Ce grand spécialiste des sens uniques
Et du politiquement emmerdant
Finit de presser
Les derniers raisins secs sans colères
De messieurs les députés
De la confrérie Macronienne
Miracle pour les uns
Scandale pour les autres
Aucune femme n'était présente
Même Marlène Schiappa
La plus couillu de toutes
Prépayée par la trinité Femen
N'y a pas échappé
Où sont-elles passées
Pour ne pas avoir été bouchonné
Par un gilet rose à la queue en tire bouchon
Échappé de l'hospice de Beaune
Protectrice des curés musulmans
Et des escargots de Bourgogne
Qui attend encore le messie
Au rond-point des sans-culottes
Qui a dit
Le dernier roi de France est Emmanuel premier
Du fist et du mauvais esprit
Amène-toi
Et Dieu terminera ta sépulture
En face du musée des horreurs
Et du secours impopulaire
Gilet jaune
Votre histoire sans fil rouge
Laissera des traces sur le bitume de l'infortune
Des mères célibataires des retraités des chômeurs
Des travailleurs pauvres des entrepreneurs
Des râleurs nés des vrais insoumis apolitiques
Des vertes et des mûres
Un bruissement d'air M'a interpellé Tard dans l'obscurité Je me vois courir sous la pluie Déterminé inventif Créer une structure Pour capturer la libellule noire Qui tourne au-dessus de moi Depuis trop longtemps Une structure déroutante Un filet de sons et de mots Attaché à ma langue Pour éviter l'absence Attraper l'éternelle Sur les encres de chine Qui dorment au grenier Ma langue susurre Des accords tendres Délaisse les césures Et rejoint le ciel de lit Sur un nuage chargé d'émotion Une guitare un violon Un piano un éclat La voix d'une diva L'orchestre s'est réfugié Loin des hébétés Face à face Le crâne d'un poète La mâchoire d'une interprète
Un bruissement d'air M'a interpellé Tôt dans la matinée Je me suis vu me réveiller Déterminé inventif Même la mort Se transforme en musique Quand l'amour coordonne La vie n'a pas de prix