Sans contre marche
Où la pluie comme le soleil
S'infiltrent de part et d'autre
Vous êtes les élus de la dernière chance
Impudiques
Aux abois de la république
Des millions sans amis
Sans leurres ni confettis
S'abandonnent hors champ
Sur la toile d'araignée
Loin de l'azur des hirondelles
Des millions sans abris
Sans réseaux ni optiques
Se perdent hors GPS
Sous des bâches plastiques
Loin de la fée du logis
Ils n'ont pas demandé la voie lactée
Juste un bout de terre
Un peu d’amour
De la reconnaissance
Élus de la dernière chance
À l'aurore joyeux
C'est le moment de raviver l'étoile
Qui brillait dans leurs yeux
Rangez vos tractopelles
Ne prenez plus vos cerveaux
Pour des lampions
Et les sans dents
Pour des moineaux
Le corbeau rôde
Sous un nouveau nom
Son sac à dos venu de l'est
N'est pas un doggy bag
Mais un handy bag
Prêt à gerber
Tous les sans papiers
Et autres nourritures terrestres
Considérées comme avariées
Un bon repas
N'a pas de quartier privilégié
Juste le goût de l'égalité
Élus de la dernière chance
Bon appétit
Vous nous aviez dit en deux mots: le Roi cherche ses dents.
RépondreSupprimerSavez-vous s'il les a retrouvés?
Des rendez-vous sont au sommet en cours
Deux certain, un autre qui rime à rien
Saurons nous nous réunir?
Notre derrière chance entre nos mains
Le trop tard sans trottoir
pour demain...
Matin?
Résister
Résister mot clé sans oublier le champs des disparus sans oublier le chant des condamnés sans oublier les utopies des poètes
SupprimerSuperbe musique, merci...
RépondreSupprimerVous lire est un souffle d'air... Une respiration.
Un souffle au cœur sans gravité en attendant la fin il y a toujours l'espoir de voir l'impossible rire
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RépondreSupprimerAh ça fouette
RépondreSupprimerEstaile... dans le cochon tout se mange
Supprimervous aimez le foué de Paul Prédault
vous avez travaillé dans la pub ou le cochon
Ah ça fouette
À moins que cela vienne d'une tendance sadomasochiste
je brode
Et je sors mon martinet
celui avec des plumes
merde
il s'est envolé
Mon souffle est coupé à cette lecture... Je m'assois donc à même le sol pour cueillir ces paroles généreuses... Pour un bout d'humanisme !
RépondreSupprimerMerci James
Yubanca... sans souffle on souffre
Supprimersi l'on veut écrire qq chose d'utile
bien que mon utilité n'est que futilité
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