Sur un amas de feuilles écrues
Peuplée de centaines de figures
J’entends le crépuscule des Dieux
Et m’enfuis par la porte de Rodin
Lorsqu’une amazone s’est mise à croire à mes mots
Je vis se dissoudre mon masque
Qui m’avait servi de visage
Éperdu d'étonnement
Somptueuses figures endormies
Dans les recoins de mon enfance
Le vent s’est levé vêtue de poésies et d'ors
Me refusa tout linceul
Détendu dans le berceau du souvenir
Une couleur sombre et mystérieuse
Me baise le front
C’était maman
Magnifique hommage à ta maman dans cette belle poésie
RépondreSupprimerNous sentons toujours les baisers des étoiles dans nos rêves et ce sont elles les mères du ciel! sourire
Merci du partage
Bonne journée James
Le berceau est moins profond que la tombe...
Supprimermarine
RépondreSupprimerOù suis-je ?
SupprimerComment entrer dans ton poème James
Dans cette brisure d’enfant perdu
Qui use à cœur perdu tes larmes et ta peine
Quand tu dois assumer l’intime nécessaire
L’externe accusateur la violence la haine
Comment suis-je envoûtée par un seul mot
D’enfant un arbre un juron
Que si je n’avais pas les mots
Je lirais sur ton front
Et tu uses ton cœur à vouloir la justice
Le bonheur à espérer meilleur
Et de tes quatre mains tu travailles sans fin
Responsable épuisé et tenant ta promesse
Et malgré la grisaille ton humour se redresse
Comme un serpent d’ailleurs
Ris-tu ou pleures-tu
Quand tu réponds railleur
En plein ou à côté
Où est ta vérité
Tu ramasses en tremblant
La violette écrasée
Et son parfum parfois
Est violent ou triste
James
Les violettes
Tiennent l’herbe debout.**
A toi.
Violette
28 oct 2011
J'ai tout lu
Supprimeret ira là dans le box office
Une Maman habite toujours le cœur
RépondreSupprimerc'est l'ange qui veille sur nous peu importe ou elle se trouve là haut ou ici bas
Très touchant
Merci James
belle journée
La poésie ouvre les portes sans avoir besoin des clés
SupprimerJe regrette de ne pouvoir lire la vidéo qui accompagne votre poème.
RépondreSupprimerCette poésie est touchante et tendre et je lis le commentaire de ninita:
"" James
Les violettes
Tiennent l’herbe debout.""
Et je rejoins son commentaire en ajoutant que Les violettes sont de belles pensées qui sont là pour donner de la couleur aux prés.
Ce que la chenille appelle la mort
Supprimerle papillon l'appelle renaissance
chaque accord wagnérien est un poème.
RépondreSupprimerUn bel hommage à votre mère...
A.
Je m'éclipse derrière la ligne de fuite d'une destinée qui m'échappe.
RépondreSupprimerFlora...