Seul toi peux changer l'épice de ta vie
J'ai rencontré le « bibend'homme »
Entre deux nuages de lait
Au café Giuseppe Garibaldi
En face de la Mère Denis
Qui lave encore son linge sale
Un forum de poésie
Et je vois le Fennec tendre l’oreille
Sur le sable de la litière de sa chatte Zaza
Qui miaule ses versets pelotés
Si l'on supprimait le non-poétique
Et ses concours frénétiques
De langues et de pizzas
« Je poème » ne serait plus « Je poème »
N'échoue-t-elle pas là
La vie des opprimés
Des os de sèches de l'ivoire
Ou des œufs de caviar
Et le pigeon à l’horizon
Connaît la musique des cancres
Qui roucoule 24 heures sur 24
Dans l'arène du chaudron
De la Mère... J’ai perdu son nom
Dans cette mare de conférences
Il faut filtrer les impuretés avec ses yeux
Jouer avec sa souris et son nénuphar
Et dans ce lac des cygnes
La poésie n'est-elle pas une source de contrÔverses
Comme dans tous les plans d’eau exotiques
Ou restaurants low-cost
Croire le contraire
C'est que vous vivez dans l'imposture
Alors faire des mots croisés
Ou du sport vers Bâle ou Privat
Au-dessus d'un nid de couscous
Pour chanter avec son pois chiche
Je t'aime moi non plus
De toute façon la peau lisse des nuages
N'a pas le don de faire pleurer
Ni leurs pores ni les passoires
« Je poème » est une cuisine incontrôlable
Où les recettes sont illisibles
Où les légumes cuisent avant l'heure
Où les cervelles d’agneaux verdissent
Où la gastro est courante
Dieu où est le paradis
Ton guide Michelin de la poésie
Et un ange passe et me dit
Je m’en tape
Ici je suis avec les hurluberlus
Et ma libellule
Histoire de rester libre
Pour déjeuner ailleurs
Bon appétit
Sourire! j'aime beaucoup cette lecture
RépondreSupprimerVive la poésie sans guide Michelin
Laurel et Hardy sont de vieux amis...
Supprimersympa
RépondreSupprimerOui si on laisse le mépris la susceptibilité et la vanité dans son sac à dos et qu'on ouvre ses poches à l'humour... et puis tout dépend qui ouvre cette lettre sans timbre ni retenue... Il y aura toujours le mal-comprenant...
SupprimerPourquoi se retenir alors que je suis en face des toilettes... De toute façon la tour de Babel jepoème sera encore debout demain et ses locataires le more aux dents pour ne pas lâcher la bride... Euphémisme...
la langue de bœuf ne te donne pas la langue de bois
RépondreSupprimerNon et même sans manger de bœuf
Supprimerma langue reste suspendue
À tes vers et infusions
Quant à celle de bois
Je me fends avec...
De même que l'on accorde des étoiles aux restaurateurs, on devrait décerner des plumes aux poètes.
RépondreSupprimerN'est-ce pas une bonne idée ?
Cordialement.
PL
Oui si l'on peut aussi décerner des cornes
SupprimerLe Guide Michelin des cocus... Pourquoi pas ? Mais j'ai pas de noms, faut pas compter sur moi pour cafter.
SupprimerCordialement.
PL
Nul besoin de cafter
SupprimerCar il se dénonce sans s'en rendre compte
À travers son champ de faiblesses
On peut aussi décerner
Et pourquoi pas
Le bonnet d'âne de la semaine !
À la meilleure et tendre sérosité verbale...
Il faut bien changer de régime pour guérir
Même si la carotte rend aimable...
Tout le monde est passé par là
Et penser que l'on peut y échapper
Pour devenir « un poète éclairé »
Serait bien dommage pour l'hanneton...
Le vol de nuit reste dangereux
Même pour un petit prince
De le trempe de Saint-Exupéry
Sourires
RépondreSupprimerCorne d'Auroch...
ou bien encore : Georges Brassens - LECHE-COCU avec paroles
Oui c'est ça... On ne se refait pas, la culture ça aide !
SupprimerEn le regardant avec un œil de poète
On aurait pu croire à son frontal de prophète
Qu'il avait les grand's eaux de Versailles dans la tête
Corne d'Aurochs
Oui je l'aime bien celle là
SupprimerDe la recherche...
RépondreSupprimerJ'aime bien ces glissades sur des coquilles de noix sèches...
Sarah
Et glou et glou
SupprimerMiaou miaou
Le chabichou
Attend à genoux
Sa noix de Cajou
Et son petit bisou
Un plat du jour consistant, envoyez la suite.
RépondreSupprimerBravo.
Profiteroles ou profi'troll... en désert !
SupprimerDans la mare du parfois n'importe quoi
RépondreSupprimerVaut mieux prendre du recul et danser sur un nénuphar...
merci James pour ce récit humoristique