Et le plaisir de l'autre
Il n’y a pas plus épais qu’un recueil
Quelques feuilles d'encre folle
Encore
Faut-il savoir souffler entre les vers
Pour saisir l'insaisissable
À la première envolée
Entreprendre le geste
Pour exfolier le passé
Cueillir deux iris pour apprendre
À fleurir l'avenir
S'apprivoiser dans une flaque
Pour ne pas sombrer dans l'amnésie
L'amour est une violence
Une arme qu'il faut aiguiser
Pour solidifier sa force
Enraciner l'accord
Nourrir la paix
L'amour est un savant mélange
De silence et de lumière
C’est comme une grande pièce nue
Avec un filament sans abat-jour
L’éclairage est parfois violent
Les ombres agressives
Faut-il le craindre
Fuir par une porte
Celle du paradis
Celle de l’enfer
Celle de l’oubli
Laquelle
Chacun est libre
D'esprit et de corps
Rien ne se consume par hasard
Le hasard est une conséquence
D'une porte mal entretenue
Où la charnière grince
À chaque courant d'air
Où l'absence envenime
La serrure de la liberté
L'amour est une clé
Et il y a des clés
Qui n’appartiendront jamais aux vainqueurs
Et des victoires
Qui n’appartiennent qu’aux vaincus
Et il y a des clés
RépondreSupprimerQui n’appartiendront jamais aux vainqueurs
Et des victoires
Qui n’appartiennent qu’aux vaincus
j'aime la fin
Bel écrit
Merci poète
Amitié
A
La fin et les moyens offrent un horizon
SupprimerEntre le plaisir de l’un
RépondreSupprimerEt le plaisir de l'autre
Il n’y a pas plus épais qu’un recueil
Quelques feuilles d'encre folle
De toute beauté!
Oui en relisant
Supprimeron se surprend
et tant que je me surprendrai
j'écrirai
La clé des champs
RépondreSupprimerou la clé de sol
SupprimerIl n'y a que de vieilles serrures...
RépondreSupprimerElles grincent toutes du dentier et couinent de l'entre jambe.
Je ne parle pas des mâles
C'est le zoo
Et plus c'est simple plus on complique
à mon avis l'el canto de la Luce va t'envoyer en Sibérie
Supprimert'épancher sur le permafrost
bonne pour la cryogénie...
et si je relisais Goethe et son fameux Faust
Et il y a des clés
RépondreSupprimerQui n’appartiendront jamais aux vainqueurs
Et des victoires
Qui n’appartiennent qu’aux vaincus
une poésie sans clé,
et qui pourtant ouvre des portes...
merci JamesPx,
Lynda
Faut-il ne pas avoir peur des portes sans issues
SupprimerMerci James Px. pour ce beau poème : l'amour est une défaite somptueuse qui fait fondre toutes les armes.
RépondreSupprimerCordialement.
Jacou... L'amour est une arme avec des larmes qui tranchent parfois la chose... Comme elle peut défendre et les sécher...
Supprimeret les ceintures de chastity
RépondreSupprimerÔooh ! génial la conclusion le reste est excellent aussi, bises tendre
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