Comme dans un rêve après avoir peint des choses
J'ai croisé l'analyste ou le psy j'ai perdu l'étage
Une hôtesse tête en l'air vissée sur un tabouret me réceptionne
Elle me supplie de suivre la ligne rouge peinte au sol
Et d'enfoncer les clous qui dépassent
Ah j'aime les voyages qui commencent par te mettre en cage
Quand un malheur passe un autre arrive c'est une caméra cachée
Non juste un crétin en costume qui te surveille au cas où
Parce que tu portes une barbe de 3 jours
Encore un qui n'a jamais décollé de son asile
De toute façon l'oiseau en cage rêvera des nuages
Même si mon bilan s'envole sous un déluge de notes
Et puis je garde toujours ma plume sous mon pull
En été je la mets vous avez trouvé l'endroit
Le seul fou du quartier encore en âge
De rester seul devant un divan rouge
Comment s'appelle-t-il déjà Henri Chapier
Non et si je dis que c'est vous
Vous aussi vous avez suivi la ligne blanche
Enfin je parle du psychopathe qui sniffait mon cuir chevelu dans l'ascenseur
Encore un adepte de Jean-Louis David
Je commence à avoir plus de cheveux blancs que de noirs
Pourtant je ne joue pas au échec je n'aime pas perdre
Les soucis ou la génétique comment pour vos cheveux
Et sur un cerisier mort est-ce qu'on trouve des fleurs
Non alors je ne suis pas mort juste fou des fleurs
Tout le monde s'en fout que je perds mes cheveux et vous
Quand je pense qu'il arrive à faire un huit avec son cul
Mon psychopathe oui j'ai encore une dent pour Pivot
Je voulais dire contre lui et l'orthographe
En plus il arrive à calculer la légèreté d'un être
Comme s'il faisait noir au pied d'un phare
Au fait il fait nuit au pied d'un phare
Moi je rêve toutes les nuits et vous jamais
Comme ces fleurs d'hier qui sont mes rêves de demain
Oui les fleurs les oiseaux la plume la barbe le blanc le rouge
Aussi le rosé l'été lors d'un barbecue
À ce moment là la vie est une lumière dans le vent
Je ne comprendrais jamais un citadin qui jouit
Lorsqu'il voit de sa fenêtre la façade grise de son anonyme voisin
C'est comme croire que la pensée d'une fourmi peut toucher le ciel
Et vous m'en direz une autre comme celle là
Quand je reviendrai avec mon chien pour aveugle
Pour finir la séance par les mots qu'on n'a pas dit
Où sont-elles vos fleurs du silence
Désolé j'ai oublié ma carte de crédit
À vendredi
M-KISSINE a voté
RépondreSupprimerC'est un texte Loufoque.
SupprimerMerci James
RépondreSupprimerUne belle fin de journée
Il faut savoir lâcher la roue pour qu'elle dégonfle...
SupprimerLe jardin doit voir les fleurs fleurir !
RépondreSupprimerLe printemps est là! sourire
Douce soirée James
Belle lecture
Bise et amitié
A
Tout est là...
Supprimerenfin presque car il manque toujours qq chose
Épicure de rappel
ça ne fait pas de mal
https://www.youtube.com/watch?v=vc4FuJb434A
RépondreSupprimerDALIDA... LE TEMPS DES FLEURS
Dali dada... Je préfère !
Supprimerje comprends bien... Le surréalisme n'est pas mort !
SupprimerIl suffit d'être ou de regarder autour de soi
En politique la communication et la carrière sont les uniques points d'attaches du nombril au coffre tout le reste est surréaliste lorsqu'il s'agit d'agir...
SupprimerMerci James
RépondreSupprimerTe lire...C'est toujours un plaisir
Belle soirée
C'est difficile de le dire
Supprimerc'est plus facile de le lire
"rappelez vous Jésus à marché sur l'eau"
RépondreSupprimerPuis il a transformé l'eau en vin et a fait du ski nautique !!!
Tt...
j'aime
RépondreSupprimerMerci James Px. pour la ballade intérieure dans l'esprit heurté à chaque porte d'un poète fébrile et plein d'humour, qui aime les coq-à-l'âne. Cordialement.
RépondreSupprimerJacou... Une ballade satirique sans doute sur l'a priori "un mot" sur la différence et sur le maniérisme de l'être et d'être
SupprimerLa bouffonne
RépondreSupprimerUn roi s’ennuyait ferme
Il appela son fou
Bouffon !
Et le fou se pointa
Grimé comme un grimaud
Sous son bonnet pointu
C’était une bouffonne
Plus fine que son roi
Qui la prenait pour folle
Oui Sire
Fais-nous rire
Seigneur vous riez quand je pleure
Vous malentendez ce me semble
Alors riez un peu pour voir
Si je pleure
La bouffonne révérença
Et feignit un fou rire
Que vous arrive-t-il ?
Dit le Sire
Je riote à mon saoul
Pour vous tirer des larmes
Alors pleurez un coup
Car je suis mort de rire
Et le roi s’éteignit
La bouffonne pleura.
27 juin 2010
Avec cette part de folie que la vie nous montre cela grouille et ton cri solitaire est très émouvant... Amitié
RépondreSupprimerMARIE L. La solitude est intrinsèque à l'artiste enfin à celui qui ne marche pas dans la foulée béate...
SupprimerA fleurs perdues...j'ai croisé un pétale "de pensée"...bouquet de mots qui attise l'esprit, une fine analyse de la profondeur de soi
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