Ce mouvement perpétuel qui nous entoure
Qu'on essaie de maîtriser
Là
En nous
Logé entre le yin et le yang
Le tout est d'ouvrir la bonne porte
Laisser pénétrer le soleil
Et la bonne fenêtre
Désennuyer l'air
Nous devons prendre soin de nous
De l'action dévastatrice de la parole
Servir sur une assiette propre
Refuser de l'utiliser
Pour une autre destination
Qui n'est pas un livre passionnant
Intense poème
Saine critique
Et jeter tout ce qui nous prend
Être plus langage que cerveaux
Le mot
Celui qui peut nous élever vers les hauteurs
Peut nous dévorer vivants
Si on laisse la bête régner
Sur l'esprit et la prudence
Quelles aspirations avez-vous
Le mot quand il a été dédié
Manger des restes
Ne vous plaignez pas
Ne vous vantez pas de votre exploit
Quand vous avez déchiré
Toutes les limites de mesure
Et le mot devient aveugle
Seul
Dans les neiges anonymes
Territoire réservé à l'indigène
À la langue trop longue
Il vous observe
Ciel de mot(s)
*
« à ta menace, elles (ils) prennent la fuite, effrayées (és) par le tonnerre de ta voix. » psaume 103.
Punaise de lit... Oh punaise le mot
RépondreSupprimerJe navigue sur vos mots sur vos dessins sans me noyer... merci
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