Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2010
(177)
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juillet
(14)
- Asie... Carnet de voyage
- Lettre ouverte particulière
- Rubis love
- C'est dans l'air du vent
- Immuable vérité
- Citations d'un jour
- Synopsis d'une plume...
- Le poète est-il utile comme le philosophe Botul ?
- Et quand nos corps parlaient avec les cigales ...
- Le crâne anonyme et son chien ...
- A la vie A l'oubli ... A vous
- L'art c'est du vent ... Pour être léger !
- L'adieu cent regrets
- Et danse maintenant
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juillet
(14)
vendredi
Asie... Carnet de voyage
Sur le tas de fumier
Et le soir venu
Dévêtue
Sur la mer d’huile d’un trottoir
Patpong
La jeune fille danse
Aguichant l'entrée d'un go-go bar
Podium d'un bordel
Illusionniste
Dû aux promesses infinies
D'aventuriers papillons de nuit
La lèvre épaisse forcée par un triste sourire
Le sein à la pulpe licencieuse et dense
La jambe interminable
Accrochée à une fesse Cambodgienne rebondie par un tissus
Perdu
En élasto khmer rouge
D'un génocide
A la géométrie non variable d'Euclide
Théorème
Il l'appellera ainsi je t'aime
Sous le néon branlant
Après deux éclipses
Du réverbère d'en face
C'est le cri de la pluie
Et elle lui crie grâce
De tout ce qui l’implore d’avoir la vie sauve
Dans cette merde
Seul le coq chante les pieds dedans
Il se sauve
Et il court
Sans se retourner
Jusqu'au petit jour
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Bonjour James,
RépondreSupprimerOn s'y croirait!
Dégoulinent de désespérance tes mots comme la pluie sur cette fille qui danse, pour survivre " sur la mer d'huile d'un trottoir"... Des impressions, images flash...
Superbe!
Amitiés
Martine
Tu as su donner un ton glauque dans cet écrit, je pense que c'était le but, en tout cas ça glace un peu, et ça percute le lecteur.
RépondreSupprimerAmitiés
LANDE
On veut avoir la tête d’affiche avant que la mort nous fauche
RépondreSupprimerDans un de ces miroirs être riche de l’amour de ces proches
Alors on s’accroche même à tous ces manques en cicatrices
Sortant de la poche une phrase : nos cas ne sont pas si tristes
En faisant le tour d’un monde répondant à la seule demande
Du tonnerre qui gronde et des lumières qui se disent grandes
Alors qu’ici bas tant d’enfances dans les sables s’enfoncent
Bercés dans la souffrance et même pas un sourcil se fronce
James...je me demande souvent quelle est la distance entre un coeur qui bat sincère pour l'autre et un coeur qui montre son cul et s'en fiche de tout et de tous...
Lecture très interessante et si typique de toi...
Merci
Galatea
Galatea belga Exilée sur l'île de la sardine !
RépondreSupprimerLecture très interessante et si typique de toi... Ah !
Je me demande souvent quelle est la distance entre un coeur qui bat sincère pour l'autre et un coeur qui montre son cul et s'en fiche de tout et de tous
Lorsqu'on chante dans une langue étrangère il y a une distance qui se crée naturellement du fait de la langue, la distance émotionnelle est très différente.
LANDE DOUILLETTE à la mode de chez Pat !
Tu as su donner un ton glauque dans cet écrit, je pense que c'était le but, en tout cas ça glace un peu, et ça percute le lecteur. Et encore c'est de la poésie ... J'ai envie de vomir !
Un voyage que l'on n'a pas trop envie d'effectuer... a lire les maux esquissés par votre plume... Un univers noir et dure où la pitié se conjugue à peine au conditionnel...
RépondreSupprimerIl y aurait long à dire sur l'une des plus grandes tragédie du 20ème siècles... Et que dire de la couardise des gouvernements?
Vous avez choisi de traiter une phase de cette décadence humaine... c'est une idée superbe, mais, c'est dommage qu'un trop plein de métaphores en gène la bonne assimilation et fait tant douter de ce que perçoit l'esprit ...
Un texte fort en émotion...
Merci de cette judicieuse proposition...
Amicalement
ST
Charles Phillips merci et dit Un voyage que l'on n'a pas trop envie d'effectuer ... Alors j'ai réussi contre l'expansion de ce tourisme sexuel Et dit : c'est dommage qu'un trop plein de métaphores en gène la bonne assimilation et fait tant douter de ce que perçoit l'esprit ... ... C'est sans doute ce qui diffère un texte "journalistrique*" et la poésie ... En poésie on peut et on doit le dénoncer ou le raconter avec des mots provoquant des images fortes ! Sinon à quoi bon ...
RépondreSupprimerJames Px. Témoin de son temps.
*Un journalistrique est une carte de presse pressée con sensuelle où l'on prend un sujet grave pour ne pas dire pire et on le transforme à la sauce condimat avec de l'image choque !
Le lendemain il ne reste rien !
A ma lecture je me réjouis d'être née ici en France, malgré une politique qui bat de l'aile, nous avons des droits ,nous les femmes, les enfants, les hommes .Merci de nous rappeler comme il est bon d'avoir un toit, à manger ,l'amour de nos géniteurs, un job ou non ....Que parfois selon le pays ou l'on est naît, cela change la donne!
RépondreSupprimerValavalou
très étrange James. On y sent bien la profondeur du désespoir et l'empreinte de la violence, et malgré des images très réussies, je ressens un malaise...
RépondreSupprimerelisabetha 1
comme une description du commerce de la merde.
RépondreSupprimerSympatique
La poésie ce sont aussi ces images fortes provoquant l'émotion, la nausée.
RépondreSupprimerUn coup de crayon, une plume, des mots que j'ai appréciés !
Francis.
trycia1
RépondreSupprimerSilence
elisabetha 1
RépondreSupprimerC'est fait exprès Dire des choses ignobles en pente douce... Celles qui conduisent en enfer !!
Place Blanche,
RépondreSupprimerQuartier Rouge,
mêmes impasses
où la vergogne
ferait du lèche-vitrine...
lio...
l'odeur des bordels humides de pleurs d'enfants me dégoûte ...
RépondreSupprimerGallaumar
Désolée mais "...élasto khmer..." ça ne passe pas.
RépondreSupprimerCe texte me met mal à l'aise.
Comment parler de l'horreur avec légèreté, est-ce souhaitable?
Je m'interroge.
Clari
Bien suspendu...et éclairant !
RépondreSupprimerViolence sous-jacente en quelques vers qui dénoncent une tragédie hélas par trop silencieuse ! Merci Jamespx et je vote
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