Rien n'allait vraiment
C'était un jour blanc d'hiver
Suivi d'une nuit noire polaire
Le jour d'après
Quand j'ai aidé l'être cher à partir en paix
La nuit est devenue d'une blancheur féroce
Suivi d'un jour noir atroce
Le jour d'après
Rien ne supposait
Juste 24 heures
Anéanti je demeure
Face à la mort immobile
Face à cette image indélébile
Submergé de douleur
Et de remords je demeure
Suspendu à l'horreur
Habillé d'une mémoire d'un seul fil
Je reste fragile
Et perdu je demeure
Le jour d'après
La vie a repris
Sans lui
Avec cent regrets
Très beau poème, profondément vrai et touchant. Le jour d'après tout est soudain si différent. Bises
RépondreSupprimerAude
James Px,
RépondreSupprimerun poème profond
sublime dans ses mots
touchant l'intérieur de tous
un superbe partage
amitiés
Pierre-Yves
si je ne suis pô hors sujet ...
RépondreSupprimerlorsque la mort s'est installée et qu'ellle prend un malin plaisir à faire durée la souffrance doit on la laisser faire ?
ou
lorsque la science veut toujours repoussé les limites de l'impossible doit on la laisser faire ?
on est comme une corde entre leurs mains qui testent notre endurance...
après où est la limite de ceux qui est humain ou non ? seul l'amour en prendra le risque ...
Sany ange
Certains deuils sont plus long à accomplir, tu l'exprimes fort bien dans ce touchant poème James.
RépondreSupprimerBises
LANDE
une ambiance bien décrite, bien transmise, celle de ce jour d'après sans lui...
RépondreSupprimeramicalement
Guido
Cent regrets de ne plus l'avoir à tes cotés mais sans regret de l'avoir fait. Faut du courage, beaucoup d'amour, pour te permettre ce geste de délivrance, et j 'adhère .
RépondreSupprimerValvalou
Voilà merci pour votre passage sur ces quelques lignes au vocabulaire simple et puis rien ne sert de courir quand la porte est fermée
RépondreSupprimerCent regrets de ne plus l'avoir à tes cotés mais sans regret de l'avoir fait
Pour dire que : "Le seul mauvais choix est l'absence de choix"
valvalou ... Bravo tu as trouvé le cent sans sang ... As tu acheté de l'encens chez Sanchez rue des sans-culottes
Guido ... Le vide quand l'eau remplissait les 3/4 du verre
LANDE DOUILLETTE ... Le jour le plus long c'est bien le terme ... Et cela laisse des traces !
Sany'ange ... Hors jeu pas encore le Pô fleuve partant des Alpes Italiennes finissant sa course dans l'Adriatique vers le nerf sciatique de la mer Denise en cas de forte pluie ... à plus belle Sanycle
Pierre-Yves ... Profond et intérieur oui on va dire même au fond du trou j'ai partagé le dilemme
Aude Doiderose ... Le jour d'après tout est soudain si différent les jours les mois les années aussi !
Beaucoup de courage pour suivre ce chemin ... et pour en écrire les mots.
RépondreSupprimerAmitiés
Hauteclaire
Des beaux mots comme je les aimes
RépondreSupprimerLadysatin
Merci pour ces mots
RépondreSupprimerFeudebelt
Cher James Px
RépondreSupprimerTon poème me rapelle des décisions douloureuses que j'ai du prendre dans le temps. Décider d'abord qu'on peut amputer une jambe à mon père depuis plusieures semaines en coma artificiel, décider 2 jours plus tard qu'il est préférable d'arrêter la respiration artificielle pour qu'il puisse enfin mourir en paix.
Ton poème est magnifique, même si mes sentiments n'étaient pas comparables; j'avais une heure de route pour rendre visite à mon père et dans la voiture j'écoutais alors le requiem de Verdi, ce qui m'a préparé à son départ et m'aidé à prendre la dernière décision.
M'ais c'était mon père et ta situation m'est inconnu, commes tes poèmes d'ailleurs, suis nouveau et pour l'instant encore trop fixé sur les poèmes de la gente féminine.
Amitiés,
Stille
En noir et blanc, suspendu à un fil
RépondreSupprimerRegrets, remords et questions...
Le courage d'agir.
Et après?
La mort et ses remous.
J'aime beaucoup ce que ce texte véhicule
Lacase
Voilà merci pour votre passage sur ces quelques lignes
RépondreSupprimerLacase ... Un mort est Lacase est vide comme à l'académie tu vas remplacer qui
Stille Genieter ... Viens Mort, mais tellement cachée que je ne te sente pas venir parce que le plaisir de mourir pourrait me redonner encore la vie.
FeudeBelt ... Histoire courte
ladysatin ... Tu aimes
hauteclaire ... Premier com cela se fête
après le rouge et le noir de Stendhal et le monochrome de whiteman place au blanc et au noir de James Px... influencé par 24h chrono et heu sans doute de la vodka (il fait si froid dans ce monde polaire)... un jour d'après un noir et blanc? la comédie humaine à ciel ouvert? arf c'est ambitieux, mais pourquoi pas...
RépondreSupprimeramitiés entre deux cul... pardon deux couleurs
Ma
Tout a été dit dans les commentaires qui me précèdent et tes réponses. Alors juste te dire que ton texte m'a profondément émue . j'ai aimé, merci James
RépondreSupprimerAmicalement
Martine
Un beau texte, très fort. Un style que j'aime. J'ai eu plaisir à te lire.
RépondreSupprimerAmitiés.
pour moi plus que le jour d'après c'est même l'instant d'après. Et tes antithèses du début montrent bien que l'instant présent s'inscrit en un rien de temps dans le passé... Nano
RépondreSupprimerPas simple commenter ce blanc et noir...
RépondreSupprimersouvent nous demandons d'utiliser toutes les palettes du gris pour continuer notre existence....sans être perpétuellement a
assaillispar les doutes...les remords...
Sans inutiles tours de paroles tu nous permets de
comprendre tes sentiments profonds qui font réfléchir...
galatea
Voilà merci pour votre passage sur ces quelques lignes
RépondreSupprimerGalatea belga ... Pas simple de commenter ce blanc et noir Alors commente le en couleur
nano ... tes antithèses ... Il va falloir que tu m'expliques
Rousselaure ... J'ai eu plaisir à te lire Ah j'ai de la chance
ARABESQUES ... ton texte m'a profondément émue Je sais pourquoi
m-a971 ... amitiés entre deux cul Humm le tient est comment je l'imagine ferme et rebondi
Touchée par ton texte.... mais pas coulée...
RépondreSupprimerCette décision, "il" l'a prise lui-même .. en tête à tête avec son médecin...
Je dis encore merci à cette personne....
J'espère bien avoir le même courage... au cas où ...
Marie-helene
Il ne faut jamais regretter !tu as raison
RépondreSupprimermoi je ne regrette jamais cela ne sert à rien.
Bel écrit!
Merdesiles
La vie continue .....et si le souvenir reste ,la douleur s'estompe! On a tjrs des regrets ...............
RépondreSupprimerAvec cent regrets de l'avoir fait,
RépondreSupprimerSans regrets avec le remord de l'avoir fait.
Dilemme entre la conscience et le coeur.
Reste la douleur de l'absence.
Amicalement
Bulles
Il y a des regrets que l'on regrette moi que d'autres...
RépondreSupprimerSerais-ce l'échelle des regrets, à défaut il vaut mieux passer à côté que dessous...
les regrets et les remords deux sentiments qui tu pénètre qui te tue à petit feu qui te bouffe les tripes qui t'empêche d'oublier...
RépondreSupprimerton texte ma émue
amitié pourtoujours
belle façon de coucher sa douleur
RépondreSupprimerton récit m'a ému
Armelle
Les choses dégueulasses sont toujours plus difficiles à digérer !
RépondreSupprimerMerci pour ton passage...
Et cela n'arrive pas qu'aux autres !
un texte sombre, comme mon esprit en ce moment
RépondreSupprimerzora1984
J'ai digéré depuis le temps même s'il me restera toujours des cellules à la fois mortes et en vies quelque part en moi...
RépondreSupprimerIl y a des jours des âmes des cœurs des jours et des poèmes...
RépondreSupprimerune décision difficile que tu as du prendre...
RépondreSupprimeraucun regrets tu devrais avoir car tu as aidé une personne en souffrance
touchant texte
nature
Il y a des moments où l'imagination reste vierge face à la notion et à l'action de donner la mort !
RépondreSupprimerLe reste c'est peu de chose !
un écrit puissant ..force des mots, d'une émotion intense..
RépondreSupprimerquand la dualité des sentiments nous ronge..
amitiésdelfine
zora1984
RépondreSupprimerAller simple ....
nature... C'est un saut dans le vide dans le noir on ne sait pas où l'on va tomber quand on attérrit on s'aperçoit que l'on a mûri ... Merci
RépondreSupprimerLa mort de ceux que l'on aime est toujours une épreuve où l'on est partagé entre la libération de la souffrance de celui qui l'attend, et notre égoïsme qui nous rappelle combien la vie va être dure sans ces personnes...
RépondreSupprimerOn ne ressort de ces moments d'introspection jamais indemnes...Toujours plus grands...
La louve
avancer regarder devant soi et ne pas se retrouner ne pas regretter bonne soiree amitie
RépondreSupprimermotschuchotes
Suspendu à l'horreur
RépondreSupprimerHabillé d'une mémoire d'un seul fil
Je reste fragile
Et perdu je demeure
Le jour d'après
La vie a repris
Sans lui
Avec cent regrets
Difficile oublier... et qui peut juger ?
Est-ce un anniversaire ??
Bises
lilia.
Des regrets pour combler le vide .............................
RépondreSupprimerFrancis..
Jamais sans regret face à la disparition d'un être cher.
RépondreSupprimerJ'ai aimé la simplicité de tes mots et j'admire tjrs tes illustrations.
Ombre
Texte et illustration qui hantent...
RépondreSupprimerUn très beau poème James qui fait mal à lire, très mal même.
RépondreSupprimerC'est horrible de n'avoir que les regrets et les souvenirs.
Bisous
Une superbe oraison que tu fais à ton ami, ton amour ou ton père... Ne jamais avoir de regrets car ils n'apportent que misère de l'âme et douleur !
RépondreSupprimerC'est un cri d'amour, un dernier présent qui n'a pas de prix !
Bisous James