Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mardi

Le crâne anonyme et son chien ...

Sous un pont où le luminaire est en panne
Un chien errant attend assis face à un crâne
Ses yeux sont rouges comme le sang
Tiède recouvrant la bordure en ciment

Là où le jour n'atteint jamais le sol
Le crâne se repose seul
Sur un bitume à la mémoire sombre désaltérée
Une âme sèche sur une langue verte décomposée

En face se reflète une paire de baskets noires
Sur la mare songeant à la lumière dorée d'une soirée gâchée
Sans pacte ce soir
Elle a perdu pied

Sur le côté exposée sur la glissière
De sécurité de la chair
Encore fraîche rouge bleutée et rosée
Même le chien appâté est dégoûté

La lune sort de chez elle et descend la rue déserte
Dans un silence profond le chien Sibérien
S'en va vers le nord par le trou noir de la porte
Le soleil se lève éclairant le caniveau et le vin

Et le vent s'engouffre une fois encore plus froid
Sur ces copeaux inertes où la vie est partie sans foi ni loi
Sans témoins
Sans adieu ni belle fin

Plus loin des traces de pneus éclatés et un chapeau
Jonchent un sol rougeâtre et ce matin
A cent pas du cimetière marin
L'assassin dort à côté d'une boîte de maquereaux 

17 commentaires:

  1. J'aime particulièrement ce James noir qui utilise sa créativité pour écrire une histoire...pas du tout irréelle...Je frissonne sans savoir si tu racontes du vécu...
    J'aime encore ...( et puis c'est fini!!) le Px artiste 24 heures sur 24 qui cure comme un maniaque tout les détails de sa production...tout s'accorde tout devient un produit de tes tripes au 100%100!!!
    Galatea

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  2. Tu nous conte une new version du chien de baskerville, brr fait froid dans le dos ton atmosphère ( atmosphère atmosphère.... suis pas sélénaé pourtant).On la voit cette nuit , on la vie... Valvalou

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  3. Frissons...je ne suis pas à l'aise face aux écrits de la mort, avec la mort tout court...Merci du partage.

    A bientôt.
    Marie-line

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  4. très grande tristesse dans ce texte.

    amitié

    Falbala avec Idéfix

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  5. mais où sont les lecteurs ?
    la lune descend la rue déserte
    et elle passe comme nous à côté des cadavres verts
    et n'ouvre même pas son cartable
    la fermeture éclair est coincée dans la gorge
    par nos sanglots
    La dame

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  6. Le lecteur s'accommode pendant que les tiroirs se tirent ailleurs... ou bien en se tirant la braguette il s’est coincé la voix lactée dans le tiroir ... Le rendant avare de bienveillance... Bref c'est une histoire de tennis tu me passes la balle et je te la renvoie ...
    Merci pour votre arrêt et puis l'humour est un bon remède lorsque le noir s'approche et que la lune suinte ses derniers éclats !

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  7. Alors là, je suis scotchée .. Des milliers d'histoires dans une seule, milliers d'images bizarres, insolites, glauques et drôles en même temps .. Un ton laconique, pincé, un champ lexical riche et concis .. En même temps c'est le Whaï complet..On sent un humour cynique une sorte de flegme toute british et en même temps on saisit bien le poisseux de l'histoire, le dégueuli et tout.. Vous avez une imagination hors norme (bon ça c'est pas rare) mais en plus un style de la même trempe qui sert vos fantasmagories d'une manière remarquable..Si, si..
    Bon j'arrête là.. Malone

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  8. Malone
    Quand on veut exprimer « le dégueulasse » il faut mettre les ingrédients et encore nous sommes souvent en deçà de la réalité. ... Comme à Nantes : exécutés dans leur sommeil 5 personnes par le père de famille.
    L'autopsie a permis d'en savoir un peu plus sur les circonstances du quintuple meurtre ...

    Et ce texte est encore plus d'actualité puisque les chauffards qui se fond la malle ces derniers sont royaux ! On écrase des enfants on les tue et se tire là c'est le début de la fin !

    J'appelle cela du terrorisme civil !

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  9. PaulPerse les bandes dessinées
    et les délits de fuites

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  10. Ben bravo !!! Amitiés!

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    1. Bravo !
      Nous ne savons même pas le dire en français...
      Jules Renard
      Amygdale noue l'amitié au plus proche c'est encore une histoire de langue

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  11. Joli poème surréaliste
    J'aime !
    Amicalement
    G.

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    1. Merci
      L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté
      Bernanos

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  12. Il nous ressemble, sous ce pont où la Mort passe dans l'eau noire...


    Merci

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    1. Sous les ponts la lumière noire fait ressortir des choses invisibles comme les mauvais esprits

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  13. Un poème étrange, inquiétant. On se croirait dans un film de David Lynch. Il y notamment des gros plans qui font souffrir. Mais le film entraîne. Le thriller trouve dans un chien un acteur convaincant.

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