
Le crépuscule efface la lune
Derrière les parois du cadre
Le parchemin aveugle
À l’odeur létale du charbon
S'éveille la goule
Bouche assoiffée
Dentelle aiguisée
Pieds fourchus
Plume noire de bois brûlé
La greffière de l’écorce
S'abreuve de mes artères
Ausculte mon crâne
Caresse l'ébène
Jusqu'aux racines de mes songes
Les plus profonds
Et secrets
Contes des mille et une nuits
Sans soleil ni portes ni fenêtres
Où baigne une atmosphère lie-de-vin
Un visage de hyène
Noir et jaune
De chairs asphyxiées
Moule mon sourire
De sang royal
Dévore mes pores
Aux bourgeons d'ors sculptés
Et l’aube déchaînée
Aère l’alcôve du donjon
Perce le cœur du Dragon
Illumine la couche hantée
Brûle l'orgie sanguine
Sur le platelage cramoisi
Et la goule mute
Une fêlure de chair sauvage
Prend forme
Et l'ingénu
Glisse à nouveau
Sur la pierre chaude
Où s’égorge l'âme sœur
D'un désir d'aimer
Cruellement
marine
RépondreSupprimermagnifique
RépondreSupprimerune force du verbe étonnante
une très belle lecture
al ghûl pour un esprit maghrébin
est brute danger anthropophage
oui fantastique
Merci 7latifa ...
RépondreSupprimerMot employé dans son sens Fantastique !
bonsoir
RépondreSupprimerle titre me fait peur (encore petit)
mais le fond est très très profond
tesnim
RépondreSupprimerJ'ai connu Ra's Al-Ghûl personnage masculin dans la bande dessinée celle de Batman ...
Mais dans ce fantastique la Goule ou Al-Ghûl mon personnage est féminin !
Je compléterai par dire que les goules changent de forme prenant le plus souvent l'apparence d'une hyène ou celle d'une femme.
Al-ghûl de nuit
Supprimerdes fois nous fait peur
des fois nous sourit
c'est selon notre humeur
sourire
b soirée
Des foies des cœurs
SupprimerEntrailles d'une rumeur
Chair conte chair
Parfum de quelques vers...
On pourrait penser à une oeuvre de Yéronimus Bosh, apocalyptique. C'est féroce et brutal, létal! Mais j'aime cette peinture, bravo!
RépondreSupprimerAmicalement
Paul
Paul
RépondreSupprimerJEROME BOSCH ... Oui il y a de l'idée !
Mais mon jugement n'est pas le dernier ...
c'est du bon ça...
RépondreSupprimerA+
Joël
Quand la charpente s'ensanglante, il pleut du sang et l'horreur déborde.... mais qu'attendre d'autre de la part de Al-Ghûl, cet avatar d'Iblis ?
RépondreSupprimerJoël
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore goûté le coeur !
Wow ! Trop beau ! Fantastique d'aimer de la sorte... la goule dévore du regard... Un tableau à nouveau clair obscur... Génial !!
RépondreSupprimerBisous James, A+
MG
VOTE ET FAVORIS ++++ encore...
Eschylle
RépondreSupprimerUn djinn incrédule habillé d'un jeans lévis slim indigo avait du mal à se plier aux exigences de Dieu j'imagine et avait en plus le feu aux fesses et en attendant le jugement dernier il doit aller voir stéradent alias Adam dit les dents blanches bien qu'il soit fait de glaise bref je coupe le mythe est trop long.
MGASA067
RépondreSupprimerC'est clair et net ... Enfin presque !
Quelle descente dantesque dans un monde où la quête
RépondreSupprimerde l'amour est un combat de Titan avec des ombres et des craintes presque morbides
Une belle expressivité poétique dans ton poème James
Le choix de la musique est pertinent
Walid
Une atmosphère quasi cauchemardesque et des démons internes très forts.
RépondreSupprimerUn poème superbe!
Tes images sombres sont très belles et très chocs James mais je reconnais humblement que j'ai du mal de comprendre et que j'ai cherché qui était Al-ghûl.
RépondreSupprimerBisous.
Une fêlure de chair sauvage
RépondreSupprimerPrend forme
Et l'ingénu
Glisse à nouveau
Sur la pierre chaude
Où s’égorge l'âme sœur
D'un désir d'aimer cruellement
Merci pour ton cauchemar...peur...
bisous
gala
Danse macabre des songes qui défilent tels des nuages dans un sommeil hanté.
RépondreSupprimerFrancis.
Walid
RépondreSupprimerL'amour peut être un motel combat et la musique nous plonge dans l'action.
Merci
L'inspiration est baudelairienne, le mal continue de fasciner, dans ses formes et dans ses rites. Au delà des siècles.
RépondreSupprimerbravo..terriblement détaillé et effrayant comme il convient en cette période d'HALLOWEEN...
RépondreSupprimermerci cher James px...
Alex
vous donner des frissons d'angoisse ce poème dédié à la goule, ce personnage est vraiment effrayant et comme le dit si bien Alex :
RépondreSupprimer"comme il convient en cette période d'HALLOWEEN..."
Merci pour ce partage fantastique
Décrite d'une façon magistrale cette Dame Goule a de quoi refroidir le seul représentant de la race masculine heu quoi que même féminine ....
RépondreSupprimerElle accroche cette NANA ....
Rentypoésie merci Papy !
RépondreSupprimerUn portrait tout le contraire de charmant, brrr! Bravo , dans le genre à faire horreur, c'est réussi!
RépondreSupprimerJ'espère qu'elle ne sort pas d'un de tes cauchemars!!!
Gabriel Monfort
RépondreSupprimerIl y a du bien dans le mal comme il y a du mal dans le bien ... C'est cette ambiguité qui fascine ... J'imagine !
Alphonse BLAISE.
RépondreSupprimerC'est souvent un détail qui tue ...
Blanche
RépondreSupprimerIl se promène toute l'année ... Sous vos pieds et ne sort que la nuit dans vos rêves inachevés ... et c'est bien ainsi ! Alors place à vie à l'amour et à la nature.
Stephane
RépondreSupprimerMes cauchemars sont bien plus terrible car la bête ne se métamorphose jamais ...
Sandy
RépondreSupprimerLa goule m'a relâché !
je ne connais pas cette histoire !
RépondreSupprimermais je passe tout de même sut ton texte !
Avant de répondre je suis allée sur Wikipédia pour avoir confirmation de la nature démoniaque de cette créature et j'ai lu:
RépondreSupprimer"La goule (de l'arabe الغول al-ghûl, le « démon », la « créature », la « calamité » ) est une créature monstrueuse du folklore arabe[1] et perse[2] qui apparaît dans les contes des Mille et Une Nuits."
Un texte qui fait froid dans le dos et qui colle à cette période Halloween...
Merci chère Plume d'A pour ce texte parfaitement écrit...
Alex
La musique m'a fait frissonner autant que ton fabuleux poème.
RépondreSupprimerC'est marrant la signification de goule n'est pas la même chez moi, on dit de quelqu'un " Quelle goule qu'il a " C'est à dire beaucoup de paroles....Il parle sans cesse.
Merci pour ce poème, j'ai apprécié
Bien amicalement ODE 31 - 17
Superbe et en musique !
RépondreSupprimerCordialement F.d
La greffière de l’écorce
RépondreSupprimerS'abreuve de mes artères
Ausculte mon crâne ... Puissant
Magnifique
RépondreSupprimerBeau beau !!!
RépondreSupprimerBeaucoup aimé !
Bises
Bé...
RépondreSupprimeren relecture
quel texte !
très fort
merci
Merci James
RépondreSupprimerAh cool al-ghûl ... Démon calamité créature
SupprimerLes Goules hantent les cimetières où elles peuvent se délecter de cadavres frais...
J'opte pour la version Grec l'empuse capable de se métamorphoser en une séduisante jeune femme afin de charmer les voyageurs pour au final, les égorger et pomper leur substance vitale...
etc... Imagination !
Un écrit qui a de la goule.
RépondreSupprimerBelle journée.
Vincent
L’œil du cheval éventré
RépondreSupprimerLa goule
La folle
Elle m’a volé mon bunker
La faiblesse du homard
Les souvenirs qui remontent
Les fonds sous-marins
Sait-on aimer à vingt ans
La poésie
L’art
La fête
Le succube
L’œil ouvert sur l’œil fermé
L’alchimie tête cœur ventre
L’œil du cheval éventré
Le cheval aveugle de la noria
Les sculptures de sable
Les pieds d’argile
Géniale
Folle
La robe blanche de mariée
L’ivresse
Hier.
J'A-DO-RE comme d'habitude !
RépondreSupprimerSurtout, n'abandonne jamais la poésie ! J'ai l'impression qu'elle est faite pour toi ! o_O