Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
(148)
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novembre
(13)
- Souffrance d'un amour perdu
- Papa ... Pourquoi il est bleu le ciel
- Le poète déchu engendre un acte d'amour
- L'annonce d'Everest Smoking
- Funérailles
- Ma bibliothèque maternelle
- Vivre à tout prix
- Diaphragme
- 366 jours année bissextile
- 11 novembre et des poussières
- Effluves amoureux
- De la chair à la tomate
- Nul n'est prophète sur terre
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▼
novembre
(13)
mardi
Le poète déchu engendre un acte d'amour
J’aimerais écrire une belle prose
C’est drôle pour le début d’une pose
Je distingue une page blanche
Etendue et légère devant moi
Se dissimulant les hanches
Aux bords lisses comme un fil de soie
Attendrait-elle la pointe de mon Stabilo
Bien qu’aujourd’hui je n’aie rien à dire
Je ne comprends plus très bien ce besoin d’écrire
J’ai beau me l’avoir expliqué avec mes mots
Dans « le synopsis d’une plume »
Je reste perplexe envahi d’un rhume
Les matins sont plus froids l’hiver s’approche
Et ma pensée reste coincée dans ma poche
Celle-ci ne me parle plus comme hier
Elle a changé de caractère
Elle ne pense plus de la même façon
Elle pense plus à Troy Davis
Qu'à la coupe Davis
A l'enfer qu'au paradis
Bref je change de tamis
Pour que l'eau coule plus vite sous les ponts
J’écrirais bien pour ne rien raconter
Mais n’est-ce pas là le fruit défendu
Du poète déchu
Qu’aimeriez-vous me dire sans vous cacher
Derrière votre voilage virtuel
Corps céleste pluriel
Je suis arrivé là avec la passion libre
Et je repars en déséquilibre
Pendu sur l’arbre de ma vie réelle
Inondé par mon amertume virtuelle
Prisonnier d’une paire d’ailes
Ailes du désir
Ailes déployée sans avenir
Ailes pour souffrir
Je suis arrivé là avec la passion libre
Et je repars en déséquilibre
Suspendu aux nuages noirs sans pluie
Immergé par un fluide glacial sans autonomie
Prisonnier d’une paire d’ailes
Belle comme le jour
Belle comme l’amour
Belle comme un cœur d’hirondelle
Et je suis parti sans être là avec la désillusion
Et je ne reviendrais pas peu m’importe l’occasion
Irrésolu sentiment d’un être fuyant
Vaincu d’un mirage trop élégant
Vais-je continuer à écrire une belle prose
C’est drôle pour le début d’une pose
Je ne distingue plus ma page blanche
Détendue et légère sous moi
Se caressant les hanches
Au rebord ronronnant comme un chat siamois
Attendrait-elle la pointe de mon Stabilo
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Il y a beaucoup trop de morts Qui le ne savent pas encore Juste avant le bonheur Un chant d'oiseau s'envole Dans le bleu ...
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J’ai rêvé que le monde riait J’ai rêvé que le monde pleurait J’ai rêvé que l’amour naissait J'ai rêvé à l'impossible jamais Je s...
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La maison sous les arbres Abrite mille et un vers En particulier Ceux qui sustentent la charpente Par l'abondante nourriture ...
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Assis entre le marbre noir du pays basque Et une herbe grasse d'un vert intense Face à un bouquet de fleurs Là où les rayon...
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En perdant la clef Je dis au revoir à mère nature Et impuissant je regarde L'eau s'épuiser dans les arbres Ses fruits sup...
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Dès que je partage une pensée Avec quelqu'un qui sait écouter J'entends tout Même le silence Mais ce qui d’une déclaratio...
La chute ....!!!!!!!!
RépondreSupprimerLe début ...de la fin ...ou simplement la "panne" connue et archi-connue du poète
Un manque de mots ...pas exactement ....un manque d'essence pour les libérer
Moi je dirais qu'il faut simplement laisser le temps au temps ...sans rien chercher ...
juste à retrouver et revenir le coeur plein de lumière....d'envie ...de désir ....
La porte reste ouverte ....ta plume toujours la bienvenue ...avec toi bien entendu
Un bel écrit James PX
RépondreSupprimerBesoin d'une pause.... Je pense que toutes et tous passons par ces instants de doutes...
Marie-rose
RépondreSupprimerJe pars souvent sans jamais partir à cause de mon cordon ombilical poétique qui me nourrit...
Soleil
RépondreSupprimerJe ne doute jamais sauf du lundi au dimanche !
"Je suis arrivé là avec la passion libre
RépondreSupprimerEt je repars en déséquilibre
Pendu sur l’arbre de ma vie réelle
Inondé par mon amertume virtuelle
Prisonnier d’une paire d’ailes
Ailes du désir
Ailes déployeé sans avenir
Ailes pour souffrir"...
Quand on écrit de cette façon cher james , la passion de l'écriture ne saurait mourir ...
même si parfois le doute s'installe...
Triste ...
RépondreSupprimerAgnès
RépondreSupprimerSi la lumière a baissé d'intensité sur la scène poétique dans ce coin, le cœur bat toujours à l'unisson, reste à retrouver le bon potentionmètre !