Et si la poésie n'existait pas, le monde serait de quelles couleurs ?
Et quand le soleil brille ... La nuit est-elle toujours là ?
Et moi, qui suis-je ?
Quand le soleil brille les nuages se cachent la lune rigole et une lumière blanche vient se décomposer sur le prisme de ma vie en une multitude de couleurs.
C’est un faisceau de lumière solaire, un spectre brillant qui à l’instar de celui qui révèle l’arc-en-ciel Ô combien coloré, celui-ci serait-il réduit par habitude à la série traditionnelle des sept couleurs dites primitives, le rouge, l’orangé, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo et le violet. Ces couleurs habituellement s’enchainent les unes aux autres, si l’on observe de plus près on s’aperçoit des raies obscures dans le spectre du soleil. Elles se retrouvent d’une fixité absolue, lorsque la lumière du jour réfléchie par les nuages ainsi dans celle de la lune, ces raies constituent un caractère indélébile.
Et si ma vie était dictée par ses sept couleurs, un peu comme un chemin de croix, une représentation de la passion en vers quelque chose d’inconnu et d’irrémédiable.
Je ne suis qu’une poussière dans le milieu interstellaire mais parmi les hommes qui suis-je ?
Je suis rouge quand une fille me fait les yeux doux, est-ce de la timidité ? Et puis le rouge c’est la passion. Etre passionné, c’est comme être pris par un frisson d’hiver avec de la température et une sensation de chaleur parcourant le corps et l'esprit. La passion fait-elle moins de mal que l'ennui, la passion tendrait-elle toujours à diminuer, tandis que l'ennui tendrait-il toujours à s'accroître ? Je le crois et j’attise mes brûlures pour ne pas être mangé par les vers.
Je suis orangé quand le soleil me caresse tendrement la peau, suis-je issue d’une addition entre deux caractères distincts, une carotte ou un âne qui court après, une vitamine C ou un amas d'agrumes juteux lorsqu’on me presse … Acide et sucré voilà sans doute la dualité de mon caractère.
Je suis jaune quand je suis primaire ou malade, une écorce de citronnier spontanée, un avertissement, serais-je un péril ou une croisière tout dépend de la météo ?
Et je me prends au jeu des couleurs et je crée un label, je commence par le bleu.
Bleu couleur froide à l'horizon de mes artères
Violettes joues aux premiers frimas de l'hiver
Invite au calme et à la détente
Serais-tu une Tibétaine à la sagesse transcendante
Bleu sensation d'éloignement et d'immatérialité
Ciel clair mélancolique et rêve glacé de ta féminité
Procure une sensation d'introspection sur soi
Serais-tu une déesse aux forces vitales détenues par l'esprit du Roi
Bleu symbolique de tendresse et d'idéale à foison
Turquoise caressant notre sensibilité en émotion
Purifie nos âmes capricieuses en transparences
Serais-tu demi-dieux en équilibre sous notre correspondance
Bleu portant le voile céleste dans le ciel
Azur heureux révélant nos énergies irréelles
Calme et fuyant tu ne bloques pas mon regard
Serais-tu me laisser me perdre en elle sans crier gare
Bleu drap teinté froissé vestige d'une nuit amniotique
Parure qui révèle l'éclat de ta sensualité analgésique
Vague perlée de saphir amoureux
Bleu reflet pure et limpide je te veux
Je complète et poursuis avec le rouge, la couleur de la fusion.
Rouge couleur chaude par excellence
Carmin dévoilant tes lèvres en turbulence
Sensation de proximité
Capteur de ton attention survoltée
Rouge éclair sanglant de nos nuits
Rose dentelle dévoilant ton corps nu épanoui
Étoffe légère soulignant tes fesses rondes
Surprend et invite à la fronde
Rouge vibration intense et dominante
Jaune passion et joie de vivre virevoltante
Silence de colère sur ton expression toute entière
Chaleur de tes mains au cœur de nos ébats aurifères
Rouge omniprésent dans le feuillage automnal
Auburn cheveux sur tes épaules apétales
Vin d'un cépage d'une bonne terre
Couleur d'ivresse de tes artères
Rouge en déclinaison
Camaïeu de mes pulsions
En hiver le rouge te va si bien
Du soir au matin
Je pourrais continuer à me coller ces sept couleurs sur la peau ou sur mes pensées peu importe, le monde s’en fout de savoir ce que je ressens, qui je suis, le monde marche si vite et si seul. Plus nous sommes nombreux plus on évite les autres, comme si l’autre devenait un adversaire à abattre, une couleur négative ou une nuance sans importance, comme si nous étions soit noir soit blanc. Serions-nous sur le déclin, sur une pente où seule la victoire compte ? Nous n’avons jamais autant aimé les pyramides, pourvu que l’on se trouve au sommet, à dominer la poussière, à faire jeu égal avec les nuages et toucher au plus près ces fameux faisceaux de lumière solaire. Comme si nous voulions à la fois être purifié et assener la vérité absolue ...
Alors, qui suis-je ? Sans doute qu'une poussière qui pense aux autres avant de penser à elle !
Et j’aimerai conclure sur cette nuance si pure qu’est le blanc.
Blanc serais-tu dans l'atmosphère la somme de nos couleurs vitales
Un arc-en-ciel en irisation
Le passage de nos nuits horizontales
Où la page de nos jours sans imagination
La blancheur de ton sourire
Vient se poser sur ma bouche
A chaque fou rire
A chaque fois que l'on se touche
Blanc serais-tu un secret en correspondance à notre lumière intérieure
Un mariage d'une beauté tout en douceur
Une représentation de la sagesse
Où un antonyme sacrifice tout en finesse
Alors mes bras d'ivoires plongent sur ma bien-aimée
Vers ce corps cotonneux immaculé
Où mes pensées rejoignent cette divinité
Aux pentes innocentes et aux formes chahutées
Blanc serais-tu le cycle nycthéméral de notre vie par défaut
Une blanche silhouette aux parois enneigées
En passant du matin à la matité de sa peau
Au soir à la brillance de sa pureté
Avec toi je vois le noir en blanc
Les nuages en transparence
Où la lune flirte avec le ciel et ses nuances
Sous ton regard bienveillant
Blanc serais-tu notre amour éthéré
Au-delà de tout raisonnement
Notre invisible échiquier
Où l'archange annoncerait notre fusion éternellement dévouée
Blanc neutralité de mon for intérieur
Tu es mon porte bonheur
Alors continue à me délivrer une âme candide
Pour vivre encore longtemps sur cette Atlantide
Les couleurs des émotions, les couleurs de la vie, la nature et l'âme profondément liées par cet arc en ciel!
RépondreSupprimerLa pureté de la candeur face à la vie, le besoin de rêver dans un univers différent, j'aime beaucoup ton texte James.
Dans ce monde d'égoïsme et de pouvoir, savoir ouvrir les yeux sur le sens véritable des choses est tellement rare et beau!
Magnifique musique de l'exorciste et le tableau est superbe, il donne l'impression de cristal, de pureté!
Tu es très doué en peinture!!! chapeau!
Bisous
Le revoilà le texte ! Et pour cette peinture je dois dès que l'atelier est fini recommencer à peindre donc à moins écrire !
Supprimerbref on verra bien !
Le ciel n'est pas bleu, en fait, il est violet très clair comme il est rouge le matin en raison de la diffraction de la lumière émise par le soleil dans les couches de l'atmosphère.
RépondreSupprimerVoilà !
PL
ça dépend des goûts... et des couleurs !
RépondreSupprimerMerci pour cette introspection émise au vert, JamesPx !
Amitiés JePoétiques e-toilées
Petrucyrano
pierrot-lunaire
RépondreSupprimerC A M A I E U ... de bleu et de violet pour le fond il ne reste plus qu'à remplir le vide !
Une couleur celle du coeur!
RépondreSupprimerMerci James
tiens une poussière qui nous parle et qui a quelque chose à dire !
RépondreSupprimerMerci
Orange poussière dans l'oeil du cyclone
bonjour
RépondreSupprimermoi qui suis luckylukien , j'ai eu une vision particulière des couleurs sourire
en tout une belle introspection haute en couleurs
alain
Petrucyrano
RépondreSupprimerNous sommes tous différents mais cela reste qu'un point de vu humain
« Pour bien apprécier le vin, il faut de l'odorat, un sens du goût suffisamment développé et un oeil pour la couleur. Tout le reste n'est qu'expérience et goût personnel » ...
j'aime bien ton analyse...
RépondreSupprimerpour moi un imbroglio d'émotions sur un nuancier de couleurs...
amitiés
une poussière qui pense aux autres
RépondreSupprimeravant de penser à elle
Merdésiles
RépondreSupprimerSacré cœur toujours là ....
Orange douce
RépondreSupprimerNous avons tous quelque chose à dire mais avec des phrases et des approches différents.
Tiens, je te conseille le film d'animation "Wonderful days", un homme qui recherche le ciel bleu parce que la pollution a envahi parce que les Hommes le voulaient, le monde humain, le monde qui est devenu un barrage pour la nature.
RépondreSupprimerC'est très intéressant.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui va rendre la poésie au monde entier, le ciel bleu qui éclairera désormais les Hommes.
La vraie couleur en plus d'être visible elle se ressent et sent avec ou sans contrecourant !
RépondreSupprimerDelphine
RépondreSupprimerVoilà j'aime bien aussi l'aura de Nathalie Imbruglia ...
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y en a un qui avait posé cette question il y fort longtemps déjà, Julien Signol, grand-père de Christian romancier, voilà ce que cela a donné....
"Julien Signol, mon grand-père paternel, ne sut jamais lire ni écrire, et moi, son petit-fils, je suis devenu écrivain. Grâce à lui bien sûr, grâce à mes parents, à leur travail, leur courage, à tout ce qu’ils m’ont légué.
Et pourtant, il a fallu plus de quarante ans à Julien pour oser poser à son fils la question à laquelle sa mère avait répondu par une gifle cruelle quand il avait sept ans : “Pourquoi le ciel est bleu ?”. Il en était resté meurtri, comprenant vaguement que l’enfant d’une domestique, veuve de surcroît, n’avait pas le droit de lever la tête vers le ciel. Cette scène ne s’est pas déroulée au XVIIIe siècle, mais à l’orée du XXe…
Les hommes souffrent, luttent, pour que leurs enfants vivent mieux qu’eux. Julien en est un humble exemple : en échappant à un destin écrit d’avance, il a réussi à conquérir sa dignité, à offrir à ses fils tout ce qui lui avait manqué. N’est-ce pas encore aujourd’hui, malgré les différences de modes de vie, le but de tous les hommes et de toutes les femmes dans un combat qui demeure et demeurera toujours le même ?" Christian Signol
hors sujet, bien sûr, c'était juste comme çà.
La partie de tennis se déroule en 3 sets gagnant ... Pour les S je pardonne pour les lignes aussi par contre pour les fautes directes je vire !
RépondreSupprimerOui ! Une pensée qui n'est pas toujours partagée !
RépondreSupprimerSarah
RépondreSupprimerSi l'usager supprimé repasse sans chemise ni pantalon j'ai le mien à repasser ... MERCI pour le lien je connaissais ce film d'animation juste de nom je suis allé le voir en streaming et super ! A plus.
Le sujet est vaste puisqu'il s'agit du ciel ...
RépondreSupprimerMon petit soleil !
Là je connais le club des 5S.... ou saucisses de Strasbourg ou de Salzbourg une sorte de bière musicale dans laquelle plus tu brasses de l'air plus tu mousses les extrêmes ...
RépondreSupprimerJe mets Mozart et je me coule un bain mousse !
Ton texte James entraine dans un prisme de couleurs et de ressentis que j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerTes réflexions sont philosophes et toutes les émotions ainsi déclinées en arc en ciel sont très belles.
Acide+sucré= acidulé, un peu piquant et doux en même temps Wink
Pour moi le blanc c'est la couleur du bonheur, du rêve à l'état que l'on se crée et dans lequel on s'abrite.
Et ta peinture est très belle, pure et irréelle.
Bisous.
Le temps passe le ciel ne change pas et le bleu reste bleu quant à l'homme...
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