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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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Convalescence


Sous l'aubépine
Les insectes ne chantent plus
Place au cerlce d'hiver
D'un mortel combat
De la crête du nuage s'écoule
Un sein blanc
Le frimas d'une chair
Où une cénelle rouge danse
Sous la caresse pulpeuse
D'une douce escarmouche frivole
L'amour fleurit
Publié par James perroux à décembre 12, 2011

10 commentaires:

  1. Ilebleuedécembre 12, 2011

    Touchée en plein cœur!
    Merci James
    j'ai apprécié ma lecture
    Bise amicale
    Sylvia

    RépondreSupprimer
  2. James perrouxdécembre 12, 2011

    Ilebleue
    Ni flèche ni arc mais où est passé Cupidon ?
    Sans doute caché dans le cercle blanc de Psyché

    RépondreSupprimer
  3. Merdésilesdécembre 12, 2011

    Alors le printemps n'a jamais été aussi proche!
    J'aime quand le ciel est douce caresse laiteuse
    Bonne soirée james
    Amitiés
    Mer des îles

    RépondreSupprimer
  4. Galatéadécembre 13, 2011

    Aubepine , aubepine
    tu me fais oublier
    ma promesse de ne faire plus
    la plume coquine

    oh , aubepine !
    epine amoureuse
    qui reveille
    les poetes riches d'epines
    les soufreuses au remparts
    couverts de malaises
    les professionnelles
    de la dentelle !

    bye

    ...Beau poème !

    RépondreSupprimer
  5. James perrouxdécembre 13, 2011

    Merci Merdésiles


    Le fruit rouge de l'aubépine aime l'hiver ...
    Comme moi !

    RépondreSupprimer
  6. Ondinedécembre 13, 2011

    Cette "convalescence"
    Vaut bien sa maladie !

    D'amour des mots bien sûr !

    J'ai bien aimé celui-ci ...

    Ondine°

    RépondreSupprimer
  7. James perrouxdécembre 14, 2011

    Ondine
    Viendra l'heure de l'évanescence
    de la renaissance éphémère du papillon
    Tatoué sur le creuset rénale

    RépondreSupprimer
  8. Sandydécembre 14, 2011

    D'une douceur et d'une beauté magique!
    J'aime ce contraste du froid, de la neige avec la chaleur de cette passion amoureuse!
    des images superbes que j'aime beaucoup!

    Bisous James

    RépondreSupprimer
  9. James perrouxdécembre 15, 2011

    Sandy
    Le chaud froid c'est le plus exquis du palais au cou jusqu'au bout des doigts !

    RépondreSupprimer
  10. Katiadécembre 15, 2011

    Un poème tout en douceur et en délicatesse James, finalement l'amour et le froid glacial ont beaucoup de points communs, ils sont aussi beaux et brûlent tout autant l'un que l'autre.
    J'aime beaucoup.
    Bisous

    RépondreSupprimer

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