Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
(148)
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décembre
(21)
- L’envol d'un songe d'enfant
- La course contre les étoiles
- A l'arête de mon être
- A l'adret d'un songe
- Le rêve libérateur d’M.
- Enfants
- Rouge-gorge
- La niche des roses et ses poils de pinceaux
- Le club Khanin Levi-Strauss
- Il ne repassera plus
- A des songes de neige
- L'échographie d'un cheveu blanc
- Convalescence
- Danse à cœur ouvert
- Le péril jeune
- Une place de la liberté
- Flocons d'un rêve
- Tout d'Y. (Nouvelle)
- Murmure d'un amour
- Doux amer
- Histoire de ne rien dire avant de mourir
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décembre
(21)
dimanche
Le péril jeune
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
Le baromètre mondial
Du péril jeune
C'est l'île aux enfants
Belle et grasse
Sans Casimir ni bodega
Juste burger frite et coca
Et des cadeaux « merding China »
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
Le « king » de la pub
Une cotation à la bourse
Pour toujours plus
De fric de débit
D'emplois précaires
Tu peux faire carrière
Avant le cimetière
Comme fossoyeur
De chefs cuisiniers
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
De gras saturé
D'huile de palme
Tuant l’orang-outan
Des peuples
Des enfants
Profitant à quelques « Big Mac »
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
De professeur tournesol
Augmentant insidieusement ton cholestérol
Et ta parabole ventrale
Une présence qui fuit
La graisse qui coule
Une odeur qui pue
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
C'est faire croître une vraie tension
Sans avoir l'estomac sous pression
Avec une élégance impitoyable
Après de nous avoir pris pour des cannibales
Ils nous prennent aujourd'hui pour des ruminants
Avec leur salade équilibrée
Elle nous déculpabilise
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
Du « merding France »
De l'engrais pour l'industrie agricole
Une concession d'un sol qui se dérobe
Un piège sanitaire
Une mondialisation sectaire
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
Bon appétit
Joyeux Noël
Et vive la dinde
Même si nous sommes tous marrons
Et le foie bien gras
Et pour ceux qui veulent voir encore des grands singes
Direction Disney Paris
Ou la Floride
Pour ceux qui cultivent l'oseille
Et qui ne connaissent pas Corneille
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
A obtenu la palme d’or
Non pas pour la belle plume de Donald
Mais pour la vraie semblance du poil
Avec celui du dernier orang-outan
La restauration rapide
C'est trop plein de vide
La chronique d'une bouffe asptisée
Le péril jeune
Un remake de l'aile ou la cuisse
Où la réalité a tué la fiction
Les doigts remplacés
Couteaux et fourchettes
La paille
Le goût et le tire bouchon
C'est le diner presque parfait du péril jeune
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Liaison profonde, encre déchirant son être, Faille entrouverte, silencieuse fenêtre. Un jour bleu, l'ineffable se révélera, Bordée de pé...
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Dans un royaume où l'ombre façonne des rêves, Ma main trace une prose, émouvante et légère, Des standards inaccessibles flottent dans l&...
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Érudite, envoûtante, elle captive mon souffle, L'âme de l'harmonie entre cuivres et zéphyrs, Mon corps, cet instrument vibrant, Réso...
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Les mots imprécis de mes lèvres Errent ici dans ce poème Dont l’erreur singulière M’offre l’étrangeté de l'amour Ce cœur brisé...
Un texte bien assaisonné pour cette bouffe sans âme,faites par des
RépondreSupprimerbourriques ,des robots cuisiniers
Alors que l'on peut cuisiner assez rapide et bon en toute simplicité ,mais bon, la flemme ,la facilité qui est si bien présenté ,sans doute
C'est bien gentils Monsieur, mais moi je suis là pour prendre votre commande, y'a du monde derrière VOUS !!!
RépondreSupprimersourire
Le vide "merding France" j'aime bien ,on achete rien ,on paie pour rien ,toujours les mêmes qui payent et donnent.
RépondreSupprimerMerci James de ce partage
Amitié
Mer des îles
Pour le plaisir ... A force de croire que l'on gagne du temps et de l'argent à bouffer de la saloperie nous finirons tous dans le même incinérateur pour pseudo emballage biodégradable avant l'heure.
RépondreSupprimerEt l'humus n'a pas envie d'être un péril jeune un ver sans terre !
Et à la bonne votre...
Comme on est sur la même longueur d'onde je t'invite à lire ma tambouille sur la mal bouffe
RépondreSupprimerSpleenDct
RépondreSupprimerLe principe déjà de faire la queue pour manger alors que cela devrait être un moment de détente est déconcertant...
Comme si nous étions des bêtes à corne ou des poulets de batterie !
trop plein le bide
RépondreSupprimerMerdésiles
RépondreSupprimerA midi je finirai par un Opéra et un pur arabica !
tu as bien raison de parler de la malnutrition des jeunes dans tous ces endroits............... (pour ne pas les citer) ils finissent par ne plus savoir de quoi est composé un bon repas. Le pire c'est qu'on laisse faire et ca ne choque personne. bel écrit
RépondreSupprimeramitiés
La malbouffe, mac do et compagnie le mal des jeunes en ce moment, une vie trop remplie, plus le temps de faire à manger, un snobisme aussi.
RépondreSupprimerpersonnellement je ne suis pas adepte de promouvoir ces endroits, on ne sait même pas quelle chose immonde ils sont en train de déguster!!
Très beau constat James.
Bisou
Merci eve39700
RépondreSupprimerIl n'y a pas que des moins de 25 ans ... Mais c'est comme pour la clope si a 25 ans tu n'as pas compris le danger il n'y a plus rien à faire
LYONNAIS-2011
RépondreSupprimerJ'ai bien surfé la courbe gaussienne de votre tambouille !
Et pourtant c'est faisable de faire un repas équilibré et sain, assez vite fait, bien fait sans pour autant aller au Mc Do.
RépondreSupprimerBien meilleur à avaler et bien meilleur pour la santé.
J'aime bien ta manière de dénoncer ce fait de société de consommation James.
Bisous.
nous sommes dans une société ou la mal bouffe prend de plus en plus d’ampleur...et de plus en plus de jeune mangent dans les fast-food..adieu les repas équilibrés ...
RépondreSupprimerj’évite d'amener mon fils a ce genre d'endroit ou tres peu il préfère la bonne cuisine de maman et ça tombe bien car j'aime cuisiner..
.
Sandy
RépondreSupprimerJe fais la grève musicale et d'imagerie ... J'ai dû mal digérer de mon Opéra Café pur arabica !
De la malbouffe à la malvie il n'y a qu'un pas ! Heureusement qu'il en reste quelques uns qui apprécient les repas équilibrés et heureux...C'est pourtant pas très compliqué !
RépondreSupprimerBisous James
Katia
RépondreSupprimerTu m'inviteras un jour !
et voilà en résumé .....le vrai péril jeune ...et on va dire "moins jeunes" car eux s'y mettent aussi ...
RépondreSupprimerUn Bigmac est un type qui va dans un Fastfood et qui commande un préservatif... Sinon ...A quoi reconnaît-on un bon restaurant ? Les verres à vin y sont plus grands que les verres à eau. Alors que dans un Fastfood ce sont les glaçons qui noient le coca !
SupprimerA plus
C'est marrant, ce matin j'ai fait des hamburgers et des frites (et pas achetés tout faits) et même si c'est un peu bourratif je n'ai pas mangé tellement diff"érent des autres jours:
RépondreSupprimertomates, steak aux oignons (beaucoup d'oignons!) du pain, des patates.. ah, si ketchup et moutarde en plus
Mais tu as bien raison de te plaindre de ce que la nourriture à bas-coût (à Bakou?) engendre comme problèmes planétaires!
Le fait maison est toujours bon car nous sommes de belles langues de bois...
SupprimerLa restauration rapide
RépondreSupprimerC'est trop plein de vide
des fois des punaises
on n'est pas à l'aise
Et on ne voit pas tout...
SupprimerOn va démonter les MacDo comme José Bové. Un bon point pour toi, James, pour tes belles références : Casimir, Tournesol, Donald Duck, l'Aile ou la Cuisse...
RépondreSupprimerIl n'y pas pas "de vieux" fêlés chez Lustucru...
RépondreSupprimerY A PAS comparaison, entre la bouffe(américaine) des jeunes actuels(souvent obèses), et la bonne bouffe française d antan...A peine plus onereuse. Le Coq gaulois au vin...qu en dis tu ? MDR. Je suis à 100% avec toi, poète. bise du chnok.
RépondreSupprimerBien envoyé et de plus de superbes jeux de mots.....
RépondreSupprimerMerci pour ce Big poème grassement tartiné de gras...
Alex