Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
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décembre
(21)
- L’envol d'un songe d'enfant
- La course contre les étoiles
- A l'arête de mon être
- A l'adret d'un songe
- Le rêve libérateur d’M.
- Enfants
- Rouge-gorge
- La niche des roses et ses poils de pinceaux
- Le club Khanin Levi-Strauss
- Il ne repassera plus
- A des songes de neige
- L'échographie d'un cheveu blanc
- Convalescence
- Danse à cœur ouvert
- Le péril jeune
- Une place de la liberté
- Flocons d'un rêve
- Tout d'Y. (Nouvelle)
- Murmure d'un amour
- Doux amer
- Histoire de ne rien dire avant de mourir
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décembre
(21)
jeudi
Histoire de ne rien dire avant de mourir
Et pourtant, même sans arrosage, le chérubin nous pousse vers notre aride fin, et l'école maternelle nous semble désormais si loin ; antonyme insouciance pauvre temps.
J'ai découvert que la forme lyrique me collait à la peau comme le sable à la crème solaire, cela peut être désagréable mais très utile pour ne pas se brûler les ailes.
Je ne suis pas forcément l'acteur principal, mais je ne suis jamais très loin du coup de soleil et pour le coup de foudre, j’attends l'orage tropical. Et les seconds rôles sont souvent plus humains.
Et si l'on revenait à la mort lente rapide ou classique un peu comme une partition musicale d'un orchestre symphonique ; la mort est-elle le contraire ou l'associée de nos vies ?
Elle s'immerge dans le même océan ! Aucune angoisse à avoir, avant de naitre nous ne savions pas ce qu'était le néant et dans la mort nous n'éprouverons pas d'angoisse non plus puisque nous irons rejoindre ce même inconnu qui a priori ne nous a pas laissé de traces concrètes qui nous auraient perturbé.
Seul notre mental créé de l'angoisse. Peut-on vraiment négliger le fait qu'il y a peut-être quelque chose qui existe après la mort, une réincarnation vraie semblable, une métamorphose improbable ou un décollement de la rétine qui nous amuserait à voir une vie toujours rose ; un nouveau cœur battant la chamade jour et nuit ou un corps élastique qui nous emmènerait faire le tour du monde en 80 jours sans ballon, kérosène et pétrole ! Voilà tous ces rêves qui s'emmagasinent dans ma commode sous mes cheveux grisonnant. L'âme qui perdure, j'y crois en tout cas !
Et pour celui qui veut garder son âme d'enfant, les tiroirs regorgent de fantaisies, le temps est subjectif et celui de la maternelle n'est pas si loin finalement.
Observez les enfants, reprenez vos vieilles photos d'école et vous aurez certainement des souvenirs qui vous reviendront en tête ! Puis, en vous concentrant sur l'état d'esprit que vous aviez enfant, vous allez certainement retrouver ces sensations que vous pouvez vous réapproprier à l'âge adulte, ce n'est pas interdit ! Il n'y a qu'à sentir, lâcher-prise et se laisser envahir !
A force de se prendre au sérieux on perd la réalité des choses, d'essentiel comme l'amour, la pureté, l'innocence et la spontanéité !
Je rebondis vers un autre sujet, un automne comme horizon, si vous êtes comme S. sur l’accord du silence dans un écoulement presque noir, S. une secrétaire bilingue, avait pris l'habitude d'alimenter son blog durant ses heures de travail, commentant indirectement ce qui se passait dans son entreprise.
Et les heures glissent, silencieuses. L’heure tourne et son ombre sur son axe déroule la panoplie gestuelle mimique et obsessionnelle au cœur de cette entreprise. Regarde bien cette captive marquée par des lignes singulières.
Et une lettre recommandée tombe dans sa boite à lettres... C'est souvent pour annoncer des mauvaises nouvelles. Ses supérieurs n'ont pas apprécié d'être évoqués ainsi sur le net et ont immédiatement renvoyés la jeune femme. Celle-ci a porté plainte pour licenciement abusif et a gagné son procès. Elle est depuis devenue romancière pour les éditions britanniques T.M.
Et une douce intimité frôle son visage, ses mains innocentes nues de toute sagesse, tourbillonnent sur elle-même car midi va s’accomplir sur tout son corps, voilà enfin douze frémissements. Et ses pas, dont ils perçoivent le galop, déjà lointain est son silence S. rigole et s'écrie : « Messieurs mes supérieurs, regardez mon cul car il vous contemple pour la dernière fois ! »
Comme la romancière S, je reviens sur mon blog. Il est 22 heures 32 minutes, les secondes ne sont pas indiquées en bas à droite de mon écran « iiyama prolite E2407HDSV » et une ombre arrive derrière « Window 7 » ou la fenêtre sept pour les réfractaires à la langue de William Shakespeare et à l'informatique.
Qui viendrait à cette heure tardive ?
Les pompiers pour le calendrier de fin d’année ou la poste (non la poste après 16 heures, ils dorment même privatisés, ils gardent les heures creuses pour combler le vide ou pour se coller des timbres antidépresseurs) ; Zorro sans cheval chapeau et masque ou Dieu accompagné de ses pédophiles ou un anarchiste avec son cocktail Molotov ; un fasciste à la chemise noire et à l’œil de verre ou un rouge gorge perdu dans le noir caché derrière ses lunettes de Ceausescu ; une pastèque rouge dedans et verte à l'extérieur un écologiste transformiste ou un Barbapapa court long et carré ; un bossu de Lourdes portant la vierge Marie… Tout est possible car le monde est pluriel !
Serions-nous tous des bâtards et vous messieurs les porte-drapeaux bien-pensants !
Et même chez les bâtards, il y a des castes sociales hiérarchisées, endogames et héréditaires, c’est le maillon d’une chaine du plus faible au plus fort, c’est toujours une histoire de pyramide même si la démocratie existe la perversité du système régie.
Le monde est un melting pot de chair et d’esprit, c’est la grande richesse du trousseau ! Mais certaines clés nous mettent en cage, à partir de là, c'est les serrures les plus chanceuses ou machiavéliques qui réussissent.
La vie se passe-t-elle dans le combat ou dans l'assistanat ? Quand la vache n'a plus de lait parce qu’elle n’a plus d’herbe et d'eau c'est la faute à Rousseau, alors tu tues la vache pour manger et après tu fais quoi ? Tu tues le voisin car tu n'as plus rien. Alors que si tu donnes à manger à la vache parce que tu as la force et du caractère c'est la faute à Voltaire, alors tu auras du lait, tu pourras te nourrir et vendre le surplus au voisin ou lui échanger ton lait avec ses légumes dans les deux cas tu en auras plein les poches c'est la faute à Gavroche.
Comment vivre ensemble voilà le grand défi qui nous attend !
On sortira la tête de la boue des puits asséchés en cherchant des idées ensemble, riches et pauvres et surement pas en épuisant nos dernières ressources ou en ce montant les uns contre les autres. Pour l'un comme pour l'autre, le numéro gagnant est le complémentaire !
La gravité n'est pas de faire des erreurs mais c'est de ne pas les corriger, et pire, de continuer comme si rien ne pouvait être renversé !
L'exemple absurde qui me vient à l'esprit est le nucléaire, peu importe, et je ne joue pas au ni oui ni non, juste pour dire que si les Allemands arrêtent les centrales, nous Français, nous ne les arrêterons pas, mais les nuages traverserons le Rhin et une partie de l'Allemagne sera touchée ! Comment faire un monde propre si certain n'utilise pas le bon papier cul ; je ne suis pas vulgaire, je me sens moins vulgaire qu'un politique qui prend les gens pour des cons !
Je suis un notaire c'est la faute à Voltaire, je suis un petit oiseau c'est la faute à Rousseau, je suis une anicroche c'est la faute à Gavroche.
Du notaire du petit oiseau à l'anicroche celui qui n'a pas peur est un fou ou un homme dangereux, seuls les cailloux non pas peur ... Alors êtes-vous prêt pour un voyage nucléaire civil car la navette a déjà fait le tour du monde plus d'une fois et qu'elle est partie à la retraite. Et un Amstrong à poser les pieds sur la lune au-dessus du Nil c'est la faute à Neil; un autre l'a chanté sur le Mississippi c'est la faute à Louis et le dernier « EPO » à fait le tour de France c'est la faute à Lance.
Juste pour vous dire que c'est à votre tour de voir mourir la planète bleue est-ce la faute à Dieu ?
Le spectacle se chantera sous un angle décoiffant où le végétal est en fer, le fer une coulée de lave et la lave un océan de cadavres ! Attention départ, le grand voyage vous interpelle :
« L'encre noire de ma plume
Déverse une larme sombre
Dessinant un dernier arbre
Une dernière fleur d'agrume
Ma pensée noue l'amertume
Sous laquelle suinte une ombre
Alimentant une insoluble brume
Une matière grise funèbre
Fini le temps des cathédrales
Où l'homme était une renaissance
Passant du visible à l'invisible
A travers des vœux d'obligeances
Et il attend l'algèbre furieusement
Sur le divan ni rouge ni sang
Juste blanc que le fameux nuage
Exfoliant termine son vernissage
Et il meurt à l'étouffée sagement
A cause d'une addition salée
Recouvert d'un linge transparent
Par des marionnettes zélées
Effaçant à jamais ce bonheur
Et les siens sans honneur
Il part en chair liquéfiée
Rejoindre le cortège sacrifié »
Et je meurs comme tout un chacun malgré l'œil encore avide de beauté et d'amour.
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La maison sous les arbres Abrite mille et un vers En particulier Ceux qui sustentent la charpente Par l'abondante nourriture ...
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Assis entre le marbre noir du pays basque Et une herbe grasse d'un vert intense Face à un bouquet de fleurs Là où les rayon...
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En perdant la clef Je dis au revoir à mère nature Et impuissant je regarde L'eau s'épuiser dans les arbres Ses fruits sup...
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Dès que je partage une pensée Avec quelqu'un qui sait écouter J'entends tout Même le silence Mais ce qui d’une déclaratio...
Les plus belles choses et le plus pur amour est pour aprés!
RépondreSupprimerVivons avec cette espérance de la parfaite beauté.
Beau jour à toi James
Combattre partager protéger aimer pour mourir digne
RépondreSupprimerJe relis et j'aime ta fougue poète dans ta tirade!
SupprimerSourire et belle soirée James
Bises
j'aime ta prose philosophique et décalée
RépondreSupprimeravec des ressacs incessants sur ta réalité et la nôtre
ton angoisse comparée et celée sous des dehors détachés
et ce style qui suit les méandres de la pensée
j'adore
seuls les cailloux n'ont pas peur
Mourir étouffé par le système, là je suis contre, j'aime vivre hors norme, j'aime garder mes idées même si parfois elles coûtent très cher à mettre en application, j'aime être moi, même en zombie parmi les autres.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton cheminement à travers ces questions que tous se posent sans jamais trouver de réponses, cet inconnu d'où l'on vient et où l'on va sûrement.
Un texte vraiment très philosophe.
Bisous
Un très bel écrit James dont la réflexion philosophe m'a fait le relire plusieurs fois.
RépondreSupprimerUne esquisse très réussie, je tiens ce côté de ma Sandy c'est que moi aussi j'aime et je veux être moi en toute liberté même si parfois aux yeux des autres je suis une "anomalie", mais en plus je suis révoltée face à la bêtise de certains de mes contemporains quand je les vois en moutons de Panurge se laisser dicter leurs conduites par le système.
Bisous
Un écrit qui interpelle, nous sommes donc tous différents car souvent je me trouve "extra terrestre" parmi les gens "comme il faut". Ne pas être comme les autres impliques un regard moqueur et une certaine mise en retrait, mais qu'il est bon de rester soi-même
RépondreSupprimerJe pense pour répondre à ta question ..
RépondreSupprimerLa mort est elle le contraire ou l'associée de notre vie ...
choisir la seconde solution ...elle devient notre associée à l'instant même où nos yeux s'ouvrent et où l'on respire!!!!!!
L'après ....mort est toujours le même questionnement que nous nous faisons tous ...même à ceux qui croient ...qui rêvent d'un autre ailleurs ...au fond d'eux même ils n'ont aucune solution hélas ...quel être est parti ...et revenu pour nous en parler ??????
Merci pour tes pensées profondes de gamin ....grandit peut être trop vite ....
Une belle réflexion sur l'homme et ses comportements et actions...
RépondreSupprimerTrès intéressant et sur bien des points je te rejoins...
J'ai retenu un sujet qui me tient très à coeur..
" Voilà tous ces rêves qui s'emmagasinent dans ma commode sous mes cheveux grisonnant. L'âme qui perdure, j'y crois en tout cas !
Et pour celui qui veut garder son âme d'enfant, les tiroirs regorgent de fantaisies, le temps est subjectif et celui de la maternelle n'est pas si loin finalement.
Observez les enfants, reprenez vos vieilles photos d'école et vous aurez certainement des souvenirs qui vous reviendront en tête ! Puis, en vous concentrant sur l'état d'esprit que vous aviez enfant, vous allez certainement retrouver ces sensations que vous pouvez vous réapproprier à l'âge adulte, ce n'est pas interdit ! Il n'y a qu'à sentir, lâcher-prise et se laisser envahir !
A force de se prendre au sérieux on perd la réalité des choses, d'essentiel comme l'amour, la pureté, l'innocence et la spontanéité !... angel
Merci de ce partage...
Alex
Interessante réflexion, James, un coup de geule inutile sans doute mais qui énonce certaines vérités;
RépondreSupprimerCe retour sur l'enfance est bien vu aussi!
j'aime bien ce passage:
James px a écrit:
Qui viendrait à cette heure tardive ?
Les pompiers pour le calendrier de fin d’année ou la poste (non la poste après 16 heures, ils dorment même privatisés, ils gardent les heures creuses pour combler le vide ou pour se coller des timbres antidépresseurs) ; Zorro sans cheval chapeau et masque ou Dieu accompagné de ses pédophiles ou un anarchiste avec son cocktail molotov ; un fachiste à la chemise noire et à l’œil de verre ou un rouge gorge perdu dans le noir caché derrière ses lunettes de Ceausescu ; une pastèque rouge dedans et verte à l'extérieur un écologiste transformiste ou un Barbapapa court long et carré ; un bossu de Lourdes portant la vierge Marie… Tout est possible car le monde est pluriel !
Marie-Rose
RépondreSupprimerJ'espère bien vivre jeune !
La chose qui m'embêterait le plus, je pense, si la théorie de la réincarnation se vérifiait, ce serait de devoir refaire des maths.
RépondreSupprimerProse profonde pour des passages de vies noirs
RépondreSupprimerAimer à perdre la raison ..........
Stephan 76
RépondreSupprimerL'inutile devient utile quand bidule dit à truc tiens j'ai rencontré une chose pas si bête... C'est l'histoire de ne rien dire avant de mourir !
Alphonse BLAISE
RépondreSupprimerJe comprends que ce passage t'a séduit ... C'est l'essentiel !
Léon
RépondreSupprimerSi ce n'est que ça ... Les maths permettent de développer entre autre la logique
Katia
RépondreSupprimerDepuis longtemps je voulais exprimer cette interrogation à travers mon contemporain ses amours ses défauts et ses bêtises ...
Sandy
RépondreSupprimerSi la sécurité guidait la masse hier ... Aujourd'hui le mouton est un porc et le porc et un mouton on peut toujours avaler des couleuvres comme manger bio l'eau ne coule pas l'air ne circule pas et les nuages ne voyagent pas commes les insectes ... Il faut vraiment être endoctriné pour croire à toutes ses conneries ... L'homme devrait plutôt faire l'amour en comptant les moutons comme motchuchotés ... Et de lui tricoter un pull pour l'hiver au lieu dégorger les brebis bref le monde est pluriel je l'accepte et j'attends ...
A plus .
Dyane
RépondreSupprimerIl vaut mieux se tromper en étant soi-même qu'être juste en étant quelqu'un d'autre, car on ne peut pas tromper son monde toute une vie