Propulsé à travers la nuit
Contre les murs à repeindre
Les horreurs du moment
À fleur de peau d'ailes libres
J'ouvre les couchers de soleil
Loin des nombrils
Des messes basses
Affranchi large
Propulsé à travers la nuit,
Contre les murs à repeindre,
Les horreurs du moment,
À fleur de peau d’ailes libres.
J’ouvre les couchers de soleil,
Loin des nombrils,
Des messes basses,
Affranchi, large,
J’efface l’amertume des cahiers.
Criblés de mots barrières,
Et vide mon sac de pierres,
Qui fait si mal,
Curieusement accompagné,
Par l’intrigue inspiratrice.
Aussi somptueuse qu’invisible,
Aux songes des nébuleuses,
De vertiges noirs et roses,
Je parcours le cône révolution,
Par le frimas isolé des chaires.
En gouttes de rêve,
Chevauchant l’écume virale,
À Toi qui t’émeus,
De ce que l’inventivité,
Pêche en la douleur.
Sa vivifiante beauté,
Si j’avais le pouvoir,
De distendre le temps,
Pour vivre éternellement,
Vingt-quatre heures de bonheur.
Il serait avec toi,
N’abaisse pas les bras,
Ne te résigne pas à être douce,
Et conformément,
Être un nuage avec une nouvelle robe.
Être un air sans paroles,
Dans le trou noir de la serrure,
Où la clé a perdu mes empreintes,
Comment ne pas être reconnu,
Si proche, si loin ?
Qu’est-ce qui te fait peur ?
Voudrais-tu la pluie de mon visage ?
Agrippe-toi à mes cordes vocales,
À celles qui pleuvent en chœur,
Sur cette plume gravitaire.
Engendrer la moisson sans un câlin,
Et nous mourons de déclin,
Peignons-nous une possibilité,
Une maison face à la mer,
Un pays de liberté et de justice.
Battons-nous, poussons les voiles,
Pour que tout soit possible,
La seule issue à l’horizon clair,
Est de traverser le miroir,
La falaise de nos angoisses.
Dans l’immobilité comme dans le mouvement,
Il y a notre parcours à composer,
Aucuns filtres,
Ni Larmes aux frontières,
Juste le temps qui court.
Enfant, qu’est-ce qui te faisait rêver ?
Adulte, qu’est-ce qui te révolte ?
Je m’en souviens plus,
Parce que tu me manques,
Tellement.
Dans le trou noir de la serrure
RépondreSupprimerOù la clé a perdu mes empreintes
La belle image du jour! Un bel écrit.
Le mariage des mots et de la musique est une indéniable réussite, l'un guidant l'autre.
RépondreSupprimerSimple curiosité : les titres musicaux dans chacun de vos poèmes sont-ils ceux qui vous accompagnent lors de la rédaction ou pas ?
Superbe poème et musique fort bien choisie pour le mettre en valeur.
RépondreSupprimerd'où vient ce fabuleux commentaire ?
SupprimerTes textes magnifiques me font souffrir, faut-il que je cesse de les lire ?
RépondreSupprimerTu vois je t'écris des idées puis je suis tellement méjugée que j'efface
RépondreSupprimerje te lis et te comprends comme je peux
mais tu as de la chance qu'on ne te dise rien de méchant
au moindre mot
Il est arrivé le printemps
RépondreSupprimerJe les ai vues voler dans le ciel
Les hirondelles de mes vingt ans
Les saluer un arc en ciel.
Il est arrivé à cheval
Entre un automne et un hiver
Sur un parterre abyssale
De couleurs vives tout de vert.
Les marguerites les coquelicots
Ouvraient le bal aux papillons
Leur envoyant de doux bécots
D'un pétale soyeux et brillant.
Il est arrivé le printemps
Au fou parfum de fantaisie
Faisant la pluie et le beau temps
Sur l'hier de ma monotonie.