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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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samedi

Rencontres

Au-dessus de la montagne
Débattre est inutile
Personne n’est à convaincre
Personne ne m'attend

La plage est interdite à la peau
Et nos estomacs aux restos

Non aux murs vierges
Adoptez un mec
Et balancez vos graffitis
Prosateuses nymphomanes

Elles se sentiront moins seules
Lorsqu'elles se sentiront adulées

J'ai toujours rêvé d'un monde
Où une feuille de tabac
Tout juste sortie de son humidificateur
Me servirait une mousse dans un hamac
Avant la pipe quotidienne
En regardant l'heure s'afficher
Sur la façade chronophage
D'une pornothèque
Dissimulée dans un Soulage
Version Liu Bolin

Fantasmes à deux balles
Ils meurent de solitude loin de leur terre
Ils sont tous partis 
Avec la maison la famille les amis
Tous portent dans leurs mains
Les quelques trompe-l'œil de la devanture

Qui a dit que j'étais sourd comme une sardine
J'entends les oiseaux lorsqu'ils paillent
J'entends les sirènes lorsqu'elles jouissent
Mais je ne peux pas lâcher
L'organe de mon esprit
Qui s'enroule à ma sanguine
Suis-je une machine à foutre
Qui rencontre une grenouille
Sur une table de dissection

Après l'osso bucco de veau
Peu concerné par la légèreté des formes
J'opte désormais pour la pulpatitude
Dans la rigolade et les grivoiseries
Celle qui cherche à être chaste est exemptée
Personne ne m’a dit que j’étais médiocre
Intellectuellement
Merci aux faux-culs
Les vrais sont tellement plus salauds

Sur le bateau mouche d'une jolie scène
Une suceuse d'escargot
M’a demandé où elle pouvait m'acheter mes poèmes
Ça a fait pleurer le miroir du capitaine
Qui tapa trois fois sur le pied de Lully
Gangrène amputation
La musique classique t'emmerde

Involontairement condamné sur l'île aux moines
J’écris seul
Les écouteurs sur les lobbies du genre féminin
Entre deux figurines pop
Je suis devenu un expert en onanisme viral
Ce confinement intégral
M'a aidé à supporter le trop plein
Le prix du baril c'est effondré
Coïncidence
Les émirs de l'or noir
Non plus que leurs étalons à baiser
Putain de blancs de jaunes de noirs de versets sataniques
NTM
Mélange le beurre à l'eau quoi
La graisse est plus légère
Le cerveau creuse l'impossible égalité

Distanciation antisociale
L'heure est grave
On ouvre à nouveau les robinets
Les écoles sous perfusion
Qui est passé à travers la passoire
Les plus petits grumeaux
Avec ma pancarte reste à la maison
Je saute sur mon dernier pancake adopté
Mes acouphènes m'ont réduit en marmelade
Les tympans de ma cirrhose poétique

J'ai été encore maladroit
Intimidé et ironique
Le bleu de ses jambes s'est envolé
Vers l'orage pour se mélanger
Aux quelques gouttes de pluie sur mon visage

La mer turquoise me lâche un dernier sourire
Sans un mot je lui réponds
Le temps met la vérité au jour

La vente aux enchères commence

Au-dessus de la montagne
Débattre est inutile
Personne n’est à convaincre
Personne ne m'attend




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19 commentaires:

  1. Gabriel Montignymai 19, 2020

    Quelques fragments du monde jetés à la volée...

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    1. Défragmentation d'un disque dur poétique au vent qui court

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  2. Aubussinnemai 19, 2020

    La vie racontée comme un fragment d'épopée dont on attend la suite.

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  3. Au-dessus de la montagne
    Débattre est inutile
    Personne n’est à convaincre
    Personne m'attend

    Fragmentation incisive. Poésie tourneboulée. Réflexion assagie (citation).

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    1. Flexion extension  réflexion je tourne vers quelle direction...

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  4. Eathanormai 19, 2020

    Une poésie alerte, enlevée et éclatée...

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    1. Depeche mode... Tout une épopée où l'insouciance était encore morale

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  5. Cleosanplatremai 19, 2020

    Ah le baril...

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  6. Une vision éclatée en images parfois naturelles et parfois humaines.

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    1. Parfois naturelles et ... humaines... C'est à dire... Est-ce l'épreuve qui révèle le salaud et l'honnête homme 

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  7. La sensibilité n'est pas fragilité. C'est l'incapacité de rester superficiel.C'est aller toujours au fond. Dans les choses, dans les personnes, dans les émotions. Serena Santonelli...J'aime vous lire et çà fait longtemps que çà dure, prenez soin de Vous.

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  8. Merci... La durée est une denrée rare...

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  9. Sourire...
    Putain on a un nouveau voisin ,une bombe anatomique,fantasmagorique, en plus il a une Merco, je vais essayer de ne pas laisser traîner mon fils ...

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  10. T'as beau me dire que tout va bien
    Dans ton univers tout brillant
    Qu 'y a pas dépoussière dans les coins
    Je sais qu'tu mens d'vant ton écran
    Où viennent reposer des petites mouches
    Histoire de te faire râler
    Histoire que tu remettes une couche
    De pliz ...Aller aller !!
    Sors de ta bulle mister Johnson
    De ton monde javellisé
    La chouette ulululle sonne sonne
    Aux fenêtres de ta maisonnée ...
    Met un tapis devant ta porte
    Hello welcome bienvenue
    Je t'attendais vile cloporte
    Entre, mon coeur est aux nues.







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  11. Elle vient prendre ma place de parking
    Et je ris jaune au volant
    La voyant nue sous son smoking
    Un cigarillo au volant .
    Elle s'est garée en file indienne
    La Cuba libre de trentre ans
    Ça sent le pneu , ma colombienne,
    Crevé , ,et la peinture email diamant ...
    Ah Chica Chica chic aie aie aie
    Ah Chica Chica chic aie aie aie ...

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  12. Le disque tourne en boucles
    Et la voix éraillée
    Du chanteur , donne le tempo...
    Un fado silencieux ,souple,
    S'évapore de sa cornée
    J'ai mal au coeur, ça tangue haut
    Je suis raide comme un balai
    Pourtant j'ai rien bu
    tellement pesant , tellement beau
    Indécent et insensé
    Je ne me reconnais plus
    Dans tout ce que j'ai rêvé...
    Le coeur s'emballe
    Et les mains tremblent
    Il va falloir pourtant que je l'oublie...
    Ça va fait trop mal
    Il me ressemble
    Tout ce silence nous refroidit ..

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  13. De sa tour
    Il a peint
    En petite touche
    Le ciel étain
    D'une main souche
    Qui pianotait
    piano piano
    Dans un murmure
    Des brailles et
    Ses chansons .
    De son donjon
    Il a dressé
    Un drapeau blanc
    Clos les volets
    Et traversé
    De vers en vers
    En troubadour
    La verrière.
    Il a souri
    Sur l'imprimé
    De mes couleurs
    D'un ton étrange
    À dessiner
    Son bel émoi.
    Il est parti
    En vacances
    Je suis sortie
    En transe
    De sa vie
    Toute tranchée
    À l idée
    Qu'il puisse
    M'oublier.







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