Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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mercredi

L'ère des clean girls

Hum hum hum
Oh oh oh

Ici, dans l'ère des clean girls, tout s'épure,
Mes rêves s'effacent, oh comme une peinture,
Un dessin démodé, eh un écho lointain,
Se perd dans le temps, oh oh oh comme un refrain.

Hum hum hum
Oh oh oh

Mes motifs tribaux, oh oh souvenirs d'antan,
S'effacent doucement, oh oh comme le vent,
J'oublie le passé, c'est mon choix décapant,
Pour embrasser l'avenir, un pas en avant.

Hum hum hum
Oh oh oh

Chaque erreur de jeunesse, une triste leçon,
Un chapitre écrit, oh une belle saison,
Dans le livre de ma vie, je tourne la page,
Pour dessiner demain, oh oh avec courage.

Hum hum hum
Oh oh oh

Alors, oui, laissons derrière ce qui me pèse,
Accueillons la lumière, la douce synthèse,
Car l'ère des clean girls, c'est aussi l'espoir,
De renaître en beauté, de briller dans le noir.

Hum hum hum
Oh oh oh

Car l'ère des clean girls, c'est aussi l'espoir,
De renaître en beauté, de briller dans le noir.
C'est aussi l'espoir, oh oh c'est aussi l'espoir
De briller dans le noir, de briller dans le noir 

 

Parole James Perroux
Musique I.A 
 
 
 Version Anglaise
 
 Hum hum hum
Oh oh oh oh

Here, in the era of clean girls, everything is purified,
My dreams fade away, oh like a painting,
An old-fashioned drawing, and a distant echo,
Gets lost in time, oh oh oh like a chorus.

Hum hum hum
Oh oh oh oh

My tribal motives, oh oh memories of yesteryear,
Gently fade away, oh oh like the wind,
I forget the past, it's my stripping choice,
To embrace the future, a step forward.

Hum hum hum
Oh oh oh oh

Every mistake of youth, a sad lesson,
A chapter written, oh a beautiful season,
In the book of my life, I turn the page,
To draw tomorrow, oh oh bravely.

Hum hum hum
Oh oh oh oh

So, yes, let's leave behind what weighs me,
Let us welcome light, gentle synthesis,
Because the era of clean girls is also hope,
To be reborn in beauty, to shine in the dark.

Hum hum hum
Oh oh oh oh

Because the era of clean girls is also hope,
To be reborn in beauty, to shine in the dark.
It's also hope, oh oh it's also hope
To shine in the dark, to shine in the dark
 
 
 Parole James Perroux
Musique I.A 
 

mardi

Tu es mon héroïne ma chance

 Chanson  
 Parole James Px.
Musique IA 

Nkoy

Née sous une pluie de murmures 
Où s’épanouissent des cultures invisibles,
Sous le fardeau d’une peur abyssale
Cherchant en vain des traces
D’une vie qui aurait pu naître ici.

Malgré le flot des rivières,
Ce parfum d'argile exaltant,
Il semble que le jardin d’Éden pour elle
Reste un désert, 
Un mirage silencieux et distant.

Je ne déshabillerai jamais Paul,
Pour vêtir Jacques,

Car mon orientation eucharistique 
N’est pas une passoire insoumise,
Pour abreuver le roitelet soleil 
Ou sa chienlit d'ombres.
Elle est droite d'où sincère, 
Lucide comme une lune sans cratère,
Elle règle sans acompte,
Sans jamais aspirer le souffle des autres.

Le chef-d’œuvre 
N’est plus une toile de maître,
Mais une constellation désarticulée,
Où se love le triptyque essentiel :
Liberté, égalité, fraternité.
Le tableau a perdu son cadre, ses dorures, son éclat.
À force de traire la vache sans la nourrir,
Son lait s’est mué en une eau ferrugineuse,
Et les ânes, sans meuniers,
Sont devenus des casseurs de vitrines d’illusions.

Les valeurs perdues, ces perles égarées,
Cherchent leur chemin dans le chaos.
Et si l’espoir semble s’envoler,
Il renaît toujours, dans le regard d’un enfant,
Dans la main tendue d’un cœur sincère.

Car même dans la tempête, la terre se prépare
À accueillir la renaissance, douce et forte.
Et le futur, bien que flou, se dessine encore,
Dans la promesse d’un jour meilleur, à bâtir ensemble.
 

mercredi

Sous un ciel parfait

Frôlerait-il la douleur, timide, en silence,
Sur le sable tiède, où dort un amour défait,
Perdu dans l’ombre azur d’une brève présence,
Où rouille un cœur dévasté, sous un ciel parfait ?

Trompée par l’imparable, et la mer insoumise,
La fleur s’est ouverte, à peine, aux flammes sans nom,
Puis s’est fanée seule, brûlée par une brise,
Qui portait, en profondeur, un secret poison.

Aurait-il tu ses mots, rongé par la mémoire,
Avalé ses cris perçants, dans l’eau qui recule,
Pour sceller ses élytres, dans un noir couloir,
Là où chaque battement le désarticule ?

Loin, la sirène pleure, et berne dans la brume ;
Sa complainte d’amertume appelle et rappelle
L’âme sœur enchaînée, sous les baisers sans plume,
Que hantent à jamais les spectres d’une étincelle.

 


Chaleur en furie

Le soleil a dénudé
La silhouette humaine,
À l’heure où l’horreur,
Même sous l’orage,
Ne brise plus la grâce.

Les courbes de ses seins
Ne surprennent plus,
Elles s’élèvent,
Vers un pèlerinage silencieux,
Face aux vagues grisâtres,
Qui nourrissent la canicule.

Mes mains ont levé l’ancre,
Sur cette merveille extraterrestre du jour,
Qui se transforme en eau de Boudin,
Sous la chaleur implacable.

Putain de chaleur,
On dirait que le ciel en jouit,
Comme un cercueil
Recouvert d’épines d'un rosier noir.

Sous le foyer du soleil,
L’ombre devient rare,
Les cœurs battent à l’unisson,
D’une ardeur étrange.
L’humanité s’étire,
Cherchant un refuge fragile,
Dans cette fournaise,
Notre âme vacille, vacille.

Et moi,
Spectateur de cette danse ardente,
Je ressens cette fièvre dévorante,
Un feu intérieur,
Reflet de la terre en colère,
Cherchant la paix,
Dans un monde en furie.


L'éveil des passions

Où brûle la forge des passions,
Naît dans l'impassible l'émotion,
Un refuge fragile, un sanctuaire,
Où l'âme se déchire, se libère.

Un appel ancien, murmuré dans l'ombre,
Résonne en moi, profondément, sans nombre,
Caché sous la terre, dans le silence,
Se dérobe force et résilience

Et si tout cela m’était destiné,
Pourquoi la douleur et la vérité ?
Je chute, comme une pierre sans fin,
Cherchant la lumière dans le matin. 

Au creux du miroir bleu, je vois l’écho,
D’un combat intérieur, d’un feu chaud,
Et même si l’obscurité m’entoure,
J'imagine qu’au fond, renaît l’amour.


Parole James Px. 
Interprétation et musique IA

dimanche

Sous le soleil

Sous le soleil ardent, la terre en écho,
Je cherche la fraîcheur d’un souffle nouveau,
Loin des murs qui enferment, des routines qui pèsent,
Je marche vers la nature, 
Où mon âme se délie, se dresse.

Drapé du tricolore, droit et sincère,
Je porte en moi l’amour d’une terre fière,
Pas pour la passion aveugle ou l’extrême,
Mais pour l’espoir qui en chaque cœur sème.

Un simple geste, 
Un grain de sable dans l’océan,
Mais porteur de rêves, d’un avenir éclatant,
Ce sont ceux qui bâtissent, qui aiment, qui espèrent,
Qui puisent leur force dans la racine profonde, 
La lumière.

La révolution vit dans chaque pas, chaque voix,
Elle guide nos luttes, nos choix, nos lois.
Et dans cette chaleur, 
Je reste debout,
Fier de mon histoire, 
Fidèle à mes vœux, à mon tout.

Car la flamme d’un rêve brûle en chaque cœur,
Un avenir juste, libre, sans peur,
Et sous le soleil, 
Je chante la vie, la foi,
Heureux d’être ici, en paix avec moi,
Avec vous, avec toi.

jeudi

L'olivier du temps

Dans le silence ancien, je t'écoute,
Au bout de la presqu'île,
Toi, vieil olivier, géant ancestral, tu te dresses,
Réceptacle des pleines lunes en liesse,
Tes branches tissent des rêves
D'étoiles et de tranquillité. 

Tu as vu naître le moulin,
Les fontaines d'huile et de lin,
Et même l'Empire romain,
Grand et serein, comme un lion de pierre,
Gardien d'un temps qui ne s'efface pas.
Miracle des âges,
Résistant aux canicules,
Tu récites l'épopée,
Bravant les tempêtes,
Tu soulèves l'odeur de la terre après la pluie,
La poussière après les grandes chaleurs,
Et les reflets de la gloire.

Tes feuilles gris-vert gambadent au vent,
Comme des danseuses d'ébène et d'argent,
Et dans l'ombre, je sens ton souffle,
Un souffle de vie, un souffle d'histoire.
Tu traverses les torts,
Les brumes en secret,
Tu as l'âme remarquable,
Colosse à jamais,
Ode à la beauté sauvage,
À la résilience d'un cœur éternel.

Dans ce sanctuaire,
L'époque se suspend,
Poème surréaliste,
Tu nous aimes en silence,
Tu es le témoin des siècles, le témoin de moi,
Un pont entre la terre et le ciel,
Un symbole de force douce, de patience infinie,
Un ami circonspect.

mercredi

Les fissures de l'existence

Convoquons la poésie, miroir de nos paradoxes,
Dans ce monde en mutation, où le réchauffement s’installe,
Ma poule pond des œufs mollets, sans embryons,
Et moi, je crie, bouche ouverte, sans bouger d’un pouce.

Tourner en rond, c’est devenir poussière,
J’expire en pieds paquets, iris en bouteille,
Dans ce cycle absurde, qui gagnera le rire ?
Celui qui voit une barbe ou celui qui traie un bouc ?

Rue Paradis en blouse blanche,
Qui a le dernier mot ? La société ou la folie douce ?
Persona non grata, citoyen, pourquoi insister ?
Nos lumières diffèrent, nos coutures ne sont pas les mêmes.

La rentrée copie la sortie,
Gilette a perdu ses larmes,
En plein viol, décolle vers des étoiles mortes,
L’eau vit-elle sans plastique ou verre ?
La réponse est dans la main, sans goutte par terre.

Le trou noir bouche bée,
Le con mange la bouche ouverte, le pauvre l’air ambiant,
Son élévation nourrit sa chute,
Et le con se chie dessus, cycle sans fin.

Après infiltration,
Faut-il poursuivre ou revenir à sa soupe,
Comme un cheveu blanc sur la langue ?
Le trafic humain, sans règle, démontre l’absurde,
Une sphère où tout se perd, tout se confond.

Ne manquez pas la marche blanche,
Ni l’arc-en-ciel en zone franche,
La poésie, remède précieux, aime la folie douce,
Elle éclaire nos fissures, nos blessures invisibles.

En quittant ces vers moulus,
Évitez de perdre leur essence,
L’os à moelle halal pourrait farcir le trou du cul,
Pour lui montrer le paradis ou son absence.

Ne croyez pas en la loi d’Adam et Ève,
Rien ne consolide nos fissures,
Les illusions s’effritent, seul le rêve peut sauver.


 


 

dimanche

Dernière voile

Sous la pluie,
à tes cils,
j’ai suspendu mon tout.

Ma langue,
flirtant,
sur toi.

L’envie,
qui connaît mon âme,
à ton corps.

Sous la pluie,
ton regard,
fait s’évanouir mon sein.

Puis la mort,
contre mon bonheur.

Un vent glacé,
contre notre vie.

À deux,
renaissants,

l’ivresse,
fébrile.

La douceur,
s’envole.


La lune,
fragile,

une lueur d’espoir.

Le ciel pleure,
aux premières étoiles.

Et moi,
je meurs
,
dans ce silence,
espérant,
un dernier souffle,
une dernière voile.

Dans le miroir des âmes

Quatre doigts et un d'honneur 
Reflètent dans le miroir des âmes, 
Et peignent à nouveau le mur porteur.

Ton regard s’enroule autour du mien, 
Tels des filaments d’or, 
Tandis que la tempête gronde, 
L’écume des souvenirs s’échoue, 
Sur le rivage de nos silences. 

Mes doigts, hésitants, 
S’aventurent sur les contours de ton être, 
Une caresse, une promesse, 
Éveillant la chaleur d’un secret, 
Derrière l’écran, le vide s’étire, 
Comme un souffle, un murmure, 
« N’aie pas peur, avance, elle est en toi. » 

Les larmes se mêlent aux glaçons, 
Un mélange amer de joie et de peine, 
Les mots se figent, scellés, 
Dans le creux de ta voix, 
Et je cours, je cours, 
Vers l’infini qui palpite, 
À l’intérieur de nous.


mercredi

Le souffle des temples oubliés

Confidence
Sur un divan aux reflets mordorés,
Derrière elle,
Un grand bouquet de pivoines fraîches.

Elle ferme les yeux,
Et souffle – douce, presque absente –
La lueur fragile des temples oubliés.
Alors son corps s’élève,
Comme une plume portée par un zéphyr d’éternité.

Son esprit s’échappe,
Glisse entre les ombres,
Tel un secret ancien aux ailes de silence.

jeudi

D'une recette à l'autre

Dans l’aube de ses désirs dévastateurs,
Il s'imagine à travers un pays en sang,
Pêchant des âmes figées dans l’instant,
Son univers, un labyrinthe de souffrances,
Où s’éveillent ses armes choisies,
Projectiles ardents,
Mortelles dans son ciel intérieur.

L’orgueil,
Bijou du héros en quête de reconnaissance,
Se glisse dans sa poche trouée,
Proche du marteau et de la faucille,
Mais il abandonne la veste,
Son cœur, lui, demeure,
Droit, à ses pieds,
L’écho de son existence résonne
Dans les tranchées où les affamés murmurent,
Rêvant d’un festin royal,
Nappé d’un amour éternel,
Un banquet simple, loin des horreurs endurées.

Dans ce chaos, les balles se perdent,
Étreignant l’absurde,
Les chairs fusent,
Échos d’un front carbonisé,
Chaque poudrière, une éruption de folie,
Des cendres de désespoir,
Un cri de l’âme,
Brûlant les ombres de nos illusions ;
Mais au fond, un désir de douceur,
De saveurs partagées,
Un instant de paix dans la tempête,
Un souffle de vie,
Un goût de liberté...
Sous peu.

mardi

À travers le brouillard (Fragments d'identité)

Tout ce que je sais,
C'est que j'ai toujours été seul dans ma tête.
Chaque jour, je me réveille
Dans la peau d’un autre,
Un étranger sans mémoire,
Errant comme un nuage perdu,
Flottant dans un ciel d'incertitude,
Plongé, sans préambule,
Dans un monde opaque,
Où tout m’échappe,
Où l’inconnu m’enveloppe,
Tel un brouillard épais au matin.

Pour me sentir vivant,
Je cherche un détail,
Un fragment à saisir,
Un écho à reconnaître,
Comme une feuille d'automne,
S'accrochant à la branche,
Avant que la nuit ne m’emporte.
Mais chaque jour,
Il devient plus difficile
De tracer une ligne,
De tisser mon histoire,
Comme un fil de vie,
Égaré parmi les ombres,
Telles des silhouettes dans la brume.

Les choses autour de moi,
Changent,
Moins que moi,
Dans leur apparence.
Je m’efforce de conserver
Des bribes éparses,
Un vocabulaire de survie,
Dans ce monde qui m’échappe,
Comme des grains de sable,
Filtrant entre mes doigts.

Dans l’absurde solitude
De chaque objet,
Je tisse des souvenirs,
Au fil de mes vies,
L’une après l’autre,
Assemblant un état unique,
Une architecture fragile
D’un univers intérieur,
Non projeté, mais ressenti,
Comme un jardin secret,
Où les fleurs de l'angoisse
Et de quiétude
Poussent.

Un personnage émerge,
En moi, mais sans moi,
Moins oublieux, plus tangible,
Correspondant à la continuité
Du temps et de l’espace,
Phalange finale de son univers,
Articulation de mes extrémités,
Comme les racines d’un arbre,
S’enfonçant dans la terre,
Cherchant l’eau de la mémoire. 
Si c’est un voyage,
C’est celui du retour,
C’est tout ce que je sais,
Un retour vers la lumière,
À travers les ombres,
Pour revitaliser 
Le souffle de l’existence,
Et s'ébattre avec les lucioles,
Dans le silence de la nuit.

lundi

Dans la vapeur électrique,
Un vortex effleure l'égérie,
Femme en quête d'un sens caché.
Au bord de la mer, les yeux clos,
Elle s’enveloppe du chant des sirènes,
Mélodies d’un monde oublié.

Chaque zéphyr murmure,
Un secret de la nature,
L'invite à se ressourcer,
Tandis que le sel des embruns et la vase,
Sont les témoins silencieux de son odyssée,
Un voyage au cœur de l’infini.

Elle se remémore l’enfance,
L’horizon dense et terreux,
Les champs de betteraves,
Entourée des vestiges de son champ natal,
Où les souvenirs dansent comme des ombres,
Sur le fil du temps qui s’étire.

Fée légère sur une scène immaculée,
Noyée dans la brume douce,
Elle émet ses notes,
Une mélodie envoûtante,
Rituels d’un monde révolu,
Où chaque son est une étoile filante.

Dans cette musique,
Elle s’immerge dans l’oubli,
Laissant ses soucis s’évaporer,
Comme des ombres fuyantes,
Dans la lumière du crépuscule,
Où le jour embrasse la nuit.

Un frisson de fraîcheur,
Dans ce monde singulier,
Elle se laisse emporter,
Une force insoupçonnée s’éveille,
Pas de connexion, pas de smartphone,
Juste la nature comme refuge,
Un sanctuaire de rêves.

Les mots de l'ange gardien :
« La beauté vient de l’intérieur. »
Son corps se purifie,
Son âme s’épanouit,
Telle une fleur au petit jour,
Éclatante de couleurs et de promesses.

Dans cette folle existence,
Elle libère les chaînes invisibles,
Pieds nus, elle danse,
Ses peurs se métamorphosent en courage,
Comme un papillon émergeant,
Des cocons de l’ordinaire.

Oser plonger dans l’inconnu,
Chaque brasse un appel,
Vers les eaux pures et salées,
Où la lumière valse avec les coraux,
Et les raies manta deviennent ses compagnes,
Dans ce ballet aquatique.

Sous la surface, un monde vibrant,
Des trésors cachés l’attendent,
Des algues ondulantes,
Des créatures mystérieuses,
Tous témoins de sa quête de soi,
Dans le grand livre de l’univers.

Dans ce voyage,
Où l’impossible prend forme,
L'égérie, esprit léger,
S’élève avec grâce,
Dans le ballet des pensées éthérées,
Où chaque souffle est une promesse.

Ainsi, par un chant à la vie,
Elle découvre que le voyage
Commence quand on s’ouvre
À l’inconnu, à l’inattendu,
Et à la magie qui sommeille en chacun de nous,
Prête à éclore dans l’éclat du jour.

 
 
 
 Source : Image
 
 
 
 
 
 

vendredi

Lueur d'aube

Dans l'ombre d'un cœur,
Le pessimisme s'installe,
Telle une tare,
Petite-bourgeoise, avale.

Les rêves s'éteignent, 
Et les espoirs se fanent,
Sous le surpoids des doutes, 
L'âme se pavane.

Mais au-delà du noir,
Une lueur s'éveille,
Un effluve d'espoir,
Une douce merveille.

Écartons les chaînes,
Libérons la lumière,
Car même dans la nuit,
L’aube fait sa prière.
 
 
 


mardi

Échos des cimes

 Quand la vérité s'épanouit,
La beauté danse dans l'air.

Elle et moi, voyageurs des vastes horizons,
Habitués aux caresses des plaines,
Nous découvrons les contours des montagnes,
Où l'absence d'oxygène
Devient un souffle d'amour,
Un murmure entre les cimes,
Un rêve suspendu dans l'éther.

Là, chaque battement de cœur
Résonne comme un écho,
Un chant d'étoiles perdues,
Où l'inaccessible se fait tendresse.
 
 

mercredi

Éclair et toile

 
Dans le tumulte des cœurs,
l'amour jaillit, lumineux,
comme un éclair dans la nuit,
un souffle, une promesse,
un coup de foudre,
qui embrase l'âme.

Mais l'attachement, lui, se tisse,
lentement, comme une toile d'araignée,
fragile et forte à la fois,
un nexus qui se ramifie,
cellule après cellule,
dans le silence imperceptible de nos corps.

Au fil des épreuves, j'ai appris que la vie,
est une bataille, un champ de mines,
où chaque pas est un risque,
où l'innocence se heurte à la dureté,
où les rêves s'entrelacent aux réalités.

Dans ce monde impitoyable,
je me tiens, prêt à affronter les tempêtes,
à négocier avec les ombres,
à défendre ma lumière.

Car même dans la lutte,
il y a une beauté,
un fragment de vérité,
une lueur d'espérance.

Chaque cicatrice est une histoire,
un témoignage de résilience,
un chant de vie,
où amour et attachement,
dansent ensemble,
au rythme des jours,
dans ce grand ballet,
qu'est notre existence.

Dans le vent,
nos mains se frôlent à nouveau,
le temps s'envole,
nos rires résonnent, comme une douce mélodie.
 
 
 
 
 

Le carnaval des illusions

 Je suis un poète,
Une lettre égarée dans un forum d'aveugles,
Moins dégoûtant que la réalité,
Mais il faut chercher.

La police du rire, la chanson en flagrant délit,
Un œil au beurre noir, obsidienne au ciel,
Une sculpture de Mimar Sinan perdue
Dans l'ombre d'un répertoire de Slip man.
Pas assez de culture, comme eux, soldats oubliés,
De l'Est et d'ailleurs,
Allons voir la coque de Manureva, la voyeuse extraterrestre,
Océan des Invalides.

D'un monde solide à un monde liquide,
Les douze coups de midi, l'horloge parlante,
Entre Congo et Kasaï, un bonobo,
Violé par Birgit Lafait, silence total.
Sud Polio, aucune plainte déposée,
Mais entre les lignes, des ambassadeurs de l'eau nue,
Avec des chèques-cadeaux pour une cure thermale,
Bain de boue ou jet de sperme,
Rhinocéros blanc en extinction,
La balance républicaine a gagné son poids,
À force de plumes volantes.

Louis-Ferdinand Pénicilline,
Disciple en dégustation de poutine,
Un chef-d'œuvre porcin, de Paul Pote,
La liste est trop longue pour un esprit vierge.
Ni de chien galeux en dessert, ni de riz 
Corée sur les plages du Nord pas de Calais
Au bout de l'abattoir, le fantôme d'Adolphe,
Sa veuve en cage XL, poussière de cendres rouges,
Jouant aux osselets avec un éditeur érotique.
Une chambre à air solitaire, perdue sur le sable, 
Chante après le coucher du soleil,
Tous les chats sont gris, et le silence en dit long.

Un énième tweet de Donald, et de son complice,
Marrée basse au gouvernement centripète,
Ouvrant grand les écoutilles, il va fermer les robinets,
Pour éviter les fuites, et en avant la cavalerie,
Importation de gaz, gouvernance flottante,
Un hublot échoué sur une baleine,
Protège-slip qui prend son envol,
Grenouilles s'agenouillant, idées adhérant,
Il goûte à la laine de phoque,
Miam, l'écologie coule de source,
BB en extase et touche pas à mon poste,
Baise l'arc comme un as sur You tube.

Petite piqûre de rappel contre le tétanos, 
Par la seringue d’une république en panne.
« Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, 
Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à Rousseau».²

Le cheval de trait, casaque rouge,
N'a jamais eu de chocolat blanc, dit un douanier,
Finirait-il seul, eau et pain sec 
Comme les deux statues en pied 
Se font face dans la pénombre
D'un monde disparue en face du Panthéon.
Le jury du festin délibère
Avec les zouaves et le nain de la distribution.

Et pour clore le chaudron,
Le Général Éclerc, candidat Prisunic, déclare :
Vive les promos, vive le diabète, vive le monde,
Ses délices sous cellophane, ses horreurs en rayon,
Et la guerre des comptes sur les corps souffrants




² Auteur de cette chanson d'un nain connue de l'église

jeudi

Un monde à réinventer

Dans la douce lueur d'une ville en mouvement,
Abdul pierre yosef,
L'ingénieur
Aux rêves d'orange amère,
Tisse des pensées,
Des soupirs, des luttes,
Étrange alchimie
D'un cœur en désaccord.

Les guetteurs,
Insouciants,
Dansent à quelques pas,
Ignorant les ombres qui s'étirent,
Silencieuses.
Les gardiens de la paix,
Spectres d'une société en déroute,
Veillent,
Invisibles,
Sous le poids de l'indifférence.

La cohabitation,
Un puzzle aux pièces égarées,
Où l'âge et la mentalité s'entrechoquent,
Les murmures de la rue,
Un cri étouffé,
Cherchent à se faire entendre,
À briser le silence.

Dans cette lutte pour exister,
Les comportements se transforment en armes,
Antisociaux,
Mais vibrants de vie,
Des âmes en quête de lumière,
De chaleur.

Abdul pierre yosef,
L'ingénieur,
Rêve d'un monde meilleur,
Où chaque souffle compte,
Où chaque regard éclaire,
Une atmosphère apaisée,
Un horizon partagé,
Où l'humanité se retrouve,
Enfin,
En harmonie.

Ainsi,
Dans ce tableau de contrastes et d'espoirs,
Se dessine un avenir
Où l'amour et la solidarité,
Éclairent les chemins de ceux qui luttent,
Pour un demain
Où chacun trouve sa place.

 

Musique 

 

 

mercredi

Les couleurs de l'aube

C'est calme, des fleurs, la neige fraîche s'étend,
Je l’accompagne seul, vers la fosse, en pleurant.
Je la laisse seule, avec ces secrets acides,
Comme tout le monde, je pensais, cœur candide.

De l’inconnu du futur, rien à entrevoir,
Mais dans l’ombre du vieux, je perçois un espoir.
Entre deux expressions, un souffle d’adieu,
Un sanglot de l'oubli, disparu dans les cieux.

Quand le Menhir trépassé suscite des rires,
Les âmes festives, en leur cœur, se déchirent.
L'humanité naquit dans l'art du souvenir,
Où le respect pour la mort tisse des soupirs.

Dernière nouvelle, un humaniste en colère,
Souhaite ce soir de briser ce qui est cher.
Ferme sans poème, il sème le désespoir,
Il faut vraiment être plus dur que l'illusoire.

Danser sur un corps, qui célèbre le dédain,
N'est point l'humanisme, mais un cruel chagrin.
Assez de ce vernis, de ce faux humanisme,
L'art véritable, c'est l'hommage à l'âme, un prisme.

À ceux qui luttent, entendez cette leçon :
« Ce que vous êtes, jadis, nous l'avons été,
Et ce que nous sommes, un jour, vous le serez. »
Les morts, en silence, fredonnent ces paroles.

Respectez le décès, les familles en pleurs,
Car dans l'éternité, l'humanité demeure.
Ne méprisez point ceux qui ont quitté ce monde,
Leurs voix résonnent toujours, dans l'ombre profonde.

C'est calme, des fleurs, la neige fraîche s'étend,
Je l’accompagne seul, vers la fosse, en pleurant.
Je la laisse seule, avec ces secrets acides,
Comme tout le monde, je pensais, cœur candide.

lundi

Exil de soi

Je suis partie ailleurs, l'esprit en exil,
Tandis que l'univers vibre, ivre de sa course.
J'ai laissé fuir l'évidence, égarée dans le vent.
Mais dans ce vide, une paix étrange se déploie,
Voilée d'une brume où l'ombre s'étend.

J'ai arpenté les glaces des souvenirs,
Perdue entre l'écho des rêves
Et les cendres du temps.
J'écris les traces de l'ombre
Qui danse dans ma mémoire,
Cherchant à briser la poussière des étoiles
Qui m'étouffe sans bruit, sans fin.

Mes pensées éparses, mais sans chaînes,
Je me questionne, cherchant un sens, une voie,
Étrangement calme dans l'absence de réponses,
Le monde m'échappe, et moi je m'égare.

Je ne suis qu'une libellule,
Fragile et brisée, et je demeure,
Dans ce silence, une éclatante vérité.
Silencieuse, figée, face à l'écran froid,
Comme la terre, lourde et insensible, 
Je me perds, je me décompose,
Comme l'eau,
Engloutie par le bruit des sanglots
Qui se taisent dans l'ombre du monde.

Mais au fond de ce silence, j'ai ressenti un frémissement,
Une étincelle, un artefact.
L'air change, tout autour.
Une lumière timide perce la brume,
Comme un fil d'or traversant la pluie.

Le vent se fait plus doux,
Et, soudain, je n'ai plus peur.
Je sens la vie retrouver son rythme,
Les ombres se dissiper peu à peu,
Et l'espace s'ouvrir, vaste,
Comme une promesse silencieuse.

Je me redresse, plus fort, plus lucide,
L'avenir n'est plus un océan tranquille,
Mais un souffle.
Je ne suis plus la libellule,
L'homme fragmenté,
Je suis celui qui s'avance vers l'aube,
Libéré,
Prêt à m'accueillir
Dans l'horizon qui se révèle.

 

Musique de Goran Bregovi 

vendredi

Renaissances

 
Dans le tissage du temps, quelle couleur se dessine ?
Ce qui brille pour certains peut devenir ombre pour d'autres.
À quoi bon écrire ces vers,
Si ce n'est pour combler le vide qui nous entoure ?

Les images déferlent, vagues de rêves sans répit.
Minuit sonne, la pluie tombe,
Emportant avec elle nos souvenirs.
Les visages s'effacent,
Comme un papillon de nuit s'éteignant dans l'obscurité.
Le réveil devient un cauchemar,
Des âmes perdues errent sur un îlot de silence.
Qui croira aux sirènes chantant des échos d'Homère,
« Du combat, seuls les lâches s'éclipsent » ?
Dans le tumulte, les rêves se dissipent,
Les murmures d'un monde promettent des illusions.

Les ombres dansent, spectres d'un passé révolu,
L'espoir, tel un mirage, s'éloigne à l'horizon.
Mais j'ai souvent aperçu la clé :
Les tempêtes se calment, les cœurs se relèvent.

L'espoir est une étoile, fugace mais éternelle.
Quand le chemin s'étire et les nuits s'allongent,
Souviens-toi que demain, le soleil renaît.
Les fleurs, comme des visions, émergent après la pluie.
Dans chaque aurore, une mélodie s'éveille,
Accroche-toi à tes rêves, même les plus fous,
Chaque jour qui passe t'entraîne un peu plus.
L'avenir est un livre à écrire ensemble,
Des pages blanches où l'espoir s'entrelace,
Des mots dansent comme des libellules,
Et chaque souffle devient une toile à peindre,
Dans l'expressionnisme de nos vies.
 
 



lundi

Itinérance

Dans la brume d'un Zao Wou-ki,
Tremblement de lumière, poussière d'or pâle,
Un sentier de songes,
Où le cosmos déverse sa clarté fugitive.

L'étranger, mécanicien des huiles,
Il ajuste les rouages de son âme,
Où les rêves se déversent comme un fluide glissant,
S'essoufflant sous le poids de ses propres émotions.

Sous le ciel mouvant, le fourgon,
Refuge d'un instant,
D'un amour fragile,
Comme une étoile filante dont l'ombre brûle encore.

Mousse de bière, nectar des fantasmes,
Il savoure, il se perd,
Dans les murmures des vers entrechoqués,
Sous l'éclat d'une obscurité lointaine.

Sa muse, une étoile aux yeux de nuit,
Flottant entre les mondes imperceptibles ,
Son haleine suspendue dans le brouillard du matin,
Elle tisse un sentiment fragile et secret,
Fils d'un désir incertain.

Là-bas, au cœur de la neige,
Il, homme aux iris émeraudes,
Porté par le souffle du vent,
Errant sur les crêtes du monde,
Où l'attente se mue en impatience.

Naufragé des vagues insaisissables de l'amour,
Il erre sans ancrage,
Sous un ciel d'attente,
Prisonnier de l'apesanteur de ses désirs,
Et des ombres de son cœur,
Tissées dans les toiles de l'absence.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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