Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Commentaires : 30095
Nombre total de pages vues
Rechercher dans ce blog un poème
Tous mes poèmes
-
▼
2009
(53)
-
▼
décembre
(17)
- Histoire courte
- Le cône de révolution
- Lettre enluminée pour le paradis
- Fait d'hiver à la porte N° 13
- De feu et de glace ...
- Webcam antigène !
- L'amour ...
- Nouvel an ... 2010, le système solaire s'envoie en...
- Le Binioù, la Cornemuse et Cupidon
- Je l'aime à mourir ... Sans doute
- Bombe humaine
- Déclaration tardive
- La mise en quarantaine c'est quoi
- Le rat d’Istre, Sade et moi
- Un voyage sans retour par amour
- 2009, le père noël est toujours une ordure
- Coup de foudre, Violette et le Chrysanthème Améric...
-
▼
décembre
(17)
mardi
Histoire courte
lundi
Le cône de révolution

Sentirait le Gouda ...
Et Carla
Quant à elle l'omerta ...
Si le silence rend sourd
La démocratie rend puant
Poids plume ou poids lourd
Le monde sous perfusion est à sang
Deux milliards d'hommes sans eau de vie
Pourtant certains se noient par ici
Un parachute doré pour l'incompétent
Un coup de pied dans le cul pour le compétent
Tel est la loi démagogique
Les mêmes droits pour tous en toute logique
Comme l'écologiste sauveur déclaré de l'humanité à terre
Se ballade en hélicoptère
Et l'émir en mal d'altitude humanitaire
Edifie une tour dans la stratosphère
Alors que parterre
C'est la misère
Récupération
Par la religion
La vraie celle qui tue
Demande à l'aveugle de tirer
Pendant que le muet dit au sourd apeuré
As-tu entendu
Non
Alors c'est bien continuons et prions
C'est facile de geindre
Et difficile de répondre
La politique devrait avant toute chose
Prévenir avant l'irréparable et construire
Et non pas attiser les peurs et détruire
Autre chose
La révolution arrive doucement
Et l'avenir nous le dira surement
Pour éviter le pire
Il faut agir
Dans la paix et l'action
Vers une démarche citoyenne d'agrégation
Chacun peut apporter une pierre à l'édifice
Juste en faisant un petit sacrifice
De temps en temps
Pour sauver nos enfants ...
Lettre enluminée pour le paradis

Chaque jour la folie de mes ardeurs
M'élance vers son champ lumineux majeur
Je respire le parfum de son coeur
Au dessus du monde comme une pure liqueur
Enivré mon esprit vient récolter ses vapeurs
Ouvrir les portes de sa ferveur
Loin de ma solitude en être songeur
Je Libére mon âme sous sa tutelle sans peur
En me penchant vers son univers absorbeur
Elle me dévore avec fureur
Sans retenu je me confonds sans aigreur
Et plonge avec elle vers l'apesanteur
Au paradis sous le pli de l'enlumineur
Je signe sa lettre sans dogmatiseur
Elle sera la muse vedette de mon encreur
Une féerie sans fin ni écrivailleur
Fait d'hiver à la porte N° 13
Habite une fille au gros coeur
Un gâteau plein de douceur
Reine des produits minceurs
Même si elle a la carcasse d'un déménageur
Elle n'a toujours pas d'admirateur
Disons un vrai prince charmeur
Histoire d'avoir le solde créditeur
Tous les matins elle sort en tailleur
Faire pisser son caniche nain son seul accroche coeur
Revient à la maison comme tous les chômeurs
Après avoir joué au loto ou au ticket gratteur
De temps en temps un coup de vibrateur
Histoire d'avoir un pseudo visiteur de coeur
Mais sans lendemain voltigeur
Et de chaleur
Elle ne va plus chez son coiffeur
Vers son copain le confiseur
N'a plus d'amis consolateurs
Ni entremetteurs
Allume son téléviseur
Regarde le tiercé c'est la saison des globe-trotters
Se connecte à internet son atout majeur
Devant l'écran en sirotant une liqueur
Elle essaie d'oublier son malheur
De gagner un peu de beurre
En rencontrant des hommes peu flatteurs
Des blaireaux voyageurs aux noeuds violateurs
Des débiteurs aux grumeaux boursicoteurs
Par malchance comme coureur
Elle tombe sur une sorte de souteneur
Un cogneur
Un baroudeur
Un coup trop fort elle s'écroule sur le réfrigérateur
Et puis la porte N°13 sur un silence dispensateur
Quitte ce monde les pieds devant vers ironiquement la clinique des fleurs
Pourtant un bon docteur
L'envoi tout droit à l'incinérateur
Devant l'urne personne en pleur
C'est ainsi qu'elle nous quitte en sapeur sans coeur
De feu et de glace ...

Le silence s'intensifie sous le bruit de nos pas
La ouate blanche recouvre nos corps entrelacs
Je suis comme un flocon fondu sur un corps échaudé
Je suis comme un volcan dans une nuit glacée
Le magma s'amasse à la frontière de mes appâts
L'aurore cendrée décore nos silhouettes de haut en bas
Je suis comme un nuage poudreux dans un océan déchaîné
Notre amour se thésaurise pour traverser le temps
C'est la flamme caressant nos sens
C'est la glace figeant nos absences
Notre intrigue se scelle pour s'ouvrir au bon temps
Notre aventure se réfugie pour souder la paire unique
C'est le mercure retrouvant l'abyssale
C'est la lune croissant matinal
Notre idylle s'émancipe pour échapper au petit roman bucolique
samedi
Webcam antigène !
La trentaine
Un peu obscène
Par les temps qui courent c’est une aubaine
Brune immobile à l’écran elle se déchaîne
Sous mon œil en haleine
Sans rien avec son pull en laine
Et ses obus en porcelaine
C’est ma souveraine
Ma reine
De mes envies soudaines
Ce soir j’ai de la veine
Seras-tu ma vilaine
Ma chienne
Mon photogène
Mon oxygène
Viens allumer mon bec bunsen
Enlève-moi tes mitaines
Sans rengaine
Ni migraine
Quel phénomène
Du courage ma Turlutaine
Mon encre républicaine
Va écrire une page pleine
Serais-tu une femme fontaine
Une sèche puritaine
Regarde moi cette sirène
Elle soigne mon pneumallergène
J’ai le corps qui chauffe comme un halogène
Elle pose ses deux bombes sur la scène
Doigts et bouches se démènent
Et astique la zone érogène
C’est avec dextérité et sans gène
Fidèle qu’elle m’amène
Vers une jouissance lointaine
Elle continue elle se promène
De bas en haut quelle mécène
C’est le paradis sans lacrymogène
Ni toxicomanogène
Ni collagène
C’est un emballage homogène
Mais ne serait-elle pas un automate en polypropylène
Bref j’ai ressuscité le petit baigneur indigène
Mon bois d’ébène
Un instant j’ai cru que c’était ma Toulousaine
Ou mon Américaine
Ou ma Marocaine
Et puis que dalle c’était un hallucinogène
L'amour ...
Je viens à toi pour déserter mon corps
Tu es mon sacré-coeur mon asile
Alors je deviendrais sage et viril
Quand l’aube survient tes envies exhalent le silence
Je ne ressens que ta présence
Tu es mon désir ma douceur
Alors je me réveillerais serein et de bonne humeur
Quand le soleil de midi éclaire ton âme en écritoire
Je reste immergé dans ton ombre pour la boire
Tu es mon esprit ma source
Alors je me nourrirais de ta lumière et de ton essence
Quand le crépuscule trace notre amour entre ciel et terre
Je ne suis plus moi en clair
Tu es mon ange mon alliance
Alors je volerais vers toi pour t’emporter en haute fréquence
lundi
Nouvel an ... 2010, le système solaire s'envoie en l'air ... Acrostiche
Obéron suce Mars comme un satellite accordéon
Uranus le pauvre a le Mercure dans le fion
Vénus est dans sa période de révolution
Encelade gravite l’anneau de Saturne en fusion
Lune en croissant lime la tentation de Chiron
Aphélie à l’orbite au de-là de Pluton
Neptune gicle sur Triton
Jupiter a la cuisse sous pression
Astéroïde colonise les hémorroïdes de la Lune d’Orion
Mercure monte en température avant l’explosion
Et le
Soleil se touche la voie lactée avec sublimation
vendredi
Le Binioù, la Cornemuse et Cupidon

Il n’est pas noir blanc jaune rouge gris ni même vert
Elle n'est pas multicolore ni même vétiver
Il est tout en nuance
Elle est jurisprudence
Un caméléon en vigilance
Une muse en assistance
Il sort toujours couvert été comme hiver
Elle ne porte rien ou un pull-over
Au football en skinhead il ne joue pas
Au patinage artistique en tutu elle ne patine pas
Au ball-trap à la colombe il ne tire pas
Au lancer de nains en discothèque elle ne jette pas
Aux cow-boys et aux indiens avec une mitraillette il ne massacre pas
Aux gendarmes et aux voleurs avec une Kalachnikov elle ne flingue pas
Aux dames sur un échiquier blanc sans le noir il ne jouit pas
A la poupée dans le pétrin avec Klaus Barbie elle n’assassine pas
Il n’est pas matraque, bâton, gourdin, cravache ni même funèbre
Elle n’est pas latex, putain, artificielle, gonflable ni même insalubre
Il est tout en élégance
Elle est toute en brillance
Un libertin en allégeance
Une libertine en alternance
Il ne sort jamais dans l’anonymat son gros calibre
Elle ne sort jamais nue sous son manteau gingembre
Au bureau en attaché-case à double fond il ne triche pas
Au bureau dessous la bouche ouverte elle ne suce pas
Au restaurant le Omar il ne le cuisine pas
Au restaurant comme hors d’œuvre elle ne baise pas
Au lit en Emile Louis il ne viole pas
Au lit en Lorena Bobbitt elle ne la coupe pas
Au check point sans son gilet pare-balles il ne traverse pas
Au seuil de l'Afghanistan avec un chat d’or elle ne l’enfile pas
Il n’est pas un gnome ou un Apollon
Elle n’est pas une Aphrodite ou un laideron
Il est universel
Elle est exponentielle
En éruption est ce vermicelle
En chaleur est cette manivelle
Il répand la joie en toute saison
Elle répond présent toujours avec raison
Ils jouent de nuit comme de jour sans nous faire souffrir
Avec un respect mutuel
Pour que l’amour s’installe définitivement ici et jusqu’au ciel
Mais il ne faut par faire de confusion
Entre eux et Cupidon
Lui c’est mon Biniou
Elle ma Cornemuse
Et Cupidon est un gros con …
1- Vétivert plante avec une racine avec laquelle on tire un parfum.
2- Lorena Bobbitt femme Américaine ayant coupé le sexe de son mari pendant qu'il dormait !
3- Le Tchador ce mot persan désigne le tissu couvrant la tête et l'ensemble du corps des femmes musulmanes chiites, en particulier en Iran. Cette pièce de vêtement peut être ouverte devant et laisse le visage ... Alors que la Burqa traditionnelle afghane est un vêtement souvent bleu qui couvre entièrement la tête et le corps, avec une grille au niveau des yeux permettant de voir sans être vu.
4- Cupidon pris dans le sens d'un homme qui se croit beau et qui fait l'aimable, un être cupide avide mercantil voir escroc. Dans la mythologie romaine c'est le fils de Vénus et dieu de l'amour.
5- Le Binioù est le terme générique en breton pour désigner la cornemuse, instrument à vent à anche double et à poche de réserve d'air
6- La Cornemuse est un instrument de musique à vent et plus particulièrement à anches. Il en existe plus d'une centaine de types dans le monde. Son aire de répartition correspond à l'Europe entière, au Caucase, au Maghreb, au Golfe Persique et va jusqu'à l'Inde du Nord.
mardi
Je l'aime à mourir ... Sans doute

jeudi
Bombe humaine

D’un simple clic
Sur l'écran deux jeunes vierges apparaissent du même âge
C’est une commande d'antonymes rois mages
Deux bombes toutes les deux très chics
D’un simple clic
Choix des robes noires ou rouges en satins amples
Elles forment un beau couple
Optons pour le rouge plus lyrique
D’un simple clic
Choix entre la vie et la mort d'une chronique
Option N°1 ceinture de chasteté avec la clé
Option N°2 ceinture de TNT auto programmée
D’un simple clic
On monte dans une chambre love hôtel en suçant son pouce
Le sein se dresse en toute sous-jacente connaissance
On viol on déflore on s'empale on souffre tous en coeur
On baise au nom de dieu
Attentat au sexe sans sa robe
D’un simple clic
On monte dans un bus bondé en évitant les secousses
Le saint se dresse en toute innocente violence
On excise on récite on prie on hait tous sans coeur
On saute au nom de dieu
Attentat pour l’enfer sous sa robe
D’un simple clic
La vie se réjouit
On boit on se drogue on vomit
On est beau
Attentat à la ferveur
D’un simple clic
La mort se vit
On hurle on agonise on crie
On est lambeau
Attentat à l’horreur
D’un simple clic
Pas de panique j'ai encore deux vies
Quoique ... le mercredi
Ce n'est qu'un jeu vidéo
Attentat sur mineur
D'un simple clic
Le voyage est fini
La fille en rouge rend la clé
L'autre rassemble les morceaux tombés
Ce n'est plus un jeu vidéo
Attentat sur ... Je ne trouve pas de mot alors je le peins sur ma pudeur
Citation
"On est puceau de l'Horreur comme on l'est de la volupté."
Louis-Ferdinand Céline
Lexique
1-TNT trinitrotoluène (Bombe pouvant se fixer directement sur le corps)
mercredi
Déclaration tardive

Une silhouette échaudée sans blessures
De sang-froid j’agirais sans armure
J’aimerais goûter au champ de ton sourire
Pour cultiver ta salive en plaisir
Un fruit mûr sans pépins
Mâchoire acidulée je t’éplucherais sans faim
J’aimerais boire au creux de tes reins
Pour ressourcer ton ver solitaire pèlerin
Une eau douce sans amertume
Bouche ouverte je t’ingérerais sans brumes
J'aimerais apercevoir la vue de ta pupille
Pour découvrir ton iris en famille
Un monde ouvert sans barrières
L'œil éveillé je m'ouvrirais sans frontières
Dans le ciel sur l’océan de notre vie
Naviguant sans safran en dérive
Je perds la rose des vents de ma vie
Sur la terre dans l’univers de notre vie
Cheminant à corps perdu en expéditive
Je perds l'étoile de ma vie
lundi
La mise en quarantaine c'est quoi

Un symptôme psychologique
Ou une maladie chronique
Un moment de réflexion
Ou une remise en question
C’est la recherche du but non accompli
Des rêves perdus ou enfouis
Des remords de toutes ces choses toutefois mal définies
Des sensations d’être noyé dans un carcan en oublie
Un coureur de fond que l’on aurait foutu au repos
Ou une envie de se sentir à nouveau jeune et dispo
De rester seul ou avec des amis sans marmot
Ou d’avoir le cœur qui bat à nouveau
C'est une contamination
Un désir en dépression
Un problème culturel
Et de vaisselle
Alors les filles soyez compréhensives
Jouer avec nous mais ne soyez pas abusives
Avec l'homme de la quarantaine
Et il sera vous récompenser quand vous aurez la cinquantaine
Le rat d’Istre, Sade et moi
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Certains pensent
En France
Que je suis né blanc
Alors je suis nécessaire ou nec-plus-ultra ou un tire-au-flanc
Que je suis né noir
Alors je suis négus ou négro ou un pied-noir
Que je suis né jaune
Alors je suis néfaste ou nécrophile ou un clone
Que je suis né rouge
Alors je suis némale ou névrosé ou un peau-rouge
Que je suis né gris
Alors je suis nébuleux ou négatif ou un aigri
Vous êtes négationniste
Ou pianiste
Non restons déjà sur la couleur de peau
Il y a du boulot
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Je vais vous répondre nous sommes tous humains
Avec chacun son propre destin
Nous sommes nés hier soir
Dans l'obscurité ou sous la lumière
Dans une maternité ou sous un réverbère
Et nous vivrons tous ensemble demain
Si vous le voulez bien
Nous n’avons plus le choix
Sinon cela sera une guerre de sang-froid
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Certains pensent
Si vous êtes d’accord
Alors
Que sur cette plage raciste
J’insiste
Dans cette paillote
Pas loin des chiottes
Je vais prendre un fromage blanc
Avec une coupe de fruits rouges
Un café noir
Car avec ma grise mine
Et ma face d’aspirine
Je vais finir par attraper une jaunisse
Comme certains pensent avec mépris et délice
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Vous prendrez bien une glace Miko
Vanille coco
ou Citron chocolat
Et un petit blanc frais de Carpentras
Vous ne risquez rien
Ce sont des produits Français comme vous les aimez bien
Eté 1989
Retour en 2009
Si la paillote a sauté
Le chiotte est resté
Depuis Sade m’a quitté
Et moi je suis toujours révolté
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant tout ce temps
Rien n'a bougé ...
Même pas nos têtes couronnées !
jeudi
Un voyage sans retour par amour

2009, le père noël est toujours une ordure

A force de se taper le carton et de boire de la villageoise
Accompagné de sa bourgeoise
Père en se tirant la braguette s’est coincé le nœud dans le tiroir
Ces boules de noël en polystyrène excommuniées sont devenues écarlates
A force de passer du vert à l’orange au rouge qui tâche
D’être dévisagé par des routards aveugles sans panaches
Ils planquent derrière leur comptoir ambulant faces dégoulinantes
L’odeur de la vinasse a remplacé le fumoir
A force de taxer et de réglementer notre liberté
Le pouvoir préfère les voir crever en train de boire que de fumer
A moindre frais ils se réchauffent la tuyauterie du désespoir
Du matin au soir et du soir au matin
Mère et Père logent à la bonne enseigne pudique
Pas loin de l’haut parleur du secours cathodique
Avec le son grave et toujours le même refrain
Comme chaque soir en coeur
Pin-pon pain pin-pon pain
Nous n’avons plus de pain mais du vin
Bonne sœur conscience dit d’allez voir rhésus négatif distribuer ses hosties au resto du sacré coeur
Foutaise
Alors qu’ils picolent en gerbant la marseillaise
Punaise
Père c’est encore coincé les mortaises
Le froc DSK trouvé dans la poubelle en face du ministère des finances
Cette fermeture éclair en crise sans ouverture lui cause bien du souci
A notre cent millièmes amis
Ici c’est la vie ou la bourse comme constance
Ils n’ont pas choisi
Entre l’opéra de la bastille
Et les petits rats qui dansent sous leur guenille
« Vous êtes ICI » pour le restant de votre vie
L’humour tragique actuel est un bouillon de culture
Nos élus perdent leur temps à se faire des coups bas
Engrangent fonctions et mandats
Et le monde miteux du football s’excite sur une main volée au bord de la rupture
Alors ne serait-il pas plus malin de tendre tous nos propres mains
Vers cette surface nauséabonde pour éviter de voir mourir nos amis en cage
Comme s’ils avaient la rage
Vers Père et Mère pour vraiment gagner tous ensemble un jour … enfin
mercredi
Coup de foudre, Violette et le Chrysanthème Américanum

Ce samedi à l’horizon de mes essieux
Je roulais vers l’hôtel-Dieu
Histoire de sortir mon paresseux du pieu
Et puis … Je marchais sans trop savoir où j’allais !
Lorsque je l’ai vu la toute première fois
Danser à travers cette lucarne en claire-voie
Je suis passé devant plus de cent fois
Avant de rentrer de sang froid
Et puis … l’efflorescence !
J’ai vécu ce nouveau jour
Comme pour un premier amour
Un premier amour en contre jour
Un contre-jour m’invitant à lui faire la cour
Et puis … Elle s'est retrouvé à portée de bras!
Avec ces yeux grands ouverts et violets
Je ne me trompais pas extraordinaire ballet
Je déambulais timidement vers ce joli paquet
Surmonté de cheveux ébènes en bouquets
Et puis … elle ne bougea plus !
Bouche pulpeuse à la lèvre rouge brillantée éclatante
Silhouette à la peau blanche étrangement attirante
La hanche haute suave et captivante
Nombril diamant couronnait cette aliquote affriolante
Et puis … me voilà face au miroir !
L’alcalescence de ma tenue me rendait inintéressant
Au charisme inexistant
Un genre de gnome à la démarche sanglante
Allure flegmatique d’un ange transparent
Et puis … son regard pénétra le mien !
Sans appel cela a été le déclic dans mon cœur
Je me connais par cœur
Toi ma Violette tu étais devenue soudain mon accroche cœur
Mon sacré cœur
Et puis … elle m'a souri dit bonjour !
L’enfer du bégaiement noyé dans ce regard
Mon corps brûlait, ma poitrine se débattait, tout parti vers nulle part
Rien ne sortait de ma bouche il était trop tard
Pourtant l’écorce de mes veines implorait mon rancart
Et puis … je lui ai tout lâché les yeux fermés !
Tu étais éperdument belle
Toutes ces après-midi mon désir livré sous ton champ de mirabelles
En m’offrant tous ces moments exceptionnels
Je t’oublierai jamais toi ma Violette intemporelle
Et puis … d'un seul geste !
Elle était vraiment partie avec mes rêves
Un grand amour s’achevait
Orphelin dans mes entrailles en grève
Mon enveloppe n’avait plus de sève
Et puis … par sécheresse !
J’ai jeté par dessus bord
Tous nos souvenirs sans un remord
Ma journée caleçon en thérapie sextuor
Sans un soupçon Technicolor
Et puis ... un jour nouveau sans amour !
T’avais vraiment fait le vide dans mon cœur
En embarquant tous nos instants de bonheurs
J’ai additionné des conquêtes comme amortisseurs
Des nanas avec rien dans l'assimilateur
Et puis … J'ai fini seul dans mon pieu avec mon paresseux !
Et puis je t'aime encore ...
Abonnés du blog
Les dix archives les plus consultés ces 30 derniers jours !
-
Quand la vérité s'épanouit, La beauté danse dans l'air. Elle et moi, voyageurs des vastes horizons, Habitués aux caresses des plain...
-
Dans la brume d'un Zao Wou-ki, Tremblement de lumière, poussière d'or pâle, Un sentier de songes, Où le cosmos déverse sa clarté fug...
-
Dans le tumulte des cœurs, l'amour jaillit, lumineux, comme un éclair dans la nuit, un souffle, une promesse, un coup de foudre, qui e...
-
Dans l'ombre d'un cœur, Le pessimisme s'installe, Telle une tare, Petite-bourgeoise, avale. Les rêves s'éteignent, Et les ...
-
Dans le tissage du temps, quelle couleur se dessine ? Ce qui brille pour certains peut devenir ombre pour d'autres. À quoi bon écrire ...
-
Il existe des aspects de l'existence qui éveillent en moi une plume en révolte. L'absence de temps, telle une ombre persistante, imp...
-
Au printemps de quoi rêves-tu Je ne sais pas je ne sais plus À ressentir ce que je ne rêve pas Au lyrisme de la Traviata Et à bou...
-
Dans la douce lueur d'une ville en mouvement, Abdul pierre yosef, L'ingénieur Aux rêves d'orange amère, Tisse des pensées, Des s...
-
J’écris avec ma dernière plume No doubt that these trills of bird Are despised Of those who touch the job half Nul doute que me...
-
« Aurais-je pensé Retrouver dans le brouillard Aucune clarté Ivresse sans âme La voie est un labyrinthe Le ciel un trou noir » Assez d'a...