Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Tous mes poèmes
-
▼
2009
(53)
-
▼
décembre
(17)
- Histoire courte
- Le cône de révolution
- Lettre enluminée pour le paradis
- Fait d'hiver à la porte N° 13
- De feu et de glace ...
- Webcam antigène !
- L'amour ...
- Nouvel an ... 2010, le système solaire s'envoie en...
- Le Binioù, la Cornemuse et Cupidon
- Je l'aime à mourir ... Sans doute
- Bombe humaine
- Déclaration tardive
- La mise en quarantaine c'est quoi
- Le rat d’Istre, Sade et moi
- Un voyage sans retour par amour
- 2009, le père noël est toujours une ordure
- Coup de foudre, Violette et le Chrysanthème Améric...
-
▼
décembre
(17)
lundi
Le rat d’Istre, Sade et moi
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Certains pensent
En France
Que je suis né blanc
Alors je suis nécessaire ou nec-plus-ultra ou un tire-au-flanc
Que je suis né noir
Alors je suis négus ou négro ou un pied-noir
Que je suis né jaune
Alors je suis néfaste ou nécrophile ou un clone
Que je suis né rouge
Alors je suis némale ou névrosé ou un peau-rouge
Que je suis né gris
Alors je suis nébuleux ou négatif ou un aigri
Vous êtes négationniste
Ou pianiste
Non restons déjà sur la couleur de peau
Il y a du boulot
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Je vais vous répondre nous sommes tous humains
Avec chacun son propre destin
Nous sommes nés hier soir
Dans l'obscurité ou sous la lumière
Dans une maternité ou sous un réverbère
Et nous vivrons tous ensemble demain
Si vous le voulez bien
Nous n’avons plus le choix
Sinon cela sera une guerre de sang-froid
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Certains pensent
Si vous êtes d’accord
Alors
Que sur cette plage raciste
J’insiste
Dans cette paillote
Pas loin des chiottes
Je vais prendre un fromage blanc
Avec une coupe de fruits rouges
Un café noir
Car avec ma grise mine
Et ma face d’aspirine
Je vais finir par attraper une jaunisse
Comme certains pensent avec mépris et délice
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Vous prendrez bien une glace Miko
Vanille coco
ou Citron chocolat
Et un petit blanc frais de Carpentras
Vous ne risquez rien
Ce sont des produits Français comme vous les aimez bien
Eté 1989
Retour en 2009
Si la paillote a sauté
Le chiotte est resté
Depuis Sade m’a quitté
Et moi je suis toujours révolté
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant tout ce temps
Rien n'a bougé ...
Même pas nos têtes couronnées !
Abonnés du blog
Les dix archives les plus consultés ces 30 derniers jours !
-
Dans l'arôme d'une aube naissante, Si le zéphyr n'a qu'un amour, Je l'ai capté. Je suis un coussin d'air. Sous le ga...
-
Je suis l'énigmatique auteur de mes propres choix, prisonnier de mes paradoxes. Je marche aux côtés de mes trois ombres, des penseurs...
-
Tu existes en face de l'hiver Comme une blessure blanche Je te consolerai où j'enveloppe mes poèmes Qui invitent la ten...
-
Dans le starting-block fakir du Bengale Surchauffe sur la braise de tes pieds infatigables A force de danser à l'horizontale Au pay...
-
Le poète n'est pas auto dégradable Et c'est doubler ses maux au scrabble Il passe juste son temps à écrire des poèmes Qu'il l...
-
C'est la nuit du hibou Entendrai-je pas loin gémir le caribou Moi le minuscule jeune pou J 'avoue J'ai rec...
-
Les pieds dans le sable du Pacifique En passant chez Universal On se ramène ici pour rêver Mais tous les piétons sont suspects ...
-
Dans les heures nocturnes, mes mots s'échappent en soliloque. Seul, je m'adresse à toi, cœur déserté, scrutant les toits de tuiles r...
-
Il est temps de vous dire une vérité Qui est James Px. J'ai lu récemment sur un blog « Tout dépend de qui vous êtes » Si vous...
-
À bord de son propre nuage Dans l’espérance et le combat Sans maîtres ni esclaves Chacun de nous N'est rien de plus qu'humain ...
Oui il y a du boulot mais aussi de l'espoir qu'un jour !!
RépondreSupprimerJames.....j'apprécie ta conversion aux thèmes humanitaires et aux diffèrent causes qui sont les fléaux des notre société'...
RépondreSupprimerM'est impossible évaluer objectivement ton poème car le langage est fort difficile pour moi et les associations trop lies a' ta culture.
Je ne suis que une pauvre italienne!!!
Galatea
bonsoir,
RépondreSupprimerj'ai bien aimé ces mélanges de toutes les couleurs .......
merci
Ludy