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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mardi

Cil volauvent au pays d'Arcadie

Dans l'obscurité à la lumière
Dans une maternité sous un réverbère
Nous sommes tous nés quelque part
Les yeux clos innocents
La peau fragile en état de larve
Beaux et laids l’esprit fugueur
Et nous nous sommes épanouis
Ouvert au monde malgré nos blessures

Pour les Êtres Humains
Je suis libellule 
Je suis multiple et multitude 
Je suis agilité élégance beauté 
Je suis la gardienne de l’eau la sentinelle 
Lorsque je suis apparue
La terre était couverte de clairières 
De prairies et de forêts 
Dans les paysages
Le charme venait des marais
D’où émergeaient des lumières délicates
Les brumes qui font rêver 
Les rêves qui donnent les berceuses 
Les histoires les contes 
Tous ces contes 
Dont les hommes ont besoin pour grandir 
Et se transformer 

Nous avons en partage 
Le goût du changement 
Et celui de la curiosité

Le temps s’écoule

Je suis née là 
Où vous vous tenez 
Au bord de ces galets usés par le temps
Au début ce n’était qu’une terre spongieuse 
Un point d’eau puis un étang nourrisson 
Ce fut un bassin 
Aujourd’hui
C’est une fontaine qui m’honore 
Et qui s’en s’amuse
Elle et moi 
Nous vous accueillons avec joie


Cela ne fut pas toujours le cas
Durant bien des âges 
Les Volovents ont prospéré 
Sans rival dans ce pays de cocagne
Nous étions là avant vous 
Tu ne t’en rappelles peut-être pas 
Nous avons connu les dinosaures 
Et assisté à la naissance des premiers oiseaux 
Notre envergure pouvait atteindre soixante dix centimètres
Comme bien d’autres espèces 
Reptiles ou arbres 
Nous avons décliné 
La métamorphose fait partie de notre règne
Nous réapparaissons plus tard 
Et plus tard encore
A chaque mutation 
Notre taille se réduit
C’est sans importance
Nous revenons plus adaptés
Plus gracile plus efficace
L’eau a changé de place
De formes
De températures
Il y a eût des âges de glace
Durant lesquelles nos larves s’adaptèrent
Puis l’eau retrouva sa liberté 
Et ses berges continuent d’abriter nos amours
Nous y naissons
De mues en mues
Nous avons le temps
Nous l’avons toujours eu

Avec la venue des premiers Êtres Humains
Commencèrent le temps des grandes chasses 
Beaucoup étaient persuadés que nous sommes comestibles
Le temps des chasseurs cueilleurs ne fut pas facile
Mais ils passèrent

Les Êtres Humains marchent toujours plus loin
Alors que nous ne quittons pas nos pièces d’eaux
Peu à peu
Certains d’entre vous ont pensé à s’arrêter
De plus en plus nombreux
Ils quittent les abris sous roches 
Et dressent des camps circulaires
Fortifiés de terres crues et de paille
Ce sont toutes nos eaux qui les retiennent
Étangs rivières lacs ruisselets 
L’agriculture balbutie
Elle réclame beaucoup d’efforts 
Ils perdent le goût de nous traqués
Les étangs font leurs vies d’étangs
Grouillante luxuriante polymorphe
Lorsque le Moyen âge bataille de tous côtés
Cette terre devient la porte des Ducs
Le château de 1153 
Appartiendra à la Seigneurie d’Amédée 
Et puis en 1630 Louis De La Barbouze 
Forme un siège et détruit le château
Ils ne nous gênent pas trop 
Cependant
Le désir d’espace nous vient
Durant l’élévation du château médiéval 
Ce minuscule point d’eau 
Se voit transformé en petit bassin d’agrément 
Lové entre les ailes du grand bâtiment
Cela inspire les nôtres
Nous décidons d’agrandir l’horizon 

Les Volovents partent à la conquête 

Ce Domaine est comme un royaume 
Derrière la montagne la forêt 
Danse des herbages à perte de vue 
C’est la grande étendue du lac d’Aix-les-Bains
Longtemps 
Nous menons nos existences à l’écart des Hommes
La vie dans les étangs est captivante 
Rives végétales en pente douce à explorer 
Plantes aquatiques où atterrir 
Insectes pullulant
Promontoires de graminées 
Nous festoyons de mouches
Moucherons moustiques éphémères 
Nous y rencontrons souvent
Les petits peuples de la nature
Dont vous racontez 
Les histoires dans vos livres
Ils viennent danser souvent 
Aux bords des étangs
Les fées les vouivres 
Les ondines les elfes 
Les follets et les lutins 
Qui courent dans les prés 
Et guident les chevaux vers nous 
Pour qu’ils s’abreuvent

Pendant ce temps
Les Êtres Humains 
Continuent de faire la guerre 
Ils avancent dans les bocages
Ils empiètent
Ils construisent les granges 
Les étables les fuies un moulin 
Les écuries les métairies puis les hameaux 
Le château grandit dépérit
Change de nom de famille 
Il périclite 
Il est reconstruit
Il connaît la ruine 
Et un jour l’abandon

Les étangs restent les étangs 
Nos larves et nos nymphes continuent d’y prospérer
Entre les murs de la Grande Maison 
Aux toits percés 
Nous constatons l’invasion des hiboux
Des chauves-souris des araignées 
Dont nous n’avons rien à craindre
Mais il y a aussi les faucons hobereaux
Et les faucons crécerelles
Nos puissants ennemis
La vie dans les airs est tendue
Il y a quelques saisons
Le Domaine est acheté à nouveau 
De longs travaux débutent 
Nous voyons arriver des colonnes d’engins 
Des machines menaçantes
Nous redoutons l'envahissement
L’ingérence mais surtout la pollution des eaux
Ou le comblement des étangs
Par décision par négligence ou par excès de détritus 
Nous formons essaims escouades escadrons 
Nous volons et survolons
Beaucoup d’entre nous ont péri 
En s’essayant au vol de nuit
Nous avons posté partout des guetteurs
Nous avons réussi des vols stationnaires 
De très longue durée
Nous avons envisagé l’exil 
Et l’abandon de la place aux nuisibles
Nous avons tenu des conseils
Et nous avons établi que les détritus 
N’encombraient pas nos rives
Que la chimie chimique ne polluait pas les eaux
Ni les prés ni les champs
Que les murs étaient relevés 
Les toits restaurés et qu’ils étaient beaux
Que les jardins étaient redessinés ensemencés 
Vous venez d’en créer un
Qui n’avait encore jamais existé
Vous l’appelez potager
Mais avant tout la magie était invitée
Vous avez inventé un mot pour elle
Vous dites lumière
Il est venu l’homme qui a marché partout 
Il a regardé observé dessiné
Il sait allumer des soleils doux 
Dans les taillis 
Disperser des feux 
Qui ne brûlent pas les arbres 
Il attrape le rayonnement des fils lumineux 
Dans les voiles des fées 
Il emprunte aux lucioles leurs luminescences 
Il se saisit des halos 
Des constellations lointaines 
Pour les diffuser dans les bosquets
Il crée des pistes 
Pour la féerie et des rêves avec elle 
Cette lumière

Il lui construit des abris nouveaux 
Il les appelle des objets des luminaires
A travers eux il la déplace 
Il l’invente
Il nous réinvente
Il nous dépayse
Souvent lorsqu’il arpente le domaine
Nous le suivons de près
Lorsqu’il s’assoit pour dessiner de nouvelles étoiles 
Je viens souvent me poser sur la table à côté de sa main 
Il a intercepté nos vibrations 
Et a semé partout nos silhouettes
Arrêtées dans les faisceaux 
Sur les pierres les herbes les arcs de la fontaine
Et celles disposées autour des arbres
Il a capté l’essence de nos vols et nos envols

Est-ce que nous allons les voir 
Suivons le premier preneur d’étoiles 
En prenant le chemin des lucioles
La grande sphère roule jusqu’au labyrinthe
D’autres preneurs nous rejoindront ou pas 
Au gré de leurs inclinations 
Du sens de la brise
De la danse de leur planète dans le ciel 
Ou du désir des invités
Parfois 
Il est recommandé de ne pas faire trop de bruit
Dans les détours du labyrinthe

Continuons la découverte

Nous allons vers l’eau
Elle est l’âme du domaine
Des générations de Volovent 
Libellules et demoiselles 
Y sont nées 
En promenant sur les berges 
Vous pourrez croiser des lestes dryades 
Des lestes fiancés et des verdoyants 
Des cordulies métalliques 
Des libellules empereur
Des écarlates
Aussi des leucorrines à front blanc 
Je ne peux pas toutes les citer
Les lumières lianes nous suivent d’arbre en arbre 
Elles sont nichées dans les formes de fleurs volubiles 
Les ipomées les clématites les volubilis
Veuillez pousser la porte des gouttes 
Pour apprécier le point de vue 
Qui s’ouvre sur le lac 
Que nous reconnaissons 
Comme un couloir d’envol
Il est agréable d’y flâner
A la tombée du soir 
Pour apprécier le spectacle 
De nos émergences 
Au-dessus des miroirs d’eaux 
Entre les forêts d’ombellifères
C’est un séjour pour le calme et la rêverie
Nous revenons vers la Grande Maison 
Pour rendre visite au potager
C’est un jeune jardin qui danse 
Les carottes swinguent 
Sous les bancs qu’elles soutiennent 
Les bornes de balisage virevoltent
Les épouvantails se trémoussent 
Les tuteurs frétillent
Volovent a beaucoup contribué à sa fantaisie 
Volovent a une magie bien à elle
Elle appartient à la catégorie des libellules spectre paisible
Qui n’aime rien 
Tant que voler au crépuscule 
Cette heure favorable 
A l’approche des fééries
Elle a souvent rencontré des Néluisines 
Voisines de marais
Mais sa plus grande joie 
Est d’accueillir Akistu la Grande
Qui voyage d’Est en Ouest une fois par an
En passant par les buées et les vapeurs 
Autour des bambous et des nénuphars
Pour conjurer les banquets des escargots
Et autres colimaçons gourmands 
Volovent a inspiré les jardiniers 
Ils ont fait épouser au jardin la forme d’une spirale 
Le mimétisme pourra-t-il les dérouter 
Nous l’espérons 
Les épouvantails aussi font de leur mieux 
Pour détourner l’attention des pies des étourneaux 
Et toutes ces sortes de bêtes volantes
A grosses ailes opaques et pleines de plumes
Ce sont des épouvantails contraires
Ils n’effraient aucun volatile
Ils distribuent des graines

L’aube s’agace une nouvelle saison s’éveille
La brise siffle sur les pâturages et les bois
Des gouttes d’eau paraissent flotter dans l'air
Je bois cette lumière étrange venue de si loin
Cette turbulence folle et transparente
Qui barbote sur quelques anémones roses

Anémones qui se balancent sur leurs grandes tiges
Résisteront-elles à la tentation de s’endormir

A la clairière de mon ascension aux pays d’Arcadie
Apercevrais-je une nymphe en boléro bleu marine
Qui coule ses dernières heures dans le ruisseau en cru
Et danse sur une feuille de nénuphar en sursit elle aussi

J'embrasse sans retenue la soie de mes toiles tendues
Et toutes ses plantes à floraison tardive
Qui rougissent dans leurs couleurs originelles
Une curieuse sensation me secoue les sens
En fermant les portes en vert de mon regard
Mes lèvres déambulent à tâtons sans toucher terre
Serais-je encore sur le sein de mon jardin d’hiver
Où le son d’une flûte de Pan glisse à mon oreille
Pour me réveiller à nouveau comme au premier jour

Ici tout est inattendue facétie et légèreté

Soudain
J’entends un Hymne 
Une confrontation 
Entre l'harmonie et l'invention
Ou tout simplement mon réveil
Qui s’éveille sous les violons 
Des quatre saisons de Vivaldi

Je redeviens un Être Humain

En marche
Entre terreur et espoir
Où l'honnêteté se perd 
Dans une démocratie devenue folle
Où la vie n'a plus qu'une valeur 
Marchande et de propagande
Où lorsque Cil Volovent
Dit les choses comme elles sont
Se retrouve au tribunal

Ici tout est foutaise farces et attrapes

33 commentaires:

  1. La Terre sur écoute

    J’occupe la chambre basaltique
    Sous la barrière des coraux
    Chauffée par la cheminée volcanique
    Qui monte des abysses profonds
    J’entends gronder les forges du nife
    Nourrie par les roussettes
    Pendues au plafond gaudien
    Parfois je remonte en surface
    Je suis le nouveau dinosaure
    Surgi du point chaud de planète
    Le soufre a rougi mes yeux
    Dans l’enroulement adénique
    Des fougères mégapodiques
    J’ai le sang vermeil du magma
    Et les pluies de météorites
    Nourrissent mon désert liquide
    Je n’ai ni chaud ni froid
    Je suis l’ancêtre descendant
    Qui remonte à chaque houle
    Et je ne crains pas les varans.

    J’ai mis la Terre sur écoute.

    Marine
    18 novembre 2012

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    1. Je ne crains pas l'ouran outang
      J’ai mis je poème sur écoute

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  2. j'ai tout lu, un grand bravo pour tant de travail, aucune lassitude, j'ai donc traversé les siècles, vous m'avez retenu captive, bien des fois j'ai tenté de vous quitter, mais non, pour cela un grand bravo !!

    respect et merci pour ce partage

    gmlavie

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    1. Le plus long n'est pas de commenter mais de lire le texte !

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  3. Luxvolubilisdécembre 13, 2012

    Un long survol de rêve de l'origine à notre époque

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    1. Il faut savoir prendre son temps pour lire autant de ligne... Avec Vivaldi ce périple se déguste comme une poire Belle Hélène... On laissera la queue ( la fin ) pour les animaux...

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  4. Bonjour et merci James, j'aime, une belle journée, Emelle.

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  5. Un long survol de rêve de l'origine à notre époque, à travers un pays de douce beauté, qui se termine par un atterrissage forcé dans une réalité moins sereine.
    Je me suis laissé envoûter par la mélodie de ton texte et sa musique d'accompagnement: Yvon.

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    1. Je pouvais atterrir plus tard ou ailleurs... Sur un pays plus vallonné... Mais la libellule ne capitulera pas devant le vent d'hiver et son atmosphère de crise politique... La libellule et les Êtres Humains sont sur la tangente d'un virage technologique et de mutation... celle de remodeler sa façon de vivre et de consommer... Revoir son regard sur la libellule pour comprendre que l'un ne peut pas fonctionner sans l'autre ! Quoique mon texte prouve que Cil Volauvent seul peut vivre... Sans l'Être Humain...

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  6. Alphonse BLAISE.décembre 13, 2012

    Il y a des passages dans ce texte de toute beauté...

    j'adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee...

    on dirait un conte mais qui hélas se termine par un réveil réalité où le "Volauvent" se retrouve les ailes brisées...superbe musique que celle de Vivaldi

    Alex...merci pour ce régal de lecture...

    Si c'était un calligramme on pourrait voir le corps d'une libellule tout en longueur, juste y rajouter des ailes

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  7. La Chute on ne peut que la deviner .....

    Moche et laide comme le parcours de cet homme ...naît parmi tant de beauté

    et fini sa vie ...dans un monde de farce et attrapes.....

    J'ai hésité (car trop long ce texte) mais une fois accrochée à la libellule - je me suis laissée partir

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  8. terredeshommesdécembre 14, 2012

    Écrit superbe, à méditer
    merci pour ce partage

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  9. J'ai lu avec intérêt passionné et je recommencerai

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  10. Waouh! inspiré le poète! sourire
    J'aime cette lecture
    Merci James
    Belle soirée

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  11. voila, la poésie que j'aime et qui me fait rêver...

    De toute beauté et d'invitation au voyage...

    Bien à toi

    Falb

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    Réponses
    1. Le voyage invite
      Se défend
      Mais ne reste plus innocent
      Parle
      Crie
      Envisage
      Laisse des messages
      De l'espérance
      De l'amertume
      De l'horreur
      Du bonheur...

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  12. Dans ce monde de farces cruelles... La libellule résiste... et fait rêver... pour combien de temps ?

    Merci James

    Belle soirée

    Christine

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    Réponses
    1. Le plus long c'est la fin et comme dit Horace : « Il faut de la mesure en toutes choses »

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  13. Quel beau voyage et la musique est superbe...
    Merci James !
    belle journée

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    Réponses
    1. Voyager avant de voyager
      C'est prendre son pied sans le perdre !

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  14. vanité des vanités tout est vanité
    merci pour mon arbre généaillogique
    je remonte dans les branches

    RépondreSupprimer
  15. "J'embrasse sans retenue la soie de mes toiles tendues
    Et toutes ses plantes à floraison tardive
    Qui rougissent dans leurs couleurs originelles
    Une curieuse sensation me secoue les sens
    En fermant les portes en vert de mon regard
    Mes lèvres déambulent à tâtons sans toucher terre
    Serais-je encore sur le sein de mon jardin d’hiver
    Où le son d’une flûte de Pan glisse à mon oreille
    Pour me réveiller à nouveau comme au premier jour"

    J'adore le tout malgré la longueur et plus particulièrement la strophe ci dessus

    merci James du partage
    Amitié

    mer des îles

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    Réponses
    1. Oui c'est le clou d'un spectacle que l'on aimerait perpétuer

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  16. ton écrit me rappelle un film "tree of live" de Terrence Malik.


    Lynda

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    Réponses
    1. Je n'ai pas vu le film... mais d'après la critique c'est une sorte d'épopée cosmique, un hymne à la vie... Il est vrai un peu comme cet écrit...
      L'essentiel est ici de ne pas plonger sans penser aux conséquences, bien que l'Humain se soit adapté au fil du temps et sans se soucier du reste, mais la libellule aura toujours une capacité supérieure, celle de pouvoir voler !

      Merci...

      Je vais me faire un streaming ce soir et grimper dans l'arbre de (la) vie...

      Supprimer
    2. accroches toi aux branches parce qu'il est lourd de sens ,
      moi,j'ai adoré,
      au cinéma quelques uns ont quitté la salle avant la fin,
      tu me diras,

      Lynda

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