
Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
-
▼
2013
(142)
-
▼
janvier
(18)
- Un tchat fait le buzz sur le web
- Amour et comédie
- L’âme rose est toujours rouge
- Vernissage d'un essaim parfumé
- Germinale ascension
- Alpina
- Vrai-semblable-ment
- Chair de poule numérique
- La Famille Barbapapa est en deuil
- Règlement de compte à hockey chorale
- Douce France
- Obélix a obtenu un C.D.D en Mordovie
- Ne tirez plus sur les oiseaux moqueurs
- Du noir à l’autre
- Le mythe d’ iCar
- Amsterdam
- Résolution insolvable
- Sarajevo
-
▼
janvier
(18)
mercredi
Un tchat fait le buzz sur le web

mardi
Amour et comédie

Et ce matin je rêve encore de ton corps…
J’ai l’art et la manière et plonge à bras-le-corps,
Au fond de tes yeux noirs, m’accoupler à tes anches.
Ai-je vraiment pleuré le soir de ton départ ?
J’ai dardé l’Iphone, l’Ipad et le portable.
Toutes sonorités tout amour est jetable.
Inondé sous le porche est triste mon regard.
Une cendre grisâtre a recouvert mes pages.
Ma longue nuit d’hiver, loin de mon cœur m’appelle.
J’ai fini d’écrire, des mots, des vers, sans elle ;
Le cœur ensevelit dans mon aréopage
Je n’ai plus de force, l’horizon écorché.
Adieu, mon cher poète et pourtant bon marché.
dimanche
L’âme rose est toujours rouge

Surgit un vent violent des montagnes de glace
Et sa poésie pleure et se fige sur place.
Demain, à l’aurore, son cœur aura blanchi.
L'ombre de son arbre s’est suspendue au temps.
Ses branches balancent et s’irisent de larmes ;
Dénoncent un jour gris habillé d’une alarme,
Son corps sage sonne, je sais que tu m’attends.
Et l’ineffable aime cueillir l’homme sauvage,
Cultiver l’élégant les plus précieux trésors,
Et jouir de son art pour nouer son servage.
Et par delà les mers, sans navire ni or,
Elle s’incarnera dans une âme sœur libre,
Conquérir l’amour pur repeuplé par sa fibre.
jeudi
Vernissage d'un essaim parfumé

Germinale ascension

mercredi
Alpina

Je suis ce piquant chardon au cœur révolver,
Qui pénètre d'amour tous les parfums d’hiver.
Un pistil s’émeut dans l'or du temps, près du feu.
Alors glissons dans la braise, brûlons nos vœux.
L’éternel masculin a conquis sa nature.
Essoufflons nos veines en de folles blessures ;
Aimons ce jour l’âme éperdue dans son élan,
Et nos corps sages chevaucheront l'air brûlant.
L’éternel féminin a recousu mes strophes.
Je pense à l’enfant Dieu, lèvres à la voix-off,
Et je ne suis plus seul, cœur désenseveli .
Ô jolie fleur bleue, dis : « chauffe encore le lit ! »
lundi
Vrai-semblable-ment
Est-ce que le vrai malheur
Rendrait un simple bonheur
Absolument inimaginable
Son cœur inexpugnable
Se débat dans sa gangue
Comment dénouer ma langue
Combien de larmes amères
Pour lui écrire de jolis vers
Parfois ce sont les siennes
Des gouttes baudelairiennes
Qui m’enivrent et me vautrent
Parfois celles d'une autre
Ignorées ou inconnues
Combien de sang méconnu
Coulera encore cette année
Dans ce monde enrubanné
De miasmes et de crapauds
Et je pense à fleur de peau
Dans l'obscurité de sa lumière
A l'amour de ce cœur solitaire
dimanche
Chair de poule numérique

Sans grand objectif
Le diaphragme en contre-jour
Seul sur mon piédestal
Un dimanche à la campagne
Perdu au milieu du salon
Je cadrais sans retenue
Au bord de la fenêtre
La lumière embrassait le jardin
Leurs cheveux de feu
Leurs peaux caramel
Dans cette forêt de roses
Je sentais mes pixels trembler
Loin de mes clichés habituels
Mes sentiments apparaissaient
J'avais perdu mes sens numériques
J'avais saisi une femme
J’avais saisi une petite fille
J’avais ressenti l’amour
J’avais éternisé le bonheur
Ce n’était pas une délivrance
Juste un instant magique
Je m'avançais vers elles
Le pied volant à peine
Mon flash Brûlait mes doigts
Mes captures alimentaient ma joie
Elles parlaient sans dire un mot
Juste avec les yeux les cils
Elles me souriaient l'air tournesol
Prêt à chanter en duo
Sur cette ambiance dominicale
Mes lentilles capturaient l’invisible
A travers la toile de coton
Berçait l’amour innocent
Ce silence conjugué
Devenait un message de tendresse
Un acte authentique
Elles m’offraient ce qu’elles étaient
Dans chacun de leurs gestes
L’émotion me saisissait à mon tour
A partir de ce moment précis
Je devenais ce qu’elles représentaient
Je ne voyais pas d’autres issues
Pour m’échapper de mon état
Mon boîtier est devenu chair
Pour les rejoindre
Dans la vraie lumière
A l’intérieur de cette palette atemporel
Que représente la vie de famille
Un dimanche à la campagne
vendredi
La Famille Barbapapa est en deuil
Aux actions terribles
Peuplent les lieux
Selon « incertain » Dieu
Où il y a de l'eau
Des endroits inhabités
Des maisons en ruines
Et tout autre endroit désert
Sèment l’épine du mal
Moi je suis de l’autre côté
Un Barbapapa dans la lumière
Où la vie n’a pas de prix
Où la liberté est commune
Où la femme et l’homme
Est une balance de vérité
Et je préfère transformer les roses
En un parfum d’amour
Supprimer ses épines
Que de répandre son sang
Et ses barbelés
J’aime Barbidul Barbidou
Comme j’aime Barbalala Barbotine
J’aime le Gin comme les Djinns
Avec modération à l'âme
Et les mille et une nuits
Barbabelle porte des jeans
Écoute dans la rue Billie Jean
Barbouille aime dessiner
Le prophète en pieds Nickelés
C’est notre enfant Barbidur
Noyé dans sa barbe
Devenu Jihadiste
Perdu dans le désert
Parti dans deux extrêmes
Les deux étant des erreurs
Qui rend triste nos cœurs
Et l’esprit visible
Véridique et sincère
A compris le concept
L'heure du combat
Reste aux services d'Allah
Non pas de leurs passions
De leurs projets personnels
De leurs abjectes pensées
Et soyez comme moi
Juste un poète rose
Loin d’être en osmose
Avec le crime maquillé
À l’eau bénite du désert
À l’au-delà imaginaire
Aux armes citoyens
Formez vos crayons
Écrivons écrivons
Qu’une encre pure
Abreuve la raison
À tous nos Barbidurs
jeudi
Règlement de compte à hockey chorale
Les pies chantent
Elles hochent de la tête roucoulent
Cherchent le palais « haut lieu » de chanter
Pour se rouler des pelles dans la farine
C'est en jouant que les mots mordent
Toutes les voix s’élèvent devant la glace
Les cantatrices comme les chèvres
Pour un oui pour un non
Vous pouvez répéter la question
Faut-il se mettre la langue
Entre les poils et l’abricot
Pour jouir avec un âne ou faire du tricot
Il bande mou mais c’est un poète
Et à la langue vicieuse
Opter pour une taille sévère
Avant l’hiver je parle de la touffe
D’herbe qui pousse entre vos dents
Au printemps la fleur s’épanouira
Libre sous les premiers rayons de vos coups bas
Si le temps ne fait pas des sages
Ça fait des vieillards
Mais l'exception confirme la règle
Allo c'est l'Abbé Pierre
Je suis avec Sœur Térésa au cimetière
Ça me chiffonne tout cette foule dans le froid de l'hiver
Qui se gèle l'esprit à vomir des sales vers
Vous n'avez rien d'autre à faire
Alors que la misère
Est sous vos yeux
Vous préférez vous tirez les cheveux
Et les vers du nez
Amen je suis devant la cheminée
J'attends le père noël
Pour lui rouler une pelle
Je terminerais par dire
Que chaque oiseau trouve son nid beau
Que chaque poétesse trouvera son nigot
Peu importe l’égo
Ils s’empileront au fond des bois
Mais gare si l'union fait la force
Les coups font les bosses
Alors laissons la cage ouverte à tout le monde
La forêt est infiniment grande
Pour éviter de se faire chier avec son voisin
Prenons l'air
Allons patiner
Main dans la main la fleur au fusil
mardi
Douce France
Le restaurant est bondé
jeudi
Obélix a obtenu un C.D.D en Mordovie

Ne tirez plus sur les oiseaux moqueurs

C’est l’amour qui crée l’union
Le mariage est un acte civique
De droit et de devoir
Est-ce un acte sentimental
A délibérer ou à exposer
Sur la place publique
Est-ce un acte religieux
Pour tuer l'envol amoureux
Entre deux êtres qui s’aiment
Faire et non pas subir
Tel est le fond de l'agréable
La vraie croisade politique à venir
Serait d’unir un palestinien à une juive
Une palestinienne à un juif
Plus besoin de construire
Des tunnels clandestins
Des murs de la honte
Sur une terre universelle
Construisons leur maison
Marier un musulman à une catholique
Une musulmane à un catholique
Plus besoin d’armer
Des enfants terroristes
De terroriser des enfants
Armons leur amour
Est nous aurons la paix
Le mariage est un acte politique
De droit et de devoir
La démocratie nous le doit
Ne tirez plus sur les oiseaux moqueurs
Pour nous éviter de voler
Les conséquences ultimes
Le monde n’est plus soumis
Illustration d'après la communauté Zamis des images.
mercredi
Du noir à l’autre

mardi
Le mythe d’ iCar

Personne
Temps de réponse cinq ms
Away From Keyboard
Loin du clavier
J'ai vu passer iCar
Fils de Que Dalle
Architecte informatique
Et d'une Crétoise
Esclave d’iPad
Couple hétéro non pacsée
Propriétaire d’une Tour Dell
Sans plumes ni cire d’abeille
Ce double cœur
Rentre en scène
L’Inspiron Que Dalle
Henri IV a-t-il un cheval à vapeur
Un virus gris ou blanc
Un âne de Troie
Retour à la météorologie
La mer est proche
La carte mère est humide
Le soleil brûle
Le Samos fond
Et fuit de la Crète
Jusqu’aux pieds de la Tour
La Gigabit Ethernet
Pète et répète Nobody
Et dans de petites nefs
A voile sans rappeur
En compagnie d’un Hacker
Fameux pirate de la Mer iCarienne
Tout le monde cherche a redémarrer
Finalement grisé
Par le cheval gris d’Henry IV
Son vol s'échoue sur la plage d'Amazone
A cause d’un cheval de Troie
Et iCar se noie dans son Hardware
De façon humoristique
Son Software plante
Ou ressuscitera-t-il
Au service après vente
Dans l'écurie de Marie
Consœur d'iPad
Bring your own device
Apportez votre propre terminal
Serait-ce un quatre-temps
Qui m'aime et aime
Rêver à son trèfle à quatre-feuilles
Au bon vieux temps
Où son Serveur racontait
De belles histoires universelles
Comme le chat déculotté
Ou Hélène et les Garçons
Be Right Back
Je reviens dans un instant
Et je vous préviens
C’est votre premier jour « d’informastorique »
D’un mythologue sans logique
******************************************
Explications sommaires
Que Dalle est dédale le père d'Icare
Ipad la crétoise esclave est sa mère j'ai perdu son nom
Il faut connaître le mythe... la mer le soleil la cire...
Samos l'île au large où il se noie je crois ou anecdote au Samos99 une sorte de kiri
L'écurie de Marie invention et allusion à Marie Curie avec un r ?
Henry 4 et son cheval gris ou blanc bref un cheval de Troie c'est une forme de virus informatique et sinon c'est un âne (celui qui se fait attraper)
Amazone la monture et le site en ligne concurrent à Virgin...
Hacker un pirate des mers informatiques
Un Serveur est un regroupement de plusieurs ordinateurs...
Gigabit Ethernet capacité et connectique
Soft et hardware voir le dictionnaire
Dell marque d'ordi Inspiron modèle Dell
Double cœur dual core c'est le processeur le moteur de l'ordinateur en résumé
Nota l'anglais est traduit dans le texte...
dimanche
Amsterdam

samedi
Résolution insolvable

Deviendra le modèle du monde
Et de vous à moi par affinité
Au-dessus de cette mappemonde
Ne serait-ce pas à vous
Sur ce versant sans tabous
Ou à moi en liberté
Sur cette pente en déclivité
Avec notre propre apanage
Avec notre virulente rage
Avec notre créativité
Folle et indomptable
D’en explorer l’inimitable
Géographie et potentialité
Ne serait-ce pas à vous
L’œil effaré tel un hibou
Ou à moi le cœur déchiré
La serrure à l’âme fracturée
Où nos os défient l’esprit de sel
Où notre chemin affronte le gel
Où notre rêve est dorénavant
Un royaume sombre de silence
Ouvert aux seules courses du vent
De vers hurlant la décadence
D’en exfolier la férocité insoutenable
La cruauté gratuite du diable
C’est à nous zouaves en liberté
Au fond de cette poétique cavité
Que l’on appelle site poétique
Où l'on s'abreuve de fantastique
Où l'on brode chine récupère
Dans tous les sens de vieux vers
Où l’on essaie d’émettre
En évitant de se démettre
Des messages d’amour
Des messages engagés sans détour
D’en extraire sans honte le curare
De cautériser nos douloureuses escarres
Voilà mon cri de singe rebelle
Voilà ce que je ferai avec Cybèle
Soigner les morveuses dépressives
Supprimer les nervures abrasives
Réinsérer les oubliés junkies
Réanimer les Rimbaud dépolis
Libérer le maso d’un Saint tatoué
Balayer les indétrônables secoués
Isoler les psycho-analeptiques
Enfermer l’adepte du bistouri linguistique
Jusqu’à ce que les cols blancs
Capitulent sans conditions… Éternellement
James Px.
« Pour le moment, la démocratie a donc obtenu un quasi-monopole sur la notion de gouvernement légitime dans un contexte qui contredit largement tout ce à quoi elle prétend. » John Dunn
Je poème en est le reflet… A la seule différence, c’est qu’ici tout n’est que virtuel ou presque… Résolution insolvable 2013.
mardi
Sarajevo

Au bord de se ravin
Je sais que dans l'une ou l'autre
L'artiste est venu d'ailleurs
Sarajevo siege life, winter of 1992–1993
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