Je ne vais pas passer ma vie
À attendre qu'un os d'ange apparaisse
Dans ma niche en chien de faïence
Ni à chercher un arc-en-ciel
Qui aurait vraiment un pied
Dans mes rêves délavés par la pluie
Maintenant que je l'ai trouvé
J'arrête la poésie de mes recherches
Et je reviens à la vie
D'ailleurs ne cherche pas je trouve
Je trouve de tout et de rien
Surtout rien de bien méchant
Et je ne vais pas passer ma vie
À fixer toutes les étoiles du ciel
En me demandant si la paix de mon âme
Est dans la plume de mon fantôme
Maintenant que je l'ai trouvé
J'arrête la poésie de mes recherches
Et je reviens à la vie
Si j'étais resté seul sans écrire
Je n'aurais jamais connu le monde
Tous les fracassés du clavier azerty
Qui vont disparaître maintenant
Et vais-je finir mes jours
À écrire sur la plume de mon fantôme
Parce que tu es dans ma vie
Maintenant que je l'ai trouvé
J'arrête la poésie de mes recherches
Et je reviens à la vie
Épouse-moi Fantôme soit la fée de mon monde
Avant de t’évanouir sur la foule en délire
Achète-moi un disque chez Virgin
Même si les fantômes n'existent pas
Bien que j'ai le sentiment
Qu'ils ne vont pas disparaître
Aujourd’hui je brille sous la pluie
Maintenant que je l'ai trouvé
J'arrête la poésie de mes recherches
Et je reviens à la vie
Le spleen des marées me submerge
Ne pouvait sauver l'os du chien
Le retour sur terre est un chemin très rude
Vole-moi l’exaltation de mon esprit
Avant que je ne reparte dans l’espace
Soit ma constellation juste à moi
Rêve à ma place je serais toujours là
Maintenant que je l'ai trouvé
J'arrête la poésie de mes recherches
Et je reviens à la vie
non pas moi
RépondreSupprimerla poésie c'est mon reste de vie
et je veux que tu restes
La glace fige l'histoire
Supprimerle poète impudique dégèle l'histoire
et le lecteur avide boit l'histoire
Est-ce une liqueur d'un malheur imaginaire...
Seule la glace réfléchit à la question
car le poète n'est pas dans le secret des Dieux
et quant au lecteur
il ne lui reste plus qu'à prier
pour réaliser ses rêves avant son heure creuse...
Et le fantôme dans l'histoire
vous allez me dire que fait-il
Il boit la tasse de mes vers à pieds
rangés dans le placard à balais
va voir mes fantômes comme ils sont seuls vivants sous mon apparence...
RépondreSupprimerFantôme
Sous mon tablier de misère
Se cachait un manteau de gloire
De cette peau à fleur de peau
Qui tremble comme un roseau
Et de mes yeux terrorisés
Enfoncés au froid du préau
Je tombai dans l’inexplicable
De cet enfermement dehors
Je reste dans ce flou intense
Qui trémule à l’air du dehors
Les gens me heurtent au passage
Comme si je n’existais pas
Et je viens de me rendre compte
De mon invisibilité
Je me sens comme inexistante
On me parle dans le silence
En regardant derrière moi
En vertige d’inconsistance
Un ange veille à mes côtés
Si je lâche sa main je tombe
Et me relève éberluée
Seigneur la terre était bien ronde
Avant que je ne vienne au monde ?
Marine
17 août 2011
Les bras du fantôme
RépondreSupprimerComme un enfant perdu
Elle demandait les bras
Et le fantôme était
Là
Les bras ouverts en croix
Dans son rideau tout blanc
Tout plein d’accueil
Et d’innocence
Il la prenait alors
Et l’enroulait dedans
Lui faisant un cocon
Jusques au prochain froid
Le vide dans le plein
Et le plein dans le vide
La colonne d’amour
S’élevait des gémeaux
Une torsade blanche
Laissant la peur en bas
Les bras
Les bras
Je suis là
Je suis là
Puis on ouvre les ailes
Et ce drap qui volait
Gardait toute présence
Puis on se repliait
En redescente
En contre-chute
Pour amerrir sur terre
En enfant et en mère
Et se reséparer
Sans se quitter vraiment
Vite les bras
Bras d’amour
De confiance
Bras purs et chauds
Rencontrés au hasard
Au chemin des tumultes
Rien n’est plus vrai
Que les fantômes
Bras d’espérance.
Elise
14 mai 2012-
Je les ai adopté sur mes pages blanches... merci
SupprimerEcrire c'est aussi une manière de se réconcilier avec les fantômes qui ont parfois tendance à nous pertuber
RépondreSupprimeret puis tu es artiste dans l'âme, comment pourrais tu arrêter la poésie de tes recherches ?
:-)
Amitiés
Christine
Il suffit d'un souffle plus court qu'un autre...
Supprimervoila un texte poétique et ses fantômes branlants
RépondreSupprimerpengyou42
Tout branle sauf le miroir
SupprimerOn a tous nos fantômes, même s'ils restent au placard!
RépondreSupprimerSouvent les armoires et le coeur ont les mêmes portes :)
J'adore!! Amitiés étoilées!
Ne jamais mettre de serrure
Supprimertout du moins ne pas tourner la clé dans le mauvais sens
et la jetée
Reste à trouver le bon sens
Merci James pour toutes ces belles poésies toutes aussi superbes...J'aime te lire
RépondreSupprimerbelle soirée
La vie sans poésie c'est comme un glaçon sans frigidaire
Supprimeril finirait congelé au pôle Nord ou fondu sous l'équateur
Le juste milieu est là dans nos vers
C'est con mais je n'ai rien d'autre à dire
ton texte fait froid dans le dos entre tes lignes on sent une peine et une rage contenue , enfin c'est comme cela que je le ressens" peut-être je me trompe" et la musique qui l'accompagne est très sombre, je relirai ton poème ,
RépondreSupprimeramitiés
minipuce
N’arrêtez pas d’écrire !
RépondreSupprimerSans doute
Supprimertrès beau refrain je pense pareil
RépondreSupprimerAttention à la pensée unique... Mais j'aime bien les carrefour !
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