Un pur arabica
Lui brûle la langue
Elle part sans dire un mot
Une prière clouée dans la brume
S’agrippe à ses racines nues
Qui dansent sur la musique de l'intenable
Un corps dénudé s’habille de limbes
D’un hêtre aux nervures dorées et pourpres
Où son âme se dérobe
Pour défier les trombes
D’un automne désenchanté
Ses pores s’identifient au marbre noir
D’une pierre tombale
Où ses graines les plus éparses
Cherchent l’humus
D'une nouvelle terre d’asile
Pour renaître dans le dos de son épitaphe
Le cycle de la vie lui échappe
Comme son cœur qui s’est éteint
Dans la lumière d’un coup de foudre
Il aimait repousser le grand vide
Pour épouser le trop plein
Il s’était doucement lové
À l'ennui d'absurde qui glissait lentement
Hors du sentier battu de la raison
Non il n'a pas peur de changer
Il n’a jamais vu de gens
Se battre pour des prisons
Imaginer si vous lâchiez prise
Personne n'est responsable
Tout le monde est coupable
Pour combattre les leurres
Et il sait qu’avec ses convictions
Il peut quitter cette prison
De pierres friables au ciment pauvre
Aussi naturellement qu’un jour de pluie
Lave la crasse de nos fautes
Son amour retournera au jardin
Là d'où il est venu
Là où il se sent bien
Il suffira qu'une goutte de sève de son hêtre
Le préfère à l’acidité du sol qui l’a vu naître
Et son cœur à nouveau
Repoussera le vide
Épousera le plein
L’ami après s’être brisé se recycle
Élue par l’hémicycle
D’une nature immortelle
Ce n’était pas l’endroit qu’il aimait
Un étang de vers qui drague
D’un monde qu’il déteste
Le revoilà le PX
RépondreSupprimerj'adore simplement
merci James
beau partage
Il n'est jamais très loin
SupprimerJuste un notebook en rupture de neurones non rechargeables
ce que l'on appelle un blue out
et une cde en attente pour lenovo x200s d'occase...
Sinon il me reste mes tours hp et acer pour combler le vide
un peu de feuilles dans la fosse et on plonge
dans l'écume de leurs nervures
Sourire !
Supprimeravec vous c'est toujours compliqué mais je suis fan,
RépondreSupprimerc'est toujours beau,
Lynda
Compliqué c'est à dire ?
SupprimerJe ne comprends pas... lol
Le laid est souvent plus beau que le beau est beau
Car la surprise du laid
Surprend
Questionne
Déroute
C'est ce qui le rend beau !
Je ne parle pas du laid, de la figure humaine mais de la soi-disant laideur...
Et comme dit Magritte : « le mot peinture est laid ! »
Ce qui tend à dire que nous sommes conditionnés par l'image par le mot qui la désigne
et non pas par la réflexion ou l'action qu'elle implique.
Ce qui rejoint la pensée de Lao-Tseu qui propose que la conscience humaine du Beau est celle qui différencie le Beau du Laid...
C'est simple non !
Comme voir un bonobo en érection...
C'est beau non ? Non pas l'image que cela représente mais le sentiment que cela implique ou introduit lol
Si je ramène ça à l'humain, on peut être beau et très laid à la fois de l'intérieur comme de l'extérieur, qui est le meilleur des deux ou qui l'emporte ?
Les apparences sont souvent trompeuses...
Notre civilisation hélas préfère le beau visible que le beau invisible...
Alors la poésie aide à éclairer les parois sombres de nos couloirs de pensées et c'est beau non ?
Car elle permet au laid de montrer sa beauté intérieur et au beau sa laideur...
Ce qui rejoint à dire que le laid des deux mondes n'a pas de chance, il lui reste la méditation ou le suicide ou l'exil !
Pour être cynique...
Oui, c'est simpliste, car en plus, il y a des greffons psychologiques qui s'invitent comme les manipulateurs ou les pervers narcissiques...
Et là, poésie ou pas, la question devient Freudienne ou Lacanienne mais n'est plus de mon ressort même en buvant St-Yorre!
A ma prochaine... Laideur !
bon,
Supprimerc'est toujours compliqué,
je suis toujours fan,
et c'est encore beau,
Lynda
Repousser le vide...
RépondreSupprimerUn beau poème, un de plus
Amitiés
Christine
Au fond du jardin
RépondreSupprimerUne prière clouée dans la brume
S’agrippe à ses racines nues
Qui dansent sur la musique de l'intenable
Un corps dénudé s’habille de limbes
D’un hêtre aux nervures dorées et pourpres
Où son âme se dérobe
Pour défier les trombes
D’un automne désenchanté
le voyage dans la nature est toujours mon préféré...
merci
gala
Oui c'est le passage vert
Supprimeril faut attendre l'orange
pour rester coller au rouge
sans dire un mot
RépondreSupprimerj'irai au jardin lui porter son café
avec du sucre
sucre de canne
Supprimermerci maintenant j'ai envie d'un café
RépondreSupprimeramitiés I
Après 16 heures prendre un café est synonyme de rester éveiller et au-delà pour user sa plume
Supprimerpas mal.
RépondreSupprimerPicasso1er mais le dernier à me dire quelque chose de pas mal
SupprimerBon sang !! je commence par un café et je m'embarque sur votre plume ...
RépondreSupprimerSuperbe partage, étonnant, j'ai adoré
Merci ... Eden
Eden si vous comptez jusqu'à 33 sans vous rappeler de moi c'est que vous n'êtes pas perspicace
SupprimerSUPERBE ce café...J'adore
RépondreSupprimerMerci James
L’amour sans philosopher
SupprimerC’est comme le café
Très vite passé
Très jolie plume.
RépondreSupprimerFortement ressenti, avec un certain frison.
Heureux de vous lire pour la première fois.
Amitié...Jacques
Orpailleur ne lit pas assez ses partenaires de fortune ou toujours les mêmes ! Espérant la richesse... Comme tous les chercheurs de pépites de chocolat ! Ce qui entraîne parfois des vides dans votre batée et un surpoids de confettis sur la balance !
SupprimerJe vous aime quand même, n'ayez pas peur, je ne tue jamais le premier jour, j'attends la nuit !
Excellent, comme tout ce que j'ai pu voir avec plus ou moins d'enthousiasme, on ne peut faire que de l'extraordinaire. Le talent ne se dément pas en tout cas et cette fois-ci, le "fuck off ponctuation" se prête à l'exercice.
RépondreSupprimerBien joué.
je suis entrain de boire mon café noir pour mieux voir
RépondreSupprimerParfois nous sommes détournés hors du sentier battu de la raison
le langage que je comprends
sourire
b journée
On change plus facilement de religion que de café...
SupprimerChiche
très beau poème
RépondreSupprimerBien noir et triste ton poème, mais tellement bien écrit avec ces vers singuliers qui captivent le lecteur.
RépondreSupprimerMerci de ce beau partage en te souhaitant une agréable journée.
JB
Des mots qui claquent, et des vers très sombres pour noyer la tristesse d'un coeur blessé par ce monde qu'il n'aime pas et qui ne l'aime pas;
RépondreSupprimerUn plaisir à lire
Des mots qui touchent l'âme...
RépondreSupprimerSuperbe